Composé dès 1874, L'Art poétique fut considéré comme un manifeste symboliste lo
Composé dès 1874, L'Art poétique fut considéré comme un manifeste symboliste lorsqu'il parut 10 ans plus tard dans Jadis et Naguère. Toujours soucieux de rester indépendant, Verlaine en minimisa l'importance, déclarant que ce n'était "qu'une chanson après tout. En réalité il ne prétendait pas faire école mais définissait sa conception personnelle de la poésie. Poème (L'Art Poétique est la treizième pièce de Jadis et Naguère) Résumé - Pourquoi la préférence de l'impair C'est une caractéristique de la poésie Verlainienne déjà présente dès les Poèmes saturniens. On trouve des poèmes rythmés de cinq ou sept syllabes tantôt en isométrie, tantôt en hétérométrie (alternance de mètres pairs et impairs) comme dans chanson d'automne (4/3). II- L'Art poétique, théorie et pratique. L'Art poétique ne se contente pas d'énoncer un certain nombre de préceptes mais il les met en musique et les illustre par le biais du rythme, des sonorités, du lexique et de la rime. - Un poème didactique. Verlaine énumère un certain nombre de règles, " De la musique avant toute chose", " préfère l'impair ", " l'indécis au précis", " De la musique encore et toujours ". - Une œuvre polémique En dehors de la leçon de poésie, c'est un texte polémique à travers les strophes V, VI, VII qui attaque la poésie spirituelle du des XVIIe et XVIIIe, la poésie romantique du XIXe et la poésie parnassienne. Verlaine tourne en dérision les effusions lyriques d'un Lamartine ou d'un Musset et la poésie parnassienne à travers l'un de ses principaux représentants, Théophile Gautier. A la précision de la couleur d'un Gautier, Verlaine préfère le contraste, la demi-teinte. Verlaine estompe les formes et les couleurs, privilégiant le flou seul capable de susciter toutes sortes de confusions. La rime. Si Verlaine conserve la rime, il ne la place pas au-dessus de tout. Si la rime est, pour lui, une parure nécessaire dont on ne peut se passer, on ne doit pas en abuser. Il affaiblit son effet d'écho trop répétitif par des assonances et des allitérations qui répartissent les échos phoniques à l'intérieur des vers, " Plus vague et plus soluble que l'air ", allitérations en l et pl, " Par un ciel d'automne attiédi, assonance en ie. La rime n'est plus qu'un des multiples éléments sonores dont il dispose pour traduire ses impressions. . La méprise. L'art de la méprise consiste à créer une confusion dans le langage, de façon à mêler étroitement le dit et le non-dit. CONCLUSION. L'Art poétique n'est pas un traité de poétique mais plutôt un bilan, un regard porté sur une esthétique en évolution constante. C'est un traité trop marqué par la personnalité de Verlaine, par son style pour être impassible et faire figure d'Art poétique. L'Art poétique est la poésie de l'éphémère à l'opposé de tout dogmatisme. La Musica La ricerca dell’unione tra poesia e musica è un ideale estetico che ha segnato tutta la storia della poesia e che in varie epoche si è concretizzato in forme artistiche importanti, componimenti poetici dedicati al canto o pensati per imitare la musicalità attraverso la sonorità della parola. Ma è col romanticismo che questa ricerca tocca la sfera dei contenuti spirituali e filosofici più profondi. Essa diventa la rappresentazione di quell’indistinto che è al centro dell’estetica romantica, inteso come rivelazione dello Spirito. Sostituendo i concetti tipicamente romantici, per altro molto importanti nella formazione dei simbolisti francesi, con i nuovi temi della ricerca estetica di fine ottocento - l’inconscio, l’ignoto, la lingua dell’anima [vedi Rimbaud ] - non è difficile comprendere come l’idea romantica abbia potuto trasfondersi totalmente nella concezione poetica simbolista. La musica, che per i romantici era lo strumento dell’unione con lo Spirito assoluto, qui - capovolta la prospettiva da un Infinito “esterno” a un infinito “interiore” - rimane la lingua privilegiata attraverso cui l’anima del poeta può comunicare agli uomini ciò che ha colto nella propria profondità, e che le parole del linguaggio “letterario” ufficiale non potrebbero mai esprimere («E il resto è letteratura» - v. 36). L’Indeciso (unito al Preciso) La sfumatura (in francese «nuance») è il termine centrale della poetica simbolista. Esso rappresenta il capovolgimento in senso psicologico ed estetico dell’atteggiamento romantico teso ad esaltare la drammaticità dei contrasti e delle passioni. Se l’oggetto dell’indagine poetica è l’indistinto e indicibile abisso dell’interiorità pre- cosciente, l’atteggiamento di chi persegue questa indagine - che è soprattutto ascolto - non può che essere quello del silenzioso abbandono semi-cosciente, quel saper cogliere l’immagine che si svela con la “coda dell’occhio” più che con l’eroismo della volontà. Da qui, l’importanza delle sfumature