Poésie Texte 1 : Zone Guillaume Apollinaire Contexte : La date de parution d’Al
Poésie Texte 1 : Zone Guillaume Apollinaire Contexte : La date de parution d’Alcools correspond à la belle époque fin XIXème siècle début XXème siècle, cette époque est du à l’industrialisation, les progrès technologiques, l’expansion coloniale, des progrès dans le domaine médicale ce qui a eu pour effet d’augmenter l’espérance de vie, le monde s’ouvre notamment par l’expansion des transports avec par exemple la création du tgv. Ce poème est le premier du recueil. Plan : En quoi Apollinaire renouvelle t-il la poésie lyrique ? I/ La confrontation du passé et du présent (v 1 à 10) II/ L’évocation d’un monde moderne (v 11 à 24) Titre : Le titre zone vient de l’expression « Zoner » qui signifie se balader se promener par ce titre Apollinaire nous invite à nous promener, dans ce texte il va nous faire découvrir Paris, cela évoque une idée de circularité CAD qu’on tourne en rond qu’on ne va pas découvrir mais aussi l’idée de déambuler de marcher sans objectif précis. Il ne faut pas beaucoup de temps avant de se rendre compte que ce poème est surprenant, un bref survol du texte y suffit. Il n y a pas de nombres de vers particuliers ce sont donc des vers libres ce qui est un signe de liberté poétique, tout comme l’absence de ponctuation absence qui d’ailleurs est présente dans tout son recueil. Il y a aussi une irrégularité dans les strophes (décrit les strophes). v.1.2.3: -Dés le début on remarque que le poète prend parole mais sans utiliser la 1 ère personne du singulier, au contraire il utilise la 2 ème personne du singulier ce qui est assez surprenant (v.1 « A la fin tu es las de ce monde ancien » ; « Tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine »). A cause de cela on ne sait pas de qui il parle cependant on peut supposer qu’il parle au lecteur puisqu’il invite une promenade mais peut aussi bien parler à lui même. Encore plus surprenant, le poète parle potentiellement de la Tour Eiffel qui est symbole de modernité. => L’absence de « je » lyrique es représentative de la modernité poétique et implique le récepteur -Un effet de rupture/rejet est aussi présent avec les mots « monde ancien, antiquité grecque romaine » -Allégorie La tour Eiffel a une bergère v.2 « troupeau » ce qui donne un côté protecteur d’Apollinaire envers la Tour Eiffel v.4.5.6.7.8.9.10: -Cette expression du besoin de modernité est aussi présent dans les vers suivants. Avec par exemple au v.4 « Ici même les automobiles ont l’air anciennes ». Ce vers illustre bien le progrès ultra-rapide présent lors de la Belle Époque. - Apollinaire fait l’éloge de la religion grâce à plusieurs procédés. -parallélisme « religion seule est restée toute neuve / restée simple » - Épanadiplose CAD qu’Apollinaire utilise le même mot au début du vers et à la fin du vers (v.5 religion) -Mais aussi en utilisant un contraste entre Port-Aviation qui est la pointe du progrès et simple. -On remarque le champ lexical de la religion « Christianisme, Pape Pie X, Église, confession » - Aussi il y a une antithèse entre « antique / moderne », en faisant cela Apollinaire associe la religion à la modernité. - On peut voir un retour du tutoiement aux vers 9 et 10 « te retient/t’y confesser », en faisant cela il critique les personnes n’allant pas à l’église. Grace à ces procédés Apollinaire nous montre que la religion est simple, ne change pas mais reste moderne pour lui. v.11 : Après le vers 10, Apollinaire parle du quotidien de la vie de Paris, il évoque un monde moderne avec par exemple une énumération v.11 « prospectus, catalogues, affiches, 25 centimes », cette énumération correspond à la littérature, presse de l’époque. Mais aussi avec l’hyperbole « mille faits divers » qui montre bien la variété des journaux déjà présente à l’époque. En effet la littérature se modernise avec la presse, les journaux, les revues, feuilletons etc. Apollinaire rend dynamique cela avec la personnification « chantent tout haut » ce qui crée donc une dimension sonore. Au vers 15 Apollinaire utilise pour la première fois la première personne du singulier c’’est le début de la balade, Apollinaire rajoute une dimension visuelle. En effet, il nous décrit sa promenade v.15 :16 (à lire) jolie rue dont il a oublié le nom car elle est comme toutes les rues de Paris. Cette rue est mise en valeur par le mot « soleil », cela nous donne une dimension visuelle et cette lumière met en valeur