Vingt-quatre heures de la vie d’une femme Partie 1 : p. 15 – p. 31 Un homme fra

Vingt-quatre heures de la vie d’une femme Partie 1 : p. 15 – p. 31 Un homme français que décrit le narrateur comme étant parfait a pris une chambre dans l’hôtel du Grand Palace. Durant son séjour, il passe du temps avec Mme. Henriette, une femme mariée. Le soir où il a quitté, après un seul jour, Henriette a disparu et a laissé une lettre. Elle avait abandonné son mari qu’elle connait depuis trente ans et avec qui elle avait deux enfants pour l’homme qu’elle n’avait rencontré qu’un jour avant. Bizarre… Cela suscite une discussion dans la pension - Tout le monde (les 2 couples d’époux) attaquait Henriette. Les couples pensaient qu’Henriette parlait à l’homme depuis longtemps et qu’il était seulement venu pour finaliser les détails de la fuite. Ils refusent de croire que c’est un coup de foudre. Les hommes italien et allemand se sont énervés, ils trouvent que ce n’est pas possible que leurs femmes soient dans cette situation de « coup de foudre », et que le narrateur n’a pas le droit d’avoir une opinion sur ce que pensent les femmes car il est célibataire. La femme allemande ajoute à cette idée en disant qu’Henriette est une « nature de gourgandine », c’est-à-dire qu’elle a fait ça à elle-même - Le narrateur pensait que c’est un coup de foudre. Il dit que cette attraction n’était pas de la volonté d’Henriette, que c’était plus fort qu’elle - Mrs. C interrompt la discussion. Elle demande au narrateur si Henriette a été séduise sans même le vouloir. Le narrateur l’affirme. Mrs. C lui demande donc pourquoi il y a encore des tribunaux si toutes les décisions ne sont pas contrôlées, et les crimes sont acceptés si non-justifiés et hors de contrôle. Elle pose cette question rhétorique pour souligner le fait que tout crime peut susciter des excuses, et cela n’empêche que ce Lieu : Petite pension à la Riviera (Cote d’Azur) Temps : 1904 Personnages :  7 personnages de différents pays dans une même maison - Le narrateur - Un couple italien - Un couple allemand - Un Danois - Mrs. C, une vieille dame anglaise  Mme. Henriette  L’homme français Statut interne  Le narrateur est un personnage Point de vue interne  il décrit ce qu’il voit et ce qu’il ressent constitue un crime. Elle demande aussi si le narrateur trouve acceptable le fait qu’Henriette ait quitté son mari et ses enfants pour un homme qu’elle ne connait seulement pour un jour, et que cette dernière peut être excusée - Le narrateur répond que les tribunaux jugent les autres pour maintenir les bonnes mœurs de la société, mais qu’il n’est pas un tribunal. Il cherche à excuser Henriette plutôt qu’à la juger. Il explique qu’il n’est pas dans la position de juger Mme. Henriette, mais qu’il a pitié pour elle car malgré le fait qu’elle se soit échappée contente, il sait qu’elle le regrettera le lendemain. Il informe Mrs. C qu’il n’a plus aucun respect envers Henriette, mais qu’il lui parlerait s’ils se rencontrent dans l’avenir. Le narrateur arrive à convaincre Mrs. C. Ils se serrent la main. Impressions du lecteur : Cette première partie du roman est remplie d’action. Le fait que l’homme soit venu pour une si courte période avant de quitter, et qu’il ait pu séduire une femme mariée après deux ou trois conversations, créé du suspense en inquiétant le lecteur. Cet homme décrit comme étant parfait par le narrateur semble avoir un côté plus sombre en lui. Cela permet au lecteur de former des hypothèses de lecture. Ensuite, la discussion agressive dans la maison de la Riviera captive le lecteur qui est intéressé par les arguments de chaque personnage. Le drame et les critiques accumulent un sentiment d’excitation et de motivation chez le lecteur qui, après ce débat chargé d’une infinité d’émotions, est captivé par la lecture du livre et n’hésite pas de la poursuivre. Hypothèses de lecture : - L’homme est l’antagoniste de l’histoire. Il va torturer Mme. Henriette comme il l’a fait avec d’autres femmes, qui étaient attirées par lui grâce à son charme - Les femmes allemande et italienne vont tomber dans le même piège - A la suite, le narrateur tentera de retrouver cet homme malicieux, ainsi que Mme. Henriette. Il sera aidé de Mrs. C qui elle aussi avait vécu des mésaventures similaires à son époque. p. 23 : « cette petite Mme. Bovary » : Mme. Henriette est comparée au personnage du roman de Gustave Flaubert. Elle quitte son mari pour un autre homme qu’elle vient à peine de rencontrer, comme Emma