Essentiel de la littérature de la Grèce antique Le 20.02.2013 Cours basé sur l’
Essentiel de la littérature de la Grèce antique Le 20.02.2013 Cours basé sur l’Agamemnon d’Eschyle. Traduction de Guillaume Boussard qui a inventé un équivalent au rythme grecque en français. C’est un membre du groupe de théâtre basé à Rouen qui se réuni à Paris pour mettre en scène des pièces. Boussard a préparé un traduction pour ce groupe. Un auteur très fort au niveau du rythme. Il fait de très belles traductions rythmées de Lucres. 1er vers : Boussard a choisi de rendre le rythme du trimètre. (x – u – x / - u – x – u -) [libre, long, court, long, libre, fin de mot, etc.) Ce rythme a été qualifié par les théoriciens de l’époque : un mètre iambique. Il est séparé en 3 parties x – u – x / - u – x – u -. Ce mettre est le mettre associé à la comédie. On accentue toujours la longue. Ce mètre apparait chez Sophocle puis plus régulièrement chez Eschyle. Les Allemand de la période baroque ont commencé à adopter ce type de vers. On lira dans ce rythme. Il faut s’habituer à lire dans ce rythme. Le théâtre grecque est toujours un rite. Un rite pour un dieux et dans le cas d’Athène, un rite pour Dionysos. Un rite née sous la démocratie et qui disparait après la démocratie. La comédie va perduré, mais la tragédie est confiné à ce Ve siècle. On a quelques éléments d’une histoire. Les sources anciennes pensent que la mise en scène commence avec le chœur. En 600 à Sissien et à Corinthe. On commence à mettre en scène des Chœurs qui danse avec des masques qui représentent Satire. Durant le Ve siècle, on a encore rien à Athène. A Mégare durant les années 70, on commence à mettre en scène des iambes. Les tyrans d’Athènes commencent à s’opposer au gouvernement d’Athènes. Le théâtre devient une plateforme politique qui s’oppose à la démocratie et à la tyrannie. Pisistrate aurait proposé un symposion collectif et aurait proposer les grande dionysies à partir de 536 : une fête lors de laquelle, non pas quelques Aristocrate se réunissent pour fêter Dionysos. C’est une fête publique : tout le monde y va. Dans les premières années, on n’a que des chœurs qui chantent pour Dionysos. Dans la 2e année, Aristote nous dit qu’une troupe de théâtre se serait présenté avec comme chef Thespis. Il aurait introduit un répondeur : hypokrites (réponse). Le chœur ne chantait pas tout seul face au publique, mais il avait un répondant, un acteur. Le chœur devient ainsi lui- même un acteur. On n’avait plus uniquement le publique et le chœur qui danse, mais tout à coup quelqu’un qui répond au chœur, surélevé. L’axe est toujours face au publique. Chez Thespis il n’était pas sur une scène, mais sur un char. Eschyle introduit un 2e acteur. Platon nous dit que dans le Symptosium quelqu’un aurait crié : Qu’est-ce que ça a à voir avec Dionysos. L’axe est désorienté, il passe du publique à l’interlocuteur. Le chœur ainsi se détache de l’axe. Cela marginalise le publique et la cérémonie. On a comme un narrateur sur scène. On introduit par la suite un 3 acteur ce qui coupe totalement la dimension processionnelle. Puis chez Sophocle, le chœur disparait peu à peu. Quelques années plus tard, à la fin du siècle, la tragédie disparait. On arrête de créer, on ne met en scène plus que les 3 tragiques. Quand Athènes perd son pouvoir et son indépendance et est intégrée à l’empire macédonien, l’idée du théâtre tragique perd de son intérêt. La comédie continue : avec des acteurs et un chœur. Dans les années 50, les Genevois ont acheté un momie qui contenait un rouleau de Ménandre. On a tout à coup des pièces entière sans chœur, mais avec une note qui met le génitif de chœur : « ici, c’est la place du chœur » (ad libitum). On passe du chœur seul aux acteurs seuls. On se pose toujours la question de la place du chœur. Schlegel : le chœur est une représentation du publique dans la pièce. Ca a beaucoup séduit, parfois ça marche et parfois pas du tout car le chœur reste parfois acteur. On est dans les années 50 avec l’Agamemnon : une année avant la mise en scène. Un des archontes-éponymes d’Athènes, choisit pour les Grandes Dionysies, trois poètes tragiques. Les poètes et les acteurs sont payés par un producteur qui donne de l’argent. C’est un honneur, une grandeur politique mais aussi une punition parce que c’est cher. On a 3 poètes et 3 fois 3 acteurs + les comédies. A l’époque d’Eschyle on a 