1 Affaire Schuon La « Religio perrenis » et ses dérives Un roman fellinien subl

1 Affaire Schuon La « Religio perrenis » et ses dérives Un roman fellinien sublime et grotesque 2 3 Avant propos Cette refonte du « Dossier Schuon », n’aurait pas vu le jour sans l’insistance d’un de nos lecteurs de la première heure qui a insisté longuement avant que nous nous décidions à l’entreprendre. Sans son aide précieuse en tant qu’auteur de l’inventaire et traducteur des nouveaux documents apparus nous n’aurions pas pu mener à bien cette entreprise. Qu’il en soit ici remercié ainsi que tous les collaborateurs qui à un titre ou un autre nous ont soutenu soit en retrouvant des pièces que nous avions égarées suite à un déménagement ou en relisant cette nouvelle mouture en nous suggérant des corrections. Parmi eux, il nous faut citer F.L., prêtre et évêque catholique passé à l’orthodoxie russe, puis converti au soufisme turque. Il est de ceux qui ont estimé que cette refonte constitue une œuvre de salubrité publique. Peut-être aura-t-il changé d’avis depuis que nous nous sommes fâchés suite à un comportement abusif1 de sa part mais qu’importe… Du bon usage des « tables des matières » Nous sommes conscient que cette nouvelle version du « Dossier » aurait mérité d’être davantage synthétisée. Il aurait sans doute fallu y consacrer trois ou six mois de plus. La chose n’est guère envisageable du moins pour l’instant car outre le manque de temps et le désir d’en finir au plus vite, l’incapacité du logiciel vedette de « Micromerde » à gérer de gros documents avec images sans péter les plombs à chaque instant dès que l’on atteint un certain volume est un véritable cauchemar. Nous aurions aimé par exemple, introduire des illustrations dans le texte mais à moins de les inclure dans le « pdf » définitif après coup, ce n’était guère possible. Nous avons été obligé de grouper à la fin les facsimile repris de l’édition originale à l’aide d’un logiciel classique de PAO mais s’il est parfaitement stable, il ne gère pas les notes et nous n’en disposions pas encore lorsque nous avons entrepris la refonte. Nous avons donc choisi de traiter à part les images, ce qui nous à permis de mettre à la fin les reproductions de photographies et de peintures qui sont sous copyright. Ces documents ne figureront pas dans la version publique et gratuite mais on peut nous réclamer ce complément à titre personnel. Sur les problèmes juridiques posés par ces illustrations voir plus loin. Faute de pouvoir synthétiser un texte qui dépasse les 200 pages, on dispose d’une table détaillée. Le lecteur n’est donc pas tenu de s’infliger la lecture de tout le document en commençant à la première ligne et en finissant à la dernière. Il lui appartient d’utiliser la table comme on utilise une carte de restaurant. Difficultés diverses, reconstitution d’archives, attitude de Koslow etc… Le « Dossier Schuon » avait fait l’objet de deux versions, celle de 1994 et une version complétée en 1997 par des articles parus dans les C.R.E.T. (Cahiers de Recherches et d’Etudes Traditionnelles). Ces articles n’étaient guère que des recensions rapides du mémoire de Koslow et de l’autobiographie de Schuon. Pensant n’avoir pas a revenir sur l’affaire, nous nous étions délesté, lors d’un déménagement en 2003 d’une partie de nos archives et de notre bibliothèque en ne gardant que le strict nécessaire faute de 4 place. Ne nous étant pas souvenu immédiatement de cette possibilité de reconstitution, nous avons plus ou moins erré quand il s’est agi d’aborder ces fameuses « assemblées primordiales ». Et cela d’autant plus que les avis sur leur nature étaient partagés dans le « comité de relecture » à propos de l’existence ou non de child molestation. Une expression malaisée à traduire en droit français… En relisant l’Account nous nous sommes rendu compte que nous étions loin d’en avoir gardé toute la richesse en mémoire. Bien des détails cruciaux n’avaient pas été exploités dans la dernière version du Dossier tel les exercices de tirs du Sieur Kalamadin (alias Fitzgerald), celui par lequel tout est arrivé puisque c’est cet ancien avocat (plus ou moins marron aux dires de Maude Murray l’ex amante de Koslow) devenu éditeur et promoteur immobilier qui a hébergé Schuon à Bloomington. Un autre détail était apparu avant que nous ne remettions la main sur l’Account : à savoir que nous avons appris incidemment que Cyril Glasse avait été également l’amant de Maude Murray avant l’entrée en scène de Koslow. Elle aurait finalement organisé sa