AAARGH Septembre 2010 LES AVENTURES D'UN GROS PLEIN DE SOUPE Depuis quelques mo

AAARGH Septembre 2010 LES AVENTURES D'UN GROS PLEIN DE SOUPE Depuis quelques mois, on nous corne aux oreilles les splendides bienfaits que nous retirerions de la lecture de Sarkozy, Israël et les Juifs écrit par un gros plein de soupe que nous connaissons bien, depuis longtemps, un certain Blanrue. Ce type-là se fait passer pour un historien. Il le clame à tous les horizons. Il n'est pas le seul, me dira-t-on. Certes, il y a toujours des degrés dans l'imposture mais les ambitions l'ont fait grimper assez loin. Historien, il n'est pas, à aucun titre. C'est un polygraphe indifférencié, un pisseur de copie, un mercenaire de la pluplume. Pourtant, il écrit et même il publie. Des livres ? Pas réellement, mais plutôt des masses gélatineuses de copiés-collés. Il n'est ni le seul ni le premier, à l'évidence. Il existe toute une petite industrie de cette charpie plus ou moins sanieuse. Pour ne mentionner que des gens qui pourraient passer pour des affidés, citons Alain Soral, Jean Robin, Hervé Ryssen et d'autres qui copient-collent sur un rythme industriel. Blanrue les imite et travaille à la chaîne, par exemple dans Le monde contre soi: anthologie des propos contre les juifs, le judaïsme et le sionisme (Paris, Blanche, 2007) dont il existe déjà une bonne douzaines de prototypes. Lorsque son imprimante ne crache pas du copié-collé, il se lance dans des sujets extrêmement excitants: le confesseur du comte de Chambord, la vraie mort de Louis XVII, Jeanne d'Arc, le suaire de Turin, les "dessous du surnaturel", Carla et Nicolas, Kerviel, la princesse Diana, Gaston Dominici... Tous sujets qui trouvent régulièrement place dans les mensuels de gare dédiés à l'«Histoire», que je suis bien obligé de mettre ici entre guillemets puisqu'elle est à toutes les sauces. Ce sont surtout des sujets qui "vendent, se vendent", qui peuvent rapporter gros et c'est cela qui attire la convoitise du gros plein de soupe. Diana, Carla, ça peut faire "tilt", rapporter le gros lot. Et, suprême raffinement, il se fait qualifier d'"historien à succès" par la radio iranienne ! Il se présente ainsi lui-même : « Historien, spécialiste des mystifications passées et présentes ». C'est nous, naïfs lecteurs, qu'il cherche à mystifier. Depuis qu'il a quitté l'enseignement privé tenu par d'avares ratichons, Blanrue s'est senti pousser des ailes. Il a même essayé de s'établir comme un de ces nababs qui passent la moitié de leur temps dans les grands hôtels de Venise. Il a fini par comprendre que ça coûtait trop cher : voir son blog http://venisepourtousetpourpersonne.blogspot.com/ (En revanche, la visite de http://www.blanrue.com/ n'apporte rien.) Le blog vénitien est extrêmement saladique, égocentré, vaguement érotisé, bref ça ne casse pas trois pattes à un canard. Venise en a vu d'autres ! La chose s'est arrêtée d'elle-même en septembre 2009, rendue probablement obsolète par la fusée Sarkozy-et-les-juifs qui doit propulser Gros Plein de Soupe vers de nouveaux espaces intersidéraux, pour ne pas dire intersidérants. La caractéristique de gens comme Blanrue, et il n'est pas le seul dans son cas, est la conviction qu'ils ont qu'il existe une recette du succès, du best-seller comme disent les gougnafiers dans leur jargon. Il faut que se réalise une subtile alchimie entre le sujet people, toujours pipol, le coup de patte et la maîtrise de l'écrivant et — c'est l'essentiel, — le moment, la redoutable combinaison astrale qui va faire le choix entre le livre qui va dépasser les 100.000 en un rien de temps, et les nanars, tout semblables à l'autre, qui vont rester dans les vitrines, à prendre la poussière. Il y a longtemps qu'il cherche la combinaison. Cette ambition, dans le fond est légitime. On pourrait citer des floppées de plumitifs remués par le même virus. Certains même touchent le jackpot ! Et dégouttent les autres. Cette fièvre poussait Balzac à écrire comme un damné. Alors pourquoi pas moi ? se lamentent les taraudés de la martingale. "Il a fondé en 1993 le Cercle zététique, association sceptique à but non lucratif se proposant d'enquêter avec méthode sur tous les sujets relevant de l'extraordinaire, tant en science qu'en histoire. Il a été directeur de publication des Cahiers zététiques" (Wikipedia.) Sauf que la zététique est sortie tout armée du cerveau d'un physicien, enseignant à l'Université de Nice, qui s'appelle Henri Broch. Le train passait, le gros plein de soupe est monté dedans. Au bout de dix ans, il en est descendu pour aller se restaurer au buffet de la gare. C'est tout simple. Pas besoin de nous baratiner. Les choses auraient pu continuer ainsi. Il aurait pu continuer, lors de rencontres épisodiques, dues à un mauvais hasard, à nous assommer de sa prétention, de son abyssale