Bovary a trompé Charles, son époux, à cause de son malheur. Partie 2 : p. 32 – p. 58 Mrs. C parlait avec le narrateur beaucoup plus souvent post-discussion, alors qu’elle ne parlait pas beaucoup auparavant. Les couples agissent bizarrement et sont plus éloignés de lui qu’ils l’étaient pré-discussion. A chaque fois que Mrs. C et le narrateur parlait, la vielle femme mentionnait Mme. Henriette. Après quelques jours, le narrateur annonce à la dame anglaise qu’il quittera le surlendemain. Cette dernière semblait presque triste de le voir quitter, elle voulait encore lui parler. Ce soir même, elle lui envoya une lettre depuis l’hôtel lui annonçant qu’elle désirait lui raconter une histoire qui lui est passée depuis quelques années qu’il trouverait peut-être intéressant, et elle lui demanda de la rencontrer le lendemain après le diner. Le lendemain, le narrateur se dirigea vers la chambre de Mrs. C, qui était entièrement sombre lorsqu’il y rentra. Mrs. C raconte son histoire au narrateur ; c’était la première fois qu’elle la racontait à quelqu’un, et elle choisit de la raconter à un étranger, car sa passion pour la défense de son opinion envers Mme. Henriette la fascinait. Elle annonce qu’à ses quarante ans, son mari est mort de problèmes de foie, ce qui bouleversa sa vie. La veuve déprimée décida de voyager autour de l’Europe pour profiter de son temps. Elle restait silencieuse, et était particulièrement intéressée par le Casino, où elle allait très souvent. Ainsi, elle y va et y observe les mains des joueurs de hasard, qu’elle décrit si humainement comme s’ils étaient vivants. Un soir, elle vit des mains parfaites, qu’elle décrivait avec une telle passion qu’on penserait qu’elle en était amoureuse. Elle remarqua que ses mains appartenaient à un homme aussi parfait que ses mains dans ses vingtaines, qui, malheureusement, perdait le jeu de hasard qu’il jouait. Mrs. C observait sa défaite. Elle eut le sentiment qu’il allait mourir, parce qu’il n’avait plus d’argent dans ses poches. Alors, lorsqu’il sortit du bâtiment, elle le suivit. Impressions du lecteur : Le rythme de ce passage est beaucoup plus lent que celui qui le précédait. Les mains et d’autres membres du corps était décrits avec détail et précision. Des personnifications, des comparaisons et des métaphores ont été employées par l’auteur pour attribuer à ces éléments des attributs humains. Cela pouvait avoir comme raison de fasciner ou d’attirer le lecteur. A ma surprise, c’est le cas. Cependant, je trouve cette description un peu bizarre, et il devrait y avoir une autre raison. La fin de l’extrait est pleine de suspense et illustre une scène dramatique : un homme inconnu et désespéré s’échappe au beau milieu de la nuit, suivi par une veuve obsédée par ses mains. Je me demande bien quelle est la suite de ce récit fascinant de la vie de Mrs. C, et quel serait le lien entre cette expérience et les évènements qui se déroulent avec l’homme français et Mme. Henriette. Hypothèses de lecture : - L’homme mystérieux aux mains parfaites est relié à, ou même est, l’homme duquel Mme. Henriette est attirée. - Mrs. C raconte cette histoire au narrateur pour lui raconter son expérience avec l’homme, et comment elle était torturée, afin qu’il puisse retrouver l’horrible personne qu’est cet homme. - Mrs. C n’est pas la seule qui soit tombée dans ce piège. - Les « 24 heures de la vie d’une femme » désignent l’histoire que raconte Mrs. C au narrateur. Partie 3 : p. 59 – p. 73 Mrs. C interrompt son récit en clarifiant qu’elle n’est pas tombée amoureuse de l’homme et qu’elle l’a suivi dans la nuit car sa curiosité s’est emparée d’elle. Elle raconte qu’en observant l’homme, elle remarqua son désespoir et sa volonté de mourir. Soudain, il commença à pleuvoir. Mrs. C se cacha sous un parapluie, en hésitant pour longtemps si elle devait lui parler ou pas. Enfin, elle prit sa main et insista qu’il vienne chez elle. Celui-ci refusait, en disant que ça ne valait pas la peine. Envahie par la pitié, elle monta sur un cochet, accompagnée de l’homme suicidaire et demanda à être amenée à l’hôtel le plus proche possible. L’homme expliqua qu’il vivait à Nice, et qu’il n’y avait pas la peine de dormir ce soir dans un hôtel parce qu’il mourra demain. Malgré cela, après plusieurs arguments, la dame insista qu’il prenne 100 francs pour dormir le soir, et que uploads/Litterature/ vingt-quatre-heures-de-la-vie-d-x27-une-femme-resume-analyse.pdf

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