Vade-mecum (« Sois toujours avec moi ») du candidat au DNB de français (petits

Vade-mecum (« Sois toujours avec moi ») du candidat au DNB de français (petits conseils à l’usage des candidats, à conserver et compléter durant le cursus scolaire). Voici quelques petits rappels des notions propres à la matière « français » que vous devez connaître parfaitement pour comprendre les consignes et y répondre. Ces rappels, si vous y prêtez bien attention, vous seront très utiles pour être au clair sur le minimum vital. Cette feuille vous renvoie à vos cours et aux petits bilans pour de plus amples détails, ainsi qu’à votre manuel. I METHODOLOGIE • Convocation et pièce d’identité : Ayez-les sur vous le jour de l’épreuve ! (Elles seront systématiquement vérifiées). • Temps : Courez avec la montre ! Faites bien attention au temps qui vous est imparti pour chaque épreuve et faites en sorte de toujours vous ménager un temps de relecture. • Ordre et durée des épreuves : Lecture, réécriture, dictée (1h30), pause (15 minutes), écriture (1h30). • 1/3 temps : Lecture, réécriture, dictée (2 heures), pause (15 minutes), écriture (2 heures). • Consignes : Relisez plusieurs fois toutes les consignes, elles sont là pour vous guider et vous indiquer les tâches à réaliser. • Questions de lecture : N’y répondez pas avant d’en avoir lu l’ensemble une première fois, et lu et relu le texte. Elles ne sont pas conçues pour vous piéger, mais au contraire pour vous aider à construire le sens du texte. De plus, elles s’enchaînent. Aussi, avant de répondre à une question, regardez bien ce que vous avez répondu précédemment. Les mots y sont soigneusement choisis, en particulier les verbes : « relever », « citer », « justifier », « expliquer »... Enfin, ne répondez pas deux fois la même chose : deux questions différentes attendent deux réponses différentes ! • Grammaire : Ce sont les normes, les règles d’écriture adoptées et fixées afin que la langue soit à peu près stable et recevable pour tous (sinon on ne se comprendrait plus !). • Orthographe : C’est l’art de bien écrire selon la norme adoptée par un ensemble de locuteurs en un temps et un lieu donnés. Pour les règles de base, reportez-vous au Bled ou à l’ORTH (à votre disposition au collège). • Conjugaisons : C’est l’art de donner des terminaisons aux verbes, en fonction du nombre, de la personne, du temps et du mode. • Réécriture : On vous demande en général de modifier soit les sujets, soit les temps, soit le genre, soit le nombre. Ne changez que ce qu’on vous demande ! 1 • Recopiage : Vous gagnerez déjà quelques points, et c’est loin d’être négligeable, à recopier sans faute. En effet, dans ce genre d’exercice tout n’est pas à changer ! • Ecriture : Le texte qui vous sera demandé répondra à un genre précis et mêlera toujours différentes formes de discours (comme en lecture). Le nombre de lignes exigé n’est pas toujours précisé, mais écrivez au moins trente lignes, c’est ce qu’on vous demande depuis la sixième ! Soyez généreux : les textes trop courts ne développent pas bien les sujets ! • Brouillon : Vous avez au moins le temps de faire le plan de votre texte. Prenez soin de rédiger entièrement le début (introduction) et la fin (conclusion) ! • Majuscules / minuscules / ponctuation : C’est le minimum du minimum vital ! Vous mettrez très en colère le correcteur qui constatera ces oublis très fâcheux, ne serait-ce que pour la clarté et la lisibilité. • Paragraphes : Quoi que vous écriviez, il faut absolument que vous aériez votre texte et que vous en mettiez en valeur la progression par des paragraphes (alinéas et sauts de ligne). • Lisibilité et propreté : C’est la moindre des politesse pour le correcteur qui a de nombreuses copies à lire et qui, de toute façon, n’est pas là pour déchiffrer des hiéroglyphes ! Votre texte doit être un message clair. • Relecture : Relisez-vous en fonction de vos difficultés habituelles. Indispensable. II LECTURE • Paratextes (titres, auteurs, dates, chapeaux…) : ils sont de précieux indices de lecture, lisez-les avant de lire le texte lui-même. Mais, attention, quand on justifie une réponse, on cite en général le texte, non pas les paratextes. • Contexte : c’est l’ensemble des conditions d’écriture (époque, lieu, auteur, genre…) dont il faut évidemment tenir compte pour une bonne compréhension du texte. • Typographie : il se peut qu’on vous demande de commenter les caractères gras, italiques, soulignés, les guillemets ou les parenthèses… A vous de voir selon le contexte. • Emetteur ou énonciateur : celui qui produit un message, un énoncé. Selon le genre auquel on a affaire, on parle de locuteur (et d’interlocuteur quand deux personnes échangent), d’auteur, de compositeur, d’écrivain, de poète, de dramaturge… • Récepteur : celui qui reçoit un message, un énoncé. • Enoncé : c’est le produit de l’énonciation, quel que soit le message envoyé (énoncé écrit, oral ou images), ce que nous recevons en tant que récepteurs. 