1 *** La place de la porte des Ternes vers 1920 et le fameux ballon Bartholdi *
1 *** La place de la porte des Ternes vers 1920 et le fameux ballon Bartholdi *** LA RÉCLAME EFFRAYANTE DE MON ENFANCE, LA LÉGENDE MARQUÉE SUR LE PLASTRON : ENFONCEZ-VOUS BIEN ÇA DANS LA TÊTE : DE LA POUDRE DE COCK, PAS DE LA DROGUE ! C'ÉTAIT POUR LES MAUX D'ESTOMAC ! 2 NON Monique tu ne connaitra presque rien de mon enfance ! Je suis né le 16 septembre 1932 vers 18 heures mais déclaré par le médecin, du 17 à 2 heures du matin car ma naissance tombée sur un vendredi, mon père n'a pas eu le temps de me déclarer dans le délai légal de 3 jours. Né comme ma sœur à la clinique du Rannelach, 19 Boulevard Arago Paris 13 ième, mon frère ainé est né chez sa grand-mère Chartier à Paris rue de Dunkerque. Je ne connais que du 13 ième la place de la République où se dresse la mairie majestueuse Le médecin de famille Marcel Bilhaud accoucheur (père adoptif de la starlette Blanchette Brunoy: 70 films: « les dames du bois de Boulogne » et Pub Télévisuelle « Mamie-Nova » en 1994, c’était la nièce de l’écrivain Georges Duhamel, son père Mr Doucet, peintre assez connu fut tué au front en 14-18. Le docteur épousera sa veuve et adoptera Blanchette. Je la rencontrais parfois au cabinet médical de son père. Le docteur sera retardé pour l’accouchement, dans les embarras automobiles parisiens, déjà en 1932, l'année de la prise du pouvoir par Hitler Blanchette Brunoy 1932 : C’est aussi l’année de la découverte du neutron !!!. Je n'ai été baptisé à St Pierre de Neuilly qu'en janvier 33, j’ai perdu ma médaille de baptême dans la rivière du bois de Boulogne infestée de sangsues, dans laquelle j’étais tombé ! C’est une répétition du destin: ma grand-mère très myope tomba en l’hiver 1897 dans la serpentine mi-gelée, la petite rivière de Hyde-Park à Londres, par un épais brouillard avec mon père d’un an dans son landau. A ses cris, un policeman les sortit de ce mauvais pas. Je garde un vague souvenir vers 3 ans de mon petit lit à barreaux avec un bruyant oreiller de crin, dans l'appartement à Neuilly au premier étage du 27 rue Louis Philippe en face d'un porche où entrait des tombereaux attelés. On m’avait offert un ensemble d’outils de menuisier alors j’en profite pour essayer le maillet sur les vitres de l’appartement ! Mes premiers mots : fout la paix ! Une interprétation des colères de mon père : fout moi la paix Je me souviens aussi de la police à cheval place de l'Opéra. Pas de souvenir possible de mon grand-père bien sûr, décédé en 1933. Je ne souviens pas non plus de mes premières vacances d’été en Bretagne à Ploumanach en 1934-35, bien que j’ai un film pris par mon père, par contre je me souviens bien du voyage à Londres et Brighton en septembre 1936: La douleur due au hurlement des sirènes du bateau à Dieppe suite à une otite, le mal de mer, la visite du zoo de Londres où je suis photographié avec ma sœur et un gentil et célèbre chimpanzé apprivoisé déjà vieux, la barbiche blanchie qui venait nous prendre par la main, nous emmenait sur un banc, nous enlaçait et attendait le photographe. J’ai une attitude… réservée, ma sœur moins tandis que mon frère enlace franchement le singe. Je me perds dans le zoo, c'est un policeman qui me ramène à mes parents. Souvenir aussi 3 le bateau à roues qui allait de Brighton à l'île de Wight et le Royal piers (la jetée) avec les moules accrochées aux pieux, les affreux galets de la plage et l’eau glacée. On y rejoint nos amis Debretagne, d’origine belge, amis des grands-parents, qui habitent Brighton. Il y avait un guignol sur la plage « Punch and Judy » mais je ne comprends rien car je ne sais dire que yes et no ! Le scénario : Pris de jalousie, Punch décide d'étrangler son bébé. Judy court pour le sauver, et frappe Punch avec un gourdin jusqu'à ce que ce dernier, exaspéré, ramasse à son tour un gourdin et frappe sa femme jusqu'à la tuer. Il jette ensuite les deux corps hors de la maison, ce qui attire l'attention d'un policier. Punch se sauve mais est finalement arrêté par l'Inquisition qui le jette en prison. Il parvient cependant à s'échapper grâce à une clé dorée. Punch est un bossu habillé en bouffon avec son nez crochu qui touche presque son menton. Il porte un bâton aussi grand que lui, qu'il utilise à son gré sur les autres personnages. Il possède une voix rauque Les Mickel-John en parenté tenaient un stand de circuit de petites voitures sur le bord de mer dont on raffolait. Miss Jackson, une gentille voisine d’hôtel m’offre une salle de bain miniature avec robinets, baignoire, lavabo, alimentés en eau par un petit réservoir, une merveille technologique d’époque ! Billet de Cent francs 1938: Le prix d’une semaine de ravitaillement alimentaire au marché de Neuilly par ma mère. Un vraiment joli billet: les faussaires sont à cette époque punis des travaux forcés à perpétuité : c’est marqué sur le billet. Jusque vers 1600 ont les faisait bouillir dans une marmite….Aujourd’hui un simple rappel à la loi ? 