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Crédits photographiques (de gauche à droite et de haut en bas) : p.241 : © rondabroc – stock.adobe.com ; p.253 : © Dvarg – stock.adobe.com ; © WavebreakMediaMicro – stock.adobe.com ; © Photographee.eu – stock.adobe.com ; © Scott Griessel – stock.adobe.com ; © aletia2011 – stock.adobe.com ; © zdravinjo – stock.adobe.com ; p.262 : © Le Monde ; p.270 : © Venimo – stock.adobe.com ; © sveta – stock.adobe.com Carole Doillon, auteur des pages évaluations. Direction éditoriale : Béatrice Rego Marketing : Thierry Lucas Édition : Marie-Charlotte Serio Couverture : Dagmar Stahringer Mise en page : Nicole Sicre © CLE International, 2018. ISBN : 978-209-038536-6 3 Organisation de la méthode Tendances B2  LE LIVRE DE L’ÉLÈVE 4 5  LES OUTILS COMPLÉMENTAIRES 6 Avant d’aborder ce livre du professeur, nous conseillons à l’enseignant de lire d’abord la présentation de la méthode qui est faite dans les premières pages du livre de l’élève.  DES OBJECTIFS CONCRETS, PRATIQUES, ORIENTÉS VERS L’ACTION 1. Des objectifs actionnels conditionnant les objectifs communicatifs et linguistiques Dans Tendances, les objectifs présentés à l’étudiant sont conçus à partir de critères pragmatiques et utilitaires. On ap- prend une langue pour pouvoir acheter un vêtement dans une boutique ou sur Internet, trouver un logement dans le pays d’accueil, se lier d’amitié avec quelqu’un en racontant des moments de sa vie ou en parlant de ses goûts, défendre un point de vue sur un projet de loi du gouvernement, etc. La communication est la plupart du temps orientée vers l’action et ce sont des actions concrètes qu’on proposera comme objectifs aux étudiants. C’est ce que préconise le « Cadre européen commun de références pour les langues » (CECR) (Conseil de l’Europe/ Éditions Didier, Paris, 2001) en orientant les objectifs de l’ap- prentissage dans une perspective actionnelle où l’apprenant est considéré comme un acteur social qui a des tâches à accomplir. Nous nommerons ces objectifs prioritaires des objectifs ac- tionnels. Ils sont généralement formulés par un verbe suivi d’un complément qui en précise la situation. En effet, « Faire un voyage en voiture » ne génère pas les mêmes situations que « Faire un voyage en avion ». Notons que les implications langagières des actions sont variables. « Acheter un cadeau pour un ami » suppose une mobilisation verbale limitée. C’est un objectif de niveau A1 ou A2. En revanche, « Défendre la cause animale » suppose qu’on soit capable de rechercher et de formuler des argu- ments, d’adhérer à une association, de rédiger des pétitions ou des articles… Ce sont des actions de ce type qui consti- tueront les objectifs de Tendances à partir du niveau B1. Bien entendu, pour atteindre un objectif actionnel il faut dis- poser d’un certain vocabulaire qu’on sache organiser se- lon les lois de la grammaire (objectifs linguistiques). Il faut pouvoir mettre en œuvre cette connaissance de la langue pour demander, décrire, critiquer, etc. (objectifs commu- nicatifs). Mais ces types d’objectifs seront subordon- nés aux objectifs actionnels. En effet, c’est parce que je veux acheter un nouveau chemisier (objectif actionnel) que je dois savoir montrer un produit (et par conséquent utiliser des adjectifs ou pronoms démonstratifs), préciser son choix (en utilisant par exemple les constructions comparatives), demander un prix, etc. En donnant la priorité aux objectifs actionnels on veut mettre l’étudiant dans les situations qu’il aura à vivre en milieu fran- cophone réel ou virtuel. Il s’agit de le préparer à se débrouil- ler dans ces situations. 2. Une organisation en scénarios actionnels Les actions que nous accomplissons dans notre vie quoti- dienne sont organisées en scénarios cohérents. Lorsque je décide d’adhérer à une association qui s’oppose à un projet immobilier dans ma ville, je m’inscris dans un scénario qui a commencé par la connaissance de l’information, la prise de conscience de problèmes posés par le projet et la rencontre avec des personnes qui font la même analyse que moi. Le scénario se poursuivra par l’adhésion à une association, la participation à des réunions, à des manifestations, la rédac- tion de tracts, de lettres ouvertes, de pétitions à présenter dans la rue, etc. De même, « faire un voyage en voiture » suppose le choix d’une destination, des préparatifs, des vérifications, la connaissance des spécificités du code de la route dans le pays où l’on va voyager, la capacité de se débrouiller en cas de panne, d’accident, etc. Nous nommerons cette suite d’actions : « scénarios actionnels ». Ils constitueront l’ossature de Tendances. Chaque unité de la méthode sera construite sur un scé- nario actionnel. Tendances B2 comporte 9 scénarios actionnels 1 – Vivre