2 • Enonciation : c’est l’acte même par lequel se produit un message, quel qu’il soit (énoncé écrit, oral ou images). Acte de création d’un énoncé. • Situation d’énonciation : c’est la situation (émetteur, récepteur, lieu, date, circonstances) dans laquelle se produit un énoncé. • Enoncé ancré dans la situation d’énonciation : c’est quand l’acte de production de l’énoncé (énonciation) est très présent, marqué dans le texte et qu’il faut donc l’avoir élucidé pour comprendre le sens. « Je trouve que ce tableau est très beau ! » • Enoncé coupé de la situation d’énonciation : c’est quand l’acte de production de l’énoncé (énonciation) n’apparaît pas dans le texte. A la limite peu importe l’émetteur, le récepteur, le lieu, la date et les circonstances de production de l’énoncé, on n’en pas besoin pour comprendre le sens. « Victor Hugo naquit en 1802. » • Genres : c’est un classement littéraire des textes. Récit ( nouvelle, roman, conte, légende, biographie, autobiographie, journal intime…) Poésie ( poème extrait d’un recueil, chanson lyrique ou engagée…) Théâtre ( tragédie, comédie, tragi-comédie, humour, absurde…) Documentaire ( article de presse, article de dictionnaire, documentaire…) Epistolaire (correspondance par lettres ou mails ou …) Essai (critique, plaidoyer (pour), réquisitoire (contre)…) • Visée : C’est ce que vise globalement l’émetteur d’un message : la visée (ou but) peut être narrative, descriptive, informative, explicative ou argumentative. • 6 formes de discours : narratif, descriptif, informatif, explicatif, injonctif, argumentatif, qui correspondent à une intention de l’émetteur et à une forme particulière : raconter, décrire, informer, expliquer, donner des ordres (ou conseils), convaincre. Ces formes de discours sont presque toujours mêlées, les séquences se succédant dans un même texte. Pour expliquer par exemple le fonctionnement d’un four électrique, on va devoir à la fois décrire, expliquer et peut-être raconter (et donc utiliser 3 formes de discours). • Paroles rapportées (ou discours rapporté ou style) : 4 façons de rapporter des discours : direct (dialogue, monologue), indirect ou indirect libre, récit de paroles (= discours narrativisé). • Registres (ou tonalités du texte) : lyrique, humoristique, tragique, comique… • 3 niveaux de langue : soutenu, courant, familier. • Figures de style : les procédés qui augmentent le sens (p.404 à p. 409 du manuel). Figures d’analogie (ressemblance) : comparaison, métaphore, personnification… Figures de construction : parallélisme, chiasme, antithèse, énumération… 3 Figures d’insistance : répétition, anaphore, amplification… Figures de l’ironie : euphémisme, litote, antiphrase… Notions propres au discours narratif • Auteur : personne ayant produit un texte. • Narrateur : celui (personne fictive) qui raconte. • Personnage : acteur des événements racontés. • Autobiographie : la propriété narrative de l’autobiographie est de réaliser l’équation : auteur = narrateur = personnage. • Histoire (ou fiction) : un début, une série d’actions et une fin (que l’on met en valeur avec le fameux « schéma narratif »). • Narration : façon de raconter. • Récit : ensemble de l’histoire (ou fiction) et de la narration. • Ordre du récit : un récit peut respecter l’ordre chronologique des événements ou s’en jouer au contraire pour différentes raisons en procédant à des retours en arrière (flash-back) ou à des projections dans le futur (anticipation). • Rythme du récit : un récit peut raconter en temps réel (scène), accélérer (résumé, sommaire ou ellipse), ralentir ou faire des pauses (description, portrait). • Point de vue narratif : un récit peut être fait du point de vue d’un personnage (focalisation interne), du point de vue d’un narrateur simple observateur (focalisation externe) ou qui sait tout, omniscient (focalisation zéro). • Indicateurs ou indices de lieux (spatiaux) : tous les éléments du texte qui permettent de situer l’action dans l’espace. • Indicateurs ou indices de temps (temporels) : tous les éléments du texte qui permettent de situer l’action dans le temps. Notions propres au discours descriptif • Désignation : c’est la façon dont les éléments de la description sont nommés. • Caractérisation : c’est la façon dont les éléments de la description sont décrits, détaillés par des adjectifs, des compléments du nom, des uploads/Litterature/ vade-mecum-dnb-version-al-2 1 .pdf

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