più impercettibili e sottili, la cui fragilità è il correlativo della profondità su cui si aprono, come miraggi passeggeri. E ancora una volta, l’immagine più adatta a rappresentare l’incantesimo dell’evanescente apparizione della profondità, è di tipo musicale: la sottile differenza tra il timbro dell’oboe e quello del flauto (v. 16). Il verso è lo strumento del poeta. Esso riassume nella sua forma tutte le intenzioni espressive enunciate dal programma verlainiano: Dev’essere dispari e a tal fine fa’ l’abitudine 1 all’Impari, vago e solubile nell’aria cioè composto da un numero dispari di sillabe (la sillaba è l’unità di misura della metrica poetica) poiché ciò favorisce la sensazione di incompletezza e di sospensione del ritmo che crea vaghezza e indeterminatezza. Non deve contenere troppe rime; meglio l’assonanza, che favorisce la musicalità della parola: La poesia “arte poetica” di Verlaine è un vero e proprio manifesto di poetica, nel quale l’autore esprime la propria idea sulla poesia, ispirandosi all’opera di Orazio (ars poetica), della quale mantiene anche la parola “lima”, da “labor limae”. La lirica è composta da nove quartine, dai versi in lunghezze differenti. Il poeta afferma che la poesia dovrebbe essere musicalità, quindi non dal ritmo regolare e cantilenante. Egli cerca la fluidità, l’irregolarità, quindi non ama le consonanze, la assonanze, e le rime, che definisce “quel gioiello da un soldo che suona vuoto e falso sotto la lima”. Inoltre l’autore è convinto che la poesia debba essere allusiva,non oggettiva, matematica e troppo chiara; sebbene usando un lessico scelto e ricercato, non bisognerebbe quindi mai essere mai troppo diretti o espliciti, in modo che ognuno possa interpretare da solo il messaggio che l’autore vuole trasmettere. La poesia deve essere come una “sfumatura”, nella quale si mescolano le riflessioni e le idee, rendendo gli scritti meno enfatici e quindi più emozionanti e personali. Il poeta in questa poesia afferma anche che bisognerebbe evitare lo sfoggio di intelligenza (arguzia assassina), la falsità ed il sarcasmo cattivo, per scrivere così testi freschi e frizzanti, che si diversificano dalla “letteratura”. COMMENTAIRE COMPOSÉ L'Art poétique de Verlaine représente en 1884, date de sa publication, un manifeste symboliste L'Art poétique : une réaction contre une certaine conception de la poésie Verlaine rejette d'abord, à la strophe 5, la poésie spirituelle du XVIIIe siècle : " Fuis du plus loin la Pointe assassine, L'Esprit cruel et le Rire impur. " (v. 17-18) La " Pointe assassine " désigne ici les tours ironiques de la poésie satirique. On pense aux épigrammes [ce sont de petits poèmes satiriques] de Boileau ou de Voltaire. La cruauté de la raillerie (" Pointe assassine ", v, 17; " L'Esprit cruel ", v. 18), son caractère trop rationnel, sont pour Verlaine aux antipodes de la vraie poésie. Le rire, conséquence du mot d'esprit, est rejeté comme " impur " (v. 18). L'aspect grandiloquent, déclamatoire de la poésie romantique (XlXe siècle) est aussi condamné : " Prends l'éloquence et tords-lui son cou ! " (v. 21) Les effusions lyriques de Lamartine ou de Musset, la poésie à message de Hugo manquent pour Verlaine de naturel. Mais l'Art poétique est essentiellement une critique de la poésie parnassienne attaquée surtout à travers un de ses principaux représentants, Théophile Gautier. Le titre même du poème (Art poétique) prend l'allure d'une riposte : L’Art de Gautier éludait dans son titre toute référence à la poésie et prenait pour modèle les arts plastiques. A l'opposé, Verlaine assimile d'emblée la poésie à la musique (v, l ). Si Gautier privilégiait la couleur et le contraste (cf. explication de L Art, p. 6), Verlaine préconise l'emploi de la " Nuance " (v. 13-14); son idéal est la " chanson grise " (v. 7), c'est-à-dire une poésie en demi-teintes, capable d'éveiller toutes sortes de confusions. Alors que Gautier recherchait le trait précis, la netteté des contours, Verlaine n'aspire qu'à les estomper en cultivant le flou, l'opacité : " C'est des beaux yeux derrière des voiles, C'est le grand jour tremblant de midi. " (v. 9,10) L'un affectionne les matières dures, solides (marbre, bronze, agate); l'autre préfère toutes les formes de l'inconsistance, comme l'indique la double référence à l'eau et à l'air pour évoquer de façon imagée le vers impair : " Plus vague et plus soluble dans l'air. " (v. 3) En s'en prenant à la rime, Verlaine s'attaque encore à cet autre éminent représentant du Parnasse qu'est Banville. Ce dernier avait, en effet, réduit la poésie à un pur jeu formel en affirmant que la rime est tout le uploads/Litterature/ verlaine-art-poetique.pdf
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- Publié le Jui 20, 2021
- Catégorie Literature / Litté...
- Langue French
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