The Gravity of Us Copyright © 2017 Brittainy C. Cherry Tous droits réservés Tou

The Gravity of Us Copyright © 2017 Brittainy C. Cherry Tous droits réservés Tous droits réservés, y compris le droit de reproduction totale ou partielle, sous quelque forme que ce soit, sans le consentement préalable de l’éditeur ou de l’auteur. Toute reproduction constituerait une violation du code de la propriété intellectuelle. Ce livre est un ouvrage de fiction. Les noms, personnages, lieux et événements sont le produit de l’imagination de l’auteur ou utilisés de façon fictive. Toute ressemblance avec des faits réels, des lieux ou des personnes existants ou ayant existé serait purement fortuite. Design de couverture : Quirky Bird Modèle de couverture : Stuart Reardon Photographie de couverture : Arron Dunworth Pour la présente édition : The Gravity of Us Ouvrage dirigé par Isabelle Solal Collection New Romance ® dirigée par Hugues de Saint Vincent © 2017, Éditions Hugo Roman Département de Hugo & Cie 34-36, rue La Pérouse 75116 - Paris www.hugoetcie.fr ISBN : 9782755631630 Dépôt légal : novembre 2017 Ce document numérique a été réalisé par Nord Compo. Roman Du même auteur : The Air He Breathes The Fire Loving Mr. Daniels Art&Soul The Space in Between The Silent Waters À l’amour, et à tous les chagrins qui le rendent si lourd. À l’amour, et à tous les battements de cœur qui le rendent si léger. SOMMAIRE Titre Copyright PROLOGUE 1 - GRAHAM 2 - LUCY 3 - GRAHAM 4 - GRAHAM 5 - LUCY 6 - GRAHAM 7 - ONZIÈME ANNIVERSAIRE 8 - LUCY 9 - GRAHAM 10 - LUCY 11 - LUCY 12 - NUIT DE LA SAINT SYLVESTRE 13 - GRAHAM 14 - LUCY 15 - GRAHAM 16 - LUCY 17 - GRAHAM 18 - LUCY 19 - LUCY 20 - GRAHAM 21 - JOUR DE NOËL 22 - LUCY 23 - RAHAM 24 - LUCY 25 - GRAHAM 26 - LUCY 27 - GRAHAM 28 - LUCY 29 - GRAHAM 30 - THANKSGIVING 31 - LUCY 32 - GRAHAM 33 - LUCY 34 - LUCY 35 - LUCY ÉPILOGUE REMERCIEMENTS À PROPOS DE L’AUTEUR PROLOGUE LUCY 2015 Avant de quitter ce monde, cinq ans plus tôt, maman nous avait légué, à chacune de mes sœurs et à moi-même, un présent. Sous le porche de ma sœur Mari trônait le rocking-chair en bois que maman lui avait donné. Mari avait reçu le rocking-chair parce que maman trouvait qu’elle était toujours en effervescence et s’en inquiétait. Mari était la cadette, et elle avait tendance à toujours craindre de passer à côté de quelque chose dans sa vie, ce qui la conduisait le plus souvent à être incapable de faire des choix et à tout mener de front. – Si tu n’arrêtes pas de te prendre la tête pour tout, tu vas finir par faire un burn-out, ma chérie. Il n’y a pas de mal à lever le pied de temps en temps, lui répétait maman. Le rocking-chair était un moyen de lui rappeler de ralentir et de prendre un peu de temps pour profiter de la vie au lieu de la laisser filer. Notre sœur aînée, Lyric, reçut quant à elle une petite boîte à musique avec une ballerine. Lorsque nous étions enfants, Lyric rêvait de devenir danseuse étoile, mais avec les années elle avait remisé ce rêve. Ayant grandi auprès de maman, qui était une éternelle enfant rebelle, Lyric avait commencé à rejeter l’idée d’une carrière fondée sur la passion. Maman vivait sa vie d’une façon totalement passionnée et, bien souvent, nous ne savions pas comment notre prochain repas arriverait sur la table. Quand il fallait payer le loyer, on faisait les bagages et en route pour une autre aventure. Lyric et maman se disputaient tout le temps. Je pense que ma sœur se sentait responsable de nous toutes, comme si elle devait jouer la mère de sa propre mère. Mari et moi, nous étions petites et libres. Nous adorions cette vie aventureuse, mais Lyric, elle, la détestait. Elle détestait que nous n’ayons pas un endroit fixe qui serait chez nous, elle détestait que maman n’ait pas une vie structurée. Elle détestait cette liberté qui l’emprisonnait. Dès qu’elle en a eu l’opportunité, Lyric nous a quittées pour devenir une avocate de renom. Je n’ai jamais su ce qu’il était advenu de la petite boîte à musique, mais j’espérais que Lyric l’avait conservée. Danse toujours, Lyric, disait maman à ma sœur. Danse toujours. Le cadeau que maman m’a réservé, c’était son cœur. C’était une minuscule pierre précieuse en forme de cœur qu’elle portait au cou depuis son adolescence, et je me suis sentie honorée qu’elle me l’offre. – C’est le cœur de notre famille, me