5 comédies que le doit jouer durant une journée. On doit trouver des poètes mais également des chœurs. Winkler écrit un petit article intitulé le chant de l’éphèbe : chanter et danser est physiquement très demandant. Au carnaval de Bâle on a les chorèges qui portent un masque énorme qui doivent donner le tact. Souvent ces personnes meurent parce qu’il s’agit de vieillards. Se sont donc uniquement des jeunes qui peuvent faire ce genre de tâche. On les appelait voix de bouques : tragisdein. Ces chants étaient un peu roque. C’est un peu l’origine du mot tragédie. Eschyle a joué choriste au début. Aristophane dit que mettre en scène est un métier particulier. Durant la guerre du Péloponnèse, on passait de 5 comédies à 3 comédies. L’Elaphébolion est la période de ce rite processionnel. Il s’agit de la période du carnaval. Les acteurs et les poètes expliquent l’intrigue de chaque pièce avant la mise en scène. Les grands dionysies durent 5 jours. 1. 1. Que des rites : phallophorie (procession phallique), cortège ithyphallique. 2. Sacrifice de taureaux. Dans la religion orphique, Taureau est un des noms de Dionysos. C’est une fête. La viande est issu d’un sacrifice : toujours. 3. Dithyrambes (dithurge=4) Chanson pour Dionysos. Ambes pourrait signifier le pied. Ce sont des chœurs. C’est un concours entre les 10 tributs d’Athènes. Chacun propose 2 chœurs dithyrambiques, un pour les garçons et un pour les hommes. On a encore quelques dithyrambes. On a encore beaucoup de dithyrambes de Pindare. C’est un moyen lucratif qui inclue la rivalité entre les tributs. On a au pied de l’acropole un petit temple de Dionysos avec une statut du Dieu assez archaïque. Les 5 jours était précédé d’une petite procession de cette statut. On l’a portait sur la route vers Eleuterai près de la Béotie, mais toujours Athénien. On avait là-bas un petit temple avec Dionysos. Ce rite servait à ramener ce Dionysos à Eleuterai et le ramener. En fait ils n’allaient jamais jusque là-bas, mais jusqu’à Céramique, le cimetière puis ramène la statut dans le temple près du théâtre. Dionysos peut être définit comme Dieu de l’altérité. On ramène ce dieu dans la ville. Dionysos est le dieu de la folie, dieu des femmes, pas très virile. 2-3. A chacun de ses trois jours étaient représenté d’une tétralogie. Après la trilogie, on a un drame satyrique qui rappelle les origines de la tragédie : une pièce humoristique où le chœur est composé de satyres, les compagnons du Silène et de Dionysos. Souvent ces drames satyriques sont en relation avec ce qui se passe précédemment. On trouve peut de ses drames satyriques. Dans les textes de P. Voelke on trouve toute une série de ces drames satyriques. Protée était un de ces drames satyriques de Loresti. Il nous raconte une histoire tirée de l’Odyssée. Protée est compris dans l’Odyssée. Chaque tragédie était accompagné d’une ou de 2 comédie. 5. A partir du 5e jour, on fait les comptes. Le publique commence par la suite à être payé pour venir assister à la représentation. On n’est pas au cinéma, mais dans un rite. Le public participe à ce rite. L’idée du publique n’est pas de se perdre. Ce n’est pas l’idée du théâtre antique. C’est n’est pas de la littérature dans ce genre. Ce n’est pas à lire. Cela n’isole pas le publique durant la lecture, mais cela le réunit. Le théâtre socialise. Ce n’est pas une vraie drogue. On a remplacé le vin du banquet par la poésie. On a même fait un peu la même chose ce qu’on faisait lors du rite de la boisson. Lorsque les hommes adultes se réunissent, ils doivent jouer le jeu de l’équilibre. On doit ni être sobre, ni être ivre. Cela est représenté avec le vin que l’on coupe avec de l’eau. Au théâtre on a le même principe. On est ailleurs certes mais on doit rester ici. L’illusion dramatique ou épique ne devient jamais trop forte. Ce n’est pas forcément un théâtre de l’identification. Il reste une distance entre le citoyen et le rite. On s’enivre tout en restant citoyen. Aristote : la catharsis. Ceci est un terme médical. On n’enlève rien, mais c’est une réaction physique entre 2 maladies. On a le mélange de deux maladies. Aristote la peur et la compassion du publique qui doit être uploads/Litterature/ textes-essentiels-grecques.pdf
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- Publié le Apv 01, 2022
- Catégorie Literature / Litté...
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