4 L'église St Ferdinand des Ternes détruite après 1945 Mme Brulé l’instit en 8 ième En 1936 mes parents emménagent 82 av des Ternes au 3 ième étage dans un cinq pièces faisant le coin du boulevard Pereire coté soleil. Je n’ai gardé aucun souvenir du déménagement. Les Ternes en 1935 le bout de l’avenue, bien mieux que les batignolles quartier ouvrier un peu pouilleux à 5 l’époque mais bien sùr beaucoup moins bien que le quartier Courcelle-Monceaux et ses somptueux immeubles Faute de moyens ce n’est qu’en 1962 que j’ai pu acheter une caméra Bell Howell avec zoom et ralenti et un projecteur Eumig 8 mm. Dans ce format je n’ai qu’un seul et unique film de mon père où l’on voit le défilé du 14 juillet 1936 avec la garde républicaine, les troupes marocaines, un détachement anglais et canadien et de ridicules petits blindés Renaud qui ne feront guère le poids devant les panzers allemands en 1940. Le film s’enchaine sur nos vacances en 1936 à Brighton où ma sœur, mon frère et moi apparaissent sur la plage de galets en maillots une pièce à bretelles, fort pudiques, bien éloignés des tenues de beaucoup de demoiselles, en 2000, sur les plages éloignées de Lacanau et Carcan… complètement nues, bronzées et décontractées. Puis on voit sur le film les vacances au Caire de mon père. Aussi dans ce format un film de mon beau-père dans les Vosges, mon épouse petite devant le petit train à voie étroite d’Otrott et la communion de sa cousine Nicole à Strasbourg en 1946. Les « petits » chars et leur petit canon au défilé du 14 juillet 1936 sur les Champs Elysées Mon père avait commencé à filmer dans le format 9,5 mm, nos vacances en Bretagne de 1930 à 1937 : d’interminables séquences de plages, de pêche à la crevette, de vagues et de gosses nus. Il avait aussi acheté de délicieux courts métrages de Charlot, Félix le chat, Harold Lloyd…que l’on trouve maintenant sur internet et un « pécheur d’Islande » adaptation angoissante du livre de Pierre Loti : une tempête monstrueuse naufrageant un bateau en Islande et un breton fusilier-marin agonisant sur le bateau qui le ramène du Tonkin, blessé dans un combat contre les pavillons noirs, les pirates chinois Un peu avant la guerre, en 1937 j’entre à l'école maternelle à ‘St Fer’, en blouse grise, avec la maîtresse madame Brulé, ci-dessus, retrouvée avec sa classe sur le site internet trombi, je l’avais complètement oubliée mais je l’ai reconnu près de 80 ans après. Gaucher, j’aurai du mal à la maternelle avec mes bretelles et mes lacets que je ne saurai jamais bien nouer car on ne m’a pas appris alors je fais des rosettes « bizarres et complexes » puis j’ai renoncé presque à jamais aux chaussures à lacets ! J’accompagne vers 1937 avant la guerre ma mère au marché de Neuilly qui dépense un billet de 100 frs, tous les samedis, et passe en fraude les denrées alimentaires non taxées devant l’octroi 6 On voit à gauche et à droite les « fortifs » un mur entourant Paris dans lequel on a fait des troués L’école St Ferdinand à gauche et le « Franc-tireur » vers 1920 L'octroi, une sorte de douane, une barrière entourant Paris qui frappait de taxes tous les produits entrant des banlieues dans Paris. Les agents de l'octroi en uniforme faisaient passer les voitures et camions surtout hippomobiles sur un grand plateau-bascule au sol pour contrôler le poids et faire payer les taxes. Les octrois étaient au niveau des ‘fortif’ le mur de 1870 entourant Paris-« le mur murant Paris » dont il reste des pans de murs uploads/Litterature/ terni-tades.pdf
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- Publié le Aoû 22, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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