dit-elle. Il se transmet d’une rebelle à une autre. Puisses-tu ne jamais oublier d’aimer à fond, ma Lucille. J’ai besoin de savoir que tu maintiendras notre famille unie et que tu seras là pour tes sœurs dans les moments difficiles, d’accord ? Tu seras leur force. Je le sais, parce que tu es déjà capable d’aimer sans retenue. Les âmes les plus noires elles-mêmes peuvent trouver une certaine forme de lumière dans ton sourire. Tu protégeras notre famille, Lucy, je le sais, et c’est pour cela que je peux vous dire au revoir sans inquiétude. Le pendentif n’a pas quitté mon cou depuis que maman s’en est allée il y a tant d’années, mais en cet après-midi d’été, je le serrais plus fort entre mes doigts tout en regardant fixement le rocking-chair de Mari. Après la mort de maman, Mari avait été tellement ébranlée que toutes les croyances qui lui avaient été inculquées au sujet de la spiritualité et la liberté lui apparaissaient comme des mensonges. – Elle était trop jeune, m’avait dit Mari le jour où maman était morte. Elle croyait que nous étions censées vivre au moins éternellement. – Ce n’est pas juste, dit-elle en pleurant. Je n’avais que dix-huit ans et Mari, vingt. À ce moment-là, nous avions eu l’impression que le soleil s’était éteint, et nous ne voyions pas comment nous pourrions aller de l’avant. – Maktub, murmurai-je en la serrant contre moi. Ce mot, qui signifie « c’est écrit », était tatoué sur nos deux poignets. Rien dans la vie n’est dû au hasard, chaque événement, aussi douloureux soit-il, arrive exactement comme le destin l’a voulu, Certaines histoires d’amour étaient prévues pour durer toute la vie, d’autres juste pour une saison. Ce que Mari avait oublié, c’était que l’histoire d’amour entre une mère et sa fille était là en permanence, indépendamment du cycle des saisons. La mort ne pouvait rien contre ce type d’amour, mais après la disparition de maman, Mari donna libre cours à sa nature profonde, rencontra un jeune homme et s’établit à Wauwatosa dans le Wisconsin, tout cela au nom de l’amour. L’amour. Le sentiment qui pousse les êtres à la fois à s’élever dans les airs et à s’écraser au sol. L’émotion qui embrase les humains et consume leurs cœurs. L’alpha et l’oméga de chaque itinéraire, le début et la fin de chaque voyage. Lorsque je vins habiter avec Mari et son époux, Parker, je savais que cette situation n’était que temporaire, mais je fus complètement prise de court quand je le surpris sur le point de partir, cet après-midi-là. L’été touchait à sa fin et l’air était porteur de la fraîcheur automnale qui attendait, tapie dans l’ombre. Parker ne m’avait pas entendue arriver derrière lui, il était trop occupé à jeter quelques bagages à l’intérieur de sa berline grise. Deux cure-dents pointaient entre ses lèvres serrées et son costume de marque bleu marine tombait parfaitement sur son corps, avec sa pochette pliée dans la poche de poitrine gauche de son blazer. J’étais convaincue que quand viendrait le jour de sa mort, il voudrait être enterré avec toutes ses pochettes. C’était une de ses curieuses obsessions, avec sa collection de chaussettes. Je n’avais jamais vu personne repasser autant de mouchoirs et de chaussettes avant de rencontrer Parker Lee. Il disait que c’était une chose tout à fait normale, mais nous n’avions pas la même conception de la normalité. Par exemple, manger de la pizza cinq fois par semaine était pour moi une chose normale, alors que Parker considérait que c’était un apport inutile de glucides. J’aurais dû me méfier depuis le début. Il avait un grand nombre de signaux d’alarme. Un homme qui n’aimait pas la pizza, les tacos ou traîner en pyjama le dimanche après-midi n’était pas quelqu’un qui aurait dû croiser mon chemin. Il se pencha sur son coffre et entreprit de déplacer ses valises pour ménager plus d’espace. – Qu’est-ce que tu fais ? Il fit un bond en entendant ma voix et se cogna sur le capot. – Putain ! Il se redressa en se frottant la nuque. – Bon sang, Lucy. Je ne savais pas que tu étais là. Il se passa les mains dans ses cheveux blond foncé avant de les glisser dans les poches de son pantalon. – Je croyais que tu étais au travail. – Le père des garçons est rentré plus tôt, uploads/Litterature/ the-elements-tome-4-the-gravity-of-us-brittainy.pdf

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