une aventure 2 – Vivre en famille 3 – S’intéresser aux loisirs culturels 4 – Rechercher des informations 5 – Améliorer le quotidien 6 – Défendre des valeurs 7 – Se former 8 – S’intégrer dans une région 9 – Exercer une profession L’organisation en scénarios actionnels présente plu- sieurs avantages. a – Le scénario actionnel correspond à un projet conscient de l’utilisateur de la langue. Si je veux paraître à mon avantage lors d’un entretien d’embauche, je pense à m’habiller de manière adéquate, à être prêt à répondre à des questions sur mon expérience professionnelle, à parler de mes qualités, etc. Je ne pense pas « exprimer un sou- hait » (objectif communicatif) ou faire des phrases au passé (objectif linguistique). Le scénario actionnel correspond donc à une expérience concrète et pratique de l’étudiant. Il est immédiatement compréhensible et motivant. b – Il possède un fort degré d’universalité. Rien ne semble plus différent qu’un mariage bourgeois en France et qu’un mariage traditionnel en Inde ou en Afrique. Ils ont pourtant de nombreux points communs : on y fait des cadeaux, on y porte des vêtements qui ne sont ceux de tous les jours, on y prend un repas festif, on félicite, on remercie, on y fait des retrouvailles et on y aborde des inconnus avec naturel. Le scénario actionnel du mariage, comme celui de l’invitation, du voyage ou de la découverte d’une région ont donc une base universelle. Ils constitueront donc un facteur de com- préhension. Cette base universelle constituera un point de départ pour l’acquisition d’un comportement culturel spécifique. La méthodologie de « Tendances » 7 c – Il permet un recyclage permanent des savoir-faire. « Remplir une fiche de renseignements » peut faire partie d’un scénario de voyage, d’un scénario où on doit s’inscrire dans une association (loisirs, engagement) ou d’un scénario de recherche d’un petit boulot, etc. La plupart des actes de paroles vont se retrouver dans diffé- rents scénarios avec des formulations diverses selon les si- tuations. On trouvera ainsi diverses formulations du souhait dans un scénario sur les loisirs (J’ai envie d’aller au cinéma), dans un scénario se déroulant dans l’entreprise (Je souhai- terais changer de poste) ou dans des situations de consom- mation (Je voudrais essayer ces chaussures). De la même manière, les acquisitions grammaticales se re- trouveront et s’enrichiront au fil des unités. On retrouvera les temps du récit (déjà introduits aux niveaux A1, A2 et B2) dans la rédaction d’un constat d’accident, dans un récit de voyage, dans l’évocation des souvenirs, dans la présenta- tion orale de son curriculum vitae, etc. Ces réintroductions permettront une révision constante et des enrichissements (expression de l’antériorité, expression de la durée, etc.). Notons que les domaines dans lesquels s’inscrivent les scé- narios actionnels se répètent dans les différents niveaux de Tendances. Ainsi, le monde du travail est abordé au niveau A2 (Travailler), repris au niveau B1 (S’intégrer dans un milieu professionnel) et au niveau B2 (Exercer une profession). Ce recyclage permanent des savoir-faire sera un facteur de mémorisation. 3. L’apprentissage comme suites de tâches à réaliser Bien que les objectifs linguistiques et communicatifs soient subordonnés aux objectifs actionnels ils sont loin d’être négligés. L’activité consistant à raconter une fiction ou une scène culte (unité 3, leçon 2) est le résultat d’une série d’exercices progressifs, de l’observation des moments d’un récit et de leur conséquence sur les temps des verbes utili- sés en passant par l’application de cette observation, selon qu’il s’agit d’un récit au présent ou au passé. L’introduction d’un point de langue est donc toujours liée à une tâche qui correspond à une action que l’étudiant risque d’avoir à réaliser dans sa future vie de locuteur francophone. Une tâche comporte : – un but à atteindre. Par exemple, réagir à une information ; – une représentation claire des étapes qui permettent de réa- liser cette tâche : rapporter l’information, imaginer les consé- quences des faits relatés dans cette information ; – une analyse des moyens linguistiques nécessaires : le dis- cours rapporté, l’expression de l’hypothèse ; – un apprentissage des moyens linguistiques que l’étudiant n’a pas encore à sa disposition : le conditionnel présent. Chaque scénario se présente donc comme une suite de tâches que l’apprenant devra être capable de réaliser. 4. La grammaire et le vocabulaire présentés comme un ensemble de micro systèmes Le retour constant des notions grammaticales et lexicales dans les différents scénarios actionnels va permettre une fragmentation de ces notions uploads/Litterature/ tendances-b2-guide-peda-pdf.pdf

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