ignorance et de sa mauvaise foi punique, s'il n'avait fait encore une fois un rêve. Voyant, comme nous tous, que l'opposition au révisionnisme historique ne cesse de reculer, jusqu'à se retrouver dans une fâcheuse posture, il a cru sentir venue l'heure du triomphe, de la victoire du révisionnisme sur ses adveraires terrassés, celle de la descente des Champs Elysées. Lui qui n'avait jamais participé à ce combat, qui n'avait jamais pris le moindre risque, qui avait toujours observé les choses du plus loin possible, s'est dit, dans le secret de sa soupente, que l'heure de gloire allait sonner et qu'il fallait bien un petit malin pour tirer les marrons du feu. "Pourquoi pas moi ?" se dit-il en se mirant dans la glace de son armoire normande. Il se mit à préparer fébrilement un nouveau livre, consacré au professeur Faurisson, qu'il s'agira de sortir au moment où ... Toujours la question du "moment où" qui détermine l'accession au rand de "best-seller"... Pour le moment, Gros Plein de Soupe prend ses marques, balance Sarkozy et lance une pétition en faveur de l'ultracatholique-nazebroque-vichyste "père de huits enfants" Reynouard qui a réussi à se faire mettre en cabane. L'intérêt de Reynouard, c'est qu'il a toujours été hostile au révisionnisme rationaliste, athée et matérialiste produit par l'officine Faurisson. Gros Plein de Soupe voudrait aussi éliminer sinon Faurisson, du moins ceux qui ont travaillé avec lui depuis trente ans. Sa tête et ses chevilles enflent dangereusement. Nous ne pouvons pas rester silencieux plus longtemps. Il y a imposture et le révisionnisme demande le dévoilement des impostures. C'est un vulgaire sioniste qui s'est chargé de faire le travail. Un improbable "saidchomsky", dont nous ne savons rien, sinon qu'il appartient à nos ennemis, qui s'est fendu d'une analyse des plagiats de Gros Plein de Soupe, qui hurle de douleur sous la force et le nombre des piqures. Il prétend que si on cite un auteur que l'on pille, ce n'est plus du plagiat. Mais si, mon gros, chaque citation doit être identifiée et référencée. Sinon, c'est du plagiat. Sans remonter à Schwarzbart, demande à Attali, Thierry Ardisson, Régine Desforges, Bernard-Henry Lévy (spécialiste tout-terrain), Michel Le Bris, Alain Minc évidemment, Cholokhov, et plus proche de Blanrue, Bernard Lugan, historien archéo-colonial de l'Afrique. J'irai jusqu'à dire que c'est une pratique généralisée. Ayant eu l'occasion, il y a longtemps, d'examiner les thèses qui avaient été soumise à l'approbation de la Sorbonne au sujet de l'agriculture viêtnamienne, j'ai constaté que la moitié au moins de ces écrits (dactylographiés et non publiés) se recopiaient les uns les autres. Les directeurs de thèse n'étant pas spécialistes de la question, n'étaient pas en mesure de se rendre compte de l'étendue de ces plagiats. Il semble que le phénomène ait encore pris de l'ampleur, un peu dans toutes les disciplines. C'est la consolation de Gros Plein de Soupe de savoir qu'il n'est pas tout seul à recopier les copains. C'est même une industrie florissante. Voir le blog de Jean-Michel Darde : http://archeologie-du-copier-coller.blogspot.com/2010/04/1ere-mise-en-ligne- de-ce-texte-12-avril.html (1) Il est évident que le développement rapide de l'internet a immensément étendu le domaine du plagiat. Mais il aide aussi à l'identifier. Il reste à pointer les occurrences et c'est ce qu'a fait le "saidchomsky". Nous ne contresignerons pas tout ce que dit ce sionard mais le résultat est incontournable et Gros Plein de Soupe peut glapir comme un cochon qu'on égorge, c'est sa façon de travailler qui est exposée comme un vulgaire plat de côtes. Il n'a qu'à s'en prendre à lui-même. Serge Thion 29 août 2010 Signalons qu'à la date du 20 août 2010, Gros Plein de Soupe a réagi aux piqures infligées par l'horrible sionard Saidchomsky. Ça convaincra peut-être quelqu'un ? Lire: http://sarkozyisraeletlesjuifs.blogspot.com/search?updated-max=2010-08- 21T16%3A29%3A00-07%3A00&max-results=30 1 Pour lutter contre la pratique du « copier/coller », les 12 établissements d'enseignement supérieur de l'Académie de Lyon se sont équipés d'un outil qui détecte automatiquement le plagiat dans les devoirs des étudiants. Les étudiants ont aujourd'hui massivement recours au plagiat pour rédiger leurs travaux. Une enquête menée par l'Université de Lyon (plus de 100 000 étudiants) sur les comportement de documentation et de plagiat révèle ainsi que 4 jeunes sur 5 ont recours au « copier/coller ». Les répondants, majoritairement masculins, sont issus des filières scientifiques, notamment des écoles d'ingénieurs. Quant aux enseignants, ils sont 9 sur 10 à être confrontés au problème du plagiat sur Internet dans uploads/Litterature/ thion-paul-eric-blanrue-grand-fumiste.pdf

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