disparition en faisant publier un faux avis de décès et la chose est restée mystérieuse. Du coup la question de la fiabilité de ce témoin resurgissait du fait que les fameuses « assemblées » ne constituent pas une question centrale dans le Dossier Glasse d’où la question de savoir si les faits n’avaient pas été grossis voir déformés. Obstruction et insulte de la part de Koslow La polarisation de Koslow sur les prétendues child molestation et sa frustration de n’avoir pu faire condamner Schuon pour des fiats de « pédophilie » l’ont incité à nous mettre des bâtons dans les roues plutôt que de répondre clairement à nos questions. Koslow prétendait nous interdire d’user de documents iconographiques sur lesquels il n’a aucun droit. Nous nous sommes rendus compte que ce qu’il craignait c’est que nous lui volions la vedette en tirant les marrons du feu. Ce qui est complètement idiot dans la mesure où l’affaire n’est plus un scoop et que notre souci n’est pas d’attirer l’attention de qui que ce soit sur notre personne mais de finir un travail commencé en 1994 afin que la postérité puisse disposer de tous les matériaux existants pour juger du cas de Schuon ! Nous avons consacré une assez longue notice à Mark Koslow dans le chapitre présentant les différents acteurs. Nous en avons tracé un portrait peu flatteur mais que nous croyons impartial et somme toute assez « modéré » et avons conclu qu’il s’agit bien d’un psychopathe et d’un individu impossible comme l’a dit un Jean-Baptiste Aymard mais ceci n’enlève rien à son témoignage. Quant à la thèse de la vengeance, elle est à la fois juste tout en étant fausse quant au motif allégué. Ce n’est pas le fait d’avoir été séparé brutalement de Maude Murray qui a déterminé Koslow à se venger de Schuon. Koslow en effet a eu dans toute cette affaire le comportement typique d’un garçon qui aurait été victime d’abus sexuel dans sa propre enfance. C’est le contenu de ses mails récents qui nous a alarmé à ce sujet. Bref nos échanges se sont soldés au final par une bordée d’insultes qui a eu pour effet de nous libérer de tout scrupule à l’égard de Koslow. Nous avons également contacté par Facebook, Cyril Glasse qui lors d’une conversation téléphonique nous a livré quelques informations totalement inédites mais Koslow l’ayant appris s’est efforcé, nous en sommes convaincus, de faire échouer cette relation. Mark Koslow après nous avoir copieusement injurié en des termes très scatologiques, nous a traité de parasites. Il s’estime propriétaire de l’affaire et il ne supporte pas l’idée qu’un large public pourrait apprécier et même préférer la revue que nous lui consacrons. Ce n’est pas seulement abusif car cette possessivitéest tout simplement ridicule. Il n’est qu’un point que nous devons rectifier dans l’ancienne version du Dossier. Koslow avait été qualifié en riant de possible « gigolo ». Bien que le terme avait été mis entre guillemets pour bien 5 indiquer qu’il s’agissait d’une forme d’humour et non d’une donnée concrète, il convient de préciser que la relecture de l’Account nous a convaincu de la parfaite sincérité de Koslow, sincérité un peu « bébête » quand il loue Dieu et la Vierge a presque toutes les pages (il a bien changé depuis…) et quand il s’efforce de faire la part de la « beauté » dans les fameuses « assemblées » mises en scène par son ancien gourou. Dans l’introduction de son Account, Koslow écrivait ceci : Il y a des aspects de l’oeuvre picturale de Schuon qui renvoient à une certaine beauté mais cette dernière me paraît plus être un séduction vers l’erreur qu’une théophanie. Ca ne l’empêche pas, quelques lignes plus loins, de parler de « porno ésotérisme » et, à la fin de son mémoire, en évoquant les peintures de Schuon et de celles de Sharlyn Romaine de leur trouver un caractère obscène, ce qui est vrai quoique l’on ait vu bien pire encore chez des peintres modernes côtés. Notre propre souci de crédibilité nous impose de ne pas ménager ce témoin tout en restant impartial. Nous lui devons la révélation de l’imposture et si faute d’avoir pu la dénoncer avec adresse il s’est attiré un choc en retour qui ne l’a pas arrangé, grâce à Koslow et à Cyril Glasse nous sommes maintenant en mesure d’affirmer que l’on ne saurait séparer l’homme appelé Schuon de son œuvre : c’est comme dirait certains islamistes maghrébins kif-kif bourricot ! L’œuvre sur le plan purement intellectuel est forcément aussi « pourrie uploads/Litterature/2011-religioperennis.pdf

  • 13
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager