12. AUDIT ET CONTROLE INTERNE Université Abdelmalek Essaâdi Ecole Nationale de
12. AUDIT ET CONTROLE INTERNE Université Abdelmalek Essaâdi Ecole Nationale de Commerce et de Gestion National School of Management Tél :039-31-34-87/88/89, Fax :039-31-34-93, Adresse: B.P 1255 Tanger-Maroc E-mail : encgt@mamnet.net.ma www.encgt.ma DOSSIER : 12. AUDIT ET CONTROLE INTERNE Etudiants : Zakaria ELALAOUY Zakaria ELALAOUY Younes LUKACH Younes LUKACH Atika NACIRI Atika NACIRI Fadma BENLMOUDEN Fadma BENLMOUDEN Kawtar DKHISSI Kawtar DKHISSI Bouchra AZAKMOUT Bouchra AZAKMOUT Meriam EL BOURAHI Meriam EL BOURAHI Hajar HAIDAR Hajar HAIDAR Sophia ELHAJJI Sophia ELHAJJI Equipe pédagogique : HAIDAR Hajar – ELHADADI Jihane Equipe technique : BENLHABIB Fatima zahra 1 12. AUDIT ET CONTROLE INTERNE P L A N 12.1 INTRODUCTION 12.2 CONTROLE INTERNE DEFINITION OBJECTIF CONCEPTS SOUS-JASCENTS COMPOSANTES EVALUATION DU CONTROLE INTERNE 12.3 AUDIT INTERNE DEFINITION OBJECTIF CRITERES D’EVALUATION L’AUDIT QUALITE LES DIFFERENTS TYPES DE L’AUDIT 12.4 RELATION ENTRE L’AUDIT ET LE CONTROLE 12.5 EXEMPLE DE RAPPORT D’AUDIT CONCLUSION 2 12. AUDIT ET CONTROLE INTERNE 12.1 INTRODUCTION L’activité que recouvre le terme d’audit et qui constitue l’objet de notre réflexion a des origines très anciennes développées à travers les siècles. Il est donc nécessaire avant de définire la fonction et de décrire les méthodes des auditeurs internes ; de présenter un bref aperçu historique de leurs prédécesseurs lointains ou plus proches. Nous allons donc examiner successivement les éléments suivants : Le début des systèmes d’information et de comptabilité Les systèmes d’information depuis le moyen âge L’histoire du contrôle interne La vision le l’ISLAM Synthèse historique de l’audit 12.1.1 LES DÉBUTS DES SYSTÈMES D’INFORMATION ET DE COMPTABILITÉ (COLLINS, L.VALIN)1 Les Sumériens Les Egyptiens Les Phéniciens Les Grecs Les Romains Les Chinois Les sumériens du deuxième millénaire avant Jésus-Christ avaient compris que dans un système d’information, il faut établir une communication claire et nette entre le producteur de l’information et ses utilisateurs. Ainsi, le code d’Hammourabi n’était pas simplement un recueil de lois commerciales et sociales, mais il imposait aussi l’obligation d’avoir un plan comptable et un manuel de comptabilité détaillant les procédures des différentes transactions. Pour les égyptiens, les phéniciens, les grecs et les romains, ils tenaient des comptabilités de trésorerie, qui par la richesse et la précision des renseignements, leur ont permis d’établir sur des bases solides leur système d’information. 1 COLLINS, L.VALIN, Audit et contrôle interne, Aspect financier, opérationnel et stratégiques , Editions DALLOZ, 1992 . 3 12. AUDIT ET CONTROLE INTERNE Les chinois quant à eux ont une longue histoire dans le développement des pratiques de bonne gestion y compris l’utilisation de l’audit comme moyen de contrôle. 12.1.2 LES SYSTÈMES D’INFORMATION DEPUIS LE MOYEN ÂGE Au moyen âge, l’église et des administrations publiques ont exercé une grande influence dans le développement de la comptabilité. Ces développements ne sont que des améliorations parmi lesquelles on doit remarquer particulièrement : L’habitude d’arrêter la comptabilité périodiquement et d’établir la situation à des dates déterminées L’introduction généralisée des chiffres arabes à la place des chiffres romains L’éclatement des analyses comptables en un nombre toujours croissant de comptes par nature La mise en forme des présentations comptables des bilans et des comptes d’exploitation L’adoption des plans comptables formalisés 12.1.3 L’HISTOIRE DU CONTRÔLE INTERNE La notion du contrôle interne est aussi vieille que la notion de comptabilité. Le contrôle par recoupement qui consiste en une comparaison de l’information provenant de deux sources d’enregistrement indépendantes l’une de l’autre, constituait l’un des moyens de contrôle interne les plus répandus et les plus utilisés afin d’assurer la protection des biens ou la fiabilité des informations. Bien avant d’ailleurs, à l’époque de Sumer, le contrôle par recoupement était souvent utilisé, et ce n’est qu’au début du 20ème siècle que naquit l’idée qu’un système contrôle interne permettrait d’éviter les erreurs d’ordre comptable. 12.1.4 L’ÉVOLUTION DES COMPTABLES ET DES AUDITEURS Cette étape a connu trois grandes lignes : 4 12. AUDIT ET CONTROLE INTERNE La naissance d’une activité professionnelle : bien qu’il existait déjà des comptables deux mille ans avant Jésus-Christ, l’intérêt de l’audit ne commença à être reconnu qu’à partir du 13ème siècle L’organisation d’une profession libérale : les premières tentatives de formation d’une association de comptables remontent au 16ème siècle en Italie. Cette association et le collège de Milan ont appliqué des méthodes de formation professionnelle et de sélection des candidats semblables en quelques points aux procédures utilisées dans la plupart des organisations actuelles L’internationalisation de la profession : la mondialisation des marchés de biens et de matières a été suivi par la mondialisation de certaines activités de service dont plus particulièrement celui de l’audit 12.1.4 LA VISION DE L’ISLAM (Audit interne : outil de compétitivité)2 Dans les cités médiévales arabo-musulmanes à l’économie marchande et artisanale, la Hisba a joué le rôle d’un système de contrôle interne. La Hisba (assuré par le « Mouhtassib ») est bien ancrée dans les traditions de la vie économique et sociale des cités arabo-islamiques depuis des siècles. La Hisba est donc la fonction du magistrat chargé : De la surveillance des corps de métiers Du contrôle de leur mode d’organisation et de fonctionnement Du respect des règles et des normes de ces métiers De la répression des délits de fraudes commises par les vendeurs et fabricants Le Mouhtassib a donc lui aussi dû être une sorte de grand commissaire aux comptes de la cité arabo-musulmane, andalouse ou maghrébine. 2 COLLINS,BENJLLOUN, Audit interne : outil de compétitivité, édition TOUBKAL, pages :18-19-20. 5 12. AUDIT ET CONTROLE INTERNE 12.1.5 SYNTHÈSE HISTORIQUE DE L’AUDIT Période Prescripteur de l’audit Auditeurs Objectifs de l’audit 2000 ans avant Christ à 1700 Rois, empereurs, églises et états Clercs ou écrivains Punir les voleurs pour les détournements de fonds. Protéger le patrimoine 1700 à 1850 Etats, tribunaux commerciaux et actionnaires Comptables Réprimer les fraudes et punir les fraudeurs. Protéger le patrimoine 1850 à 1900 Etats et actionnaires Professionnels de la comptabilité ou juristes Eviter les fraudes et attester la fiabilité du bilan 1900 à 1940 Etats et actionnaires Professionnels d’audit et de comptabilité Eviter les fraudes et les erreurs et attester la fiabilité des états financiers historiques 1940 à 1970 Etats, banques et actionnaires Professionnels d’audit et de comptabilité Attester la sincérité et la régularité des états financiers historiques 1970 à 1990 Etats, tiers et actionnaires Professionnels d’audit et de comptabilité et du conseil Attester la qualité du contrôle interne et le respect des normes comptables et normes d’audit A partir de 1990 Etats, tiers et actionnaires Professionnels d’audit et du conseil Attester l’image fidèle des comptes et la qualité du contrôle interne dans le respect des normes. Protection contre la fraude internationale Après cette brève présentation historique, il est désormais nécessaire de définir les différentes appellations de l’audit, et qui sont les suivantes : 6 12. AUDIT ET CONTROLE INTERNE La révision comptable Le commissariat aux comptes Audit Auditing Audit interne LA REVISION COMPTABLE La révision comptable a été définie par Germond et Bonnault dans leur livre « révision et certification des comptes » comme : « l’examen technique rigoureux et constructif auquel procède un professionnel compétent en vue d’exprimer une opinion motivée sur la qualité et la fiabilité de l’information financière présentée par une entreprise au regard de l’obligation qui lui est faite de donner en toute circonstance, dans le respect des règles de droit et des principes comptables en vigueur, une image fidèle de son patrimoine, de sa situation financière et de ses résultats » LE COMMISSARIAT AUX COMPTES L’auditeur est dans ce cas « un commissaire aux comptes » qui d’après le dictionnaire LAROUSSE « s’assure du caractère complet, sincère et régulier des comptes d’une entreprise, s’en porte garant auprès des divers partenaires intéressés de la firme et plus généralement porte un jugement sur la qualité et la rigueur de sa gestion » L’AUDIT Il a été défini par le groupe de travail présidé par les présidents de l’ordre et de la compagnie comme étant : « une démarche ou une méthodologie menée de façon cohérente par des professionnels utilisant un ensemble de techniques d’informations et d’évaluation afin de porter un jugement motivé et indépendant faisant référence à des normes sur l’évaluation, l’appréciation, la fiabilité ou l’efficacité des systèmes et procédures d’une organisation ». 7 12. AUDIT ET CONTROLE INTERNE L’AUDITING Il convient d’intégrer dans cet ensemble de définitions celle qui est retenue aux Etats- Unis, et qui définit l’auditing comme étant : « le processus par lequel une personne compétente et indépendante cumule et évalue les preuves sur l’information quantifiable, se référant à une entité économique pour pouvoir en déterminer la correspondance avec des critères bien établis et d’en faire un rapport » 8 12. AUDIT ET CONTROLE INTERNE 12.2 CONTROLE INTERNE 12.2.1 DÉFINITION DU CONTRÔLE INTERNE : Les sens du contrôle interne sont au nombre de deux : Dans son sens le plus courant, le mot contrôle signifie vérification. Dans son deuxième sens, il signifie maîtrise. Donc on peut dire que le contrôle interne est une uploads/Management/ 12-140408183546-phpapp02.pdf
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- Publié le Aoû 24, 2022
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