cette rue. Apollinaire utilisera le champ lexical des métiers avec « directeurs / ouvriers » ce sont des métiers typiques de la société moderne suite à la révolution industrielle. Cette modernité est aussi représenté par l’usage de sténo-dactylographes (personnes pouvant prendre des notes aussi rapidement que l’on parle) cela fait donc allusion à la modernité du travail. Cette même modernité apollinaire l’exprime par l’amélioration des conditions de travail des ouvriers au vers 18 (lis le vers) effectivement on remarque que le dimanche n’est pas compris car c’est devenu un jour de repos. Une dimension sonore est toujours présente avec le CL de la sonnerie « clairon/sirène/cloche rageuse » le texte est donc toujours dynamique. A la fin Apollinaire exprime une dernière son amour envers cette société nouvelle grâce à un enjambement (2 derniers vers) il y fait l’éloge de l’urbanisation mais aussi à l’avant dernier vers l’utilisation de « grâce » qui est un terme mélioratif nous montre bien qu’il aime Paris. Conclusion : Apollinaire nous invite dans son poème à une balade en décrivant le nouveau monde qui est en train de se créer autour de lui. Il nous présente bien le fond et la forme de son recueil en insistant du rejet de la littérature ancienne et a bien l’intention de moderniser l’art poétique en supprimant certains procédés et en abordant les thèmes de la poésie lyrique d’une manière différente. Ouverture : Ce texte peut être considéré comme l’opposé du texte le lac de Lamartine qui lui s’appuyait sur des acquis et qui ne renouvelait pas la poésie sur le thème de l’amour. Poésie Texte 2 : Le pont Mirabeau Guillaume Apollinaire Contexte : La date de parution d’Alcools correspond à la belle époque fin XIXème siècle début XXème siècle, cette époque est du à l’industrialisation, les progrès technologiques, l’expansion coloniale, des progrès dans le domaine médicale ce qui a eu pour effet d’augmenter l’espérance de vie, le monde s’ouvre notamment par l’expansion des transports avec par exemple la création du tgv. Son inspiration était un de ses amours Marie Laurencin avec qui il aura une relation très tumultueuse. Ce poème peut être considéré comme une chanson. En effet, on remarque qu’il est constitué d’1 refrain et de 4 couplets. Plan : En quoi Apollinaire renouvelle t-il la poésie lyrique ? I/ L’évocation d’un amour partagé (v 1 à 12) II/ Une rupture amoureuse (v 13 à 24) Refrain : Le refrain est composé de 2 vers qui sont des heptasyllabes, ce sont donc des vers impairs ce qui est donc surprenant. Apollinaire innove sur le nombre de syllabes. Apollinaire utilise le champ lexical du temps avec « heure/jours ». Dans le premier vers il utilise le subjonctif présent avec « vienne » cela montre qu’il souhaite que le temps passe afin qu’il ne souffre car cela le rapproche de la mort cela est tout a fait opposé a ce qu’il se faisait avant, en effet les poètes souhaitait que le temps passe plus lentement. De plus dans le deuxième vers « les jours s’en vont » cependant juste après il utilise la première personne du singulier suivi d’un verbe d’état « je demeure » le temps passe donc mais lui reste il est figé par rapport au temps. On remarque aussi une personnification des jours « les jours s’en vont » et une antithèse « vont/demeure » ce qui oppose le temps qui passe au poète. Le poète a choisi d’« opposer » ces deux vers avec l’opposition des mots « jour nuit ». 1 er couplet : Apollinaire nous présente le cadre spatial des le premier vers en faisant un lien avec le titre (lis le vers). Apollinaire découpe le vers suivant qui est un décasyllabe afin d’en faire deux parties (lis vers 2 et 3), il insiste donc sur le mot « amour » en faisant ca il impose des les premiers vers ses thèmes. L’eau de la seine est ici symbole de la souffrance. Le vers 3 est constitué d’une question rhétorique (lis le vers) cela montre qu’Apollinaire utilise quand même le lyrisme un petit peu en utilisant une question mais une question rhétorique. Apollinaire décrit son amour avec l’antithèse « joie/peine » on comprend donc qu’il entretenait une relation tumultueuse avec Marie Laurencin. 2 ème couplet : Dés le début du 2ème couplet Apollinaire fait le dessin du pont en utilisant sa relation avec Marie uploads/Litterature/ texte-francais.pdf
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- Publié le Oct 17, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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