Section des établissements juillet 2010 Rapport d'évaluation de l'École nationa

Section des établissements juillet 2010 Rapport d'évaluation de l'École nationale supérieure d’architecture de Versailles juillet 2010 Rapport d'évaluation de l'École nationale supérieure d’architecture de Versailles Section des établissements Le Directeur Michel Cormier Le Président de l’AERES Jean-François Dhainaut 2 Sommaire Présentation 5 La stratégie en matière de recherche 7 I – Le LEAV – Laboratoire de l’école d’architecture de Versailles 7 II – La valorisation culturelle 8 1 La Maréchalerie, Centre d’art contemporain 8 2 Partenariats 9 La stratégie en matière de formation 11 I – La formation initiale 11 II – La formation continue 12 1 L’Habilitation à la maîtrise d’œuvre en son nom propre 12 2 La préparation au concours d’architecte urbaniste de l’État 12 Stratégie en matière de vie étudiante 13 I – L’étudiant, acteur de la vie de l’établissement 13 1 La participation des étudiants à la vie institutionnelle de l’école 13 2 L’association des étudiants à la gestion quotidienne de l’établissement 13 3 L’association des étudiants à la vie du Réseau des écoles d’architecture 13 II – Qualité de la vie associative 13 1 La vie associative 14 2 Le soutien à l’initiative 14 3 Le développement de l’esprit d’appartenance 14 III – Les dispositifs et les pratiques permettant aux étudiants de bénéficier d’une réelle qualité de vie 14 1 L’accueil et le suivi des étudiants 14 2 Les facilités matérielles 14 3 L’environnement numérique de travail 15 4 L’insertion et l’orientation 15 5 Santé et handicap 15 6 La vie sportive 15 7 Les relations avec le CROUS 15 8 Nature et objet des partenariats avec la ville et la Région 15 9 Politique d’emploi étudiant 16 3 juillet 2010 Stratégie en matière de relations extérieures 17 I – La mairie de Versailles 17 II – L’Ordre régional des architectes 17 III – Les relations inter-écoles 17 IV – L’École nationale supérieure du paysage de Versailles 18 V – L’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines 18 Stratégie en matière de relations internationales 19 I – Les échanges d’étudiants 19 1 Les programmes Erasmus/Socrates 19 2 Les conventions particulières 19 II – Les voyages d’études 20 III – Les partenariats en matière de recherche 20 IV – Le site Internet 21 La gouvernance 21 I - Les TIC 21 II – La gestion des ressources humaines 22 1 Une politique de gestion des emplois enseignants qui tente de prendre en compte le prochain changement de statut en EPSCP 22 2 Une politique de gestion des personnels ATOS à adapter aux nouvelles missions de l’école 22 III – La politique budgétaire et financière 23 1 Une stratégie bien affichée 23 2 Une organisation à conforter 24 3 Une rigidité croissante du budget 24 IV – La politique immobilière 24 1 Une réflexion à mener autour de l’organisation de la gestion patrimoniale 24 2 Un patrimoine nouveau à entretenir 25 V – L’hygiène et la sécurité 25 VI – L’identité de l’établissement 25 Conclusion et recommandations 27 I – Les points forts 27 II – Les points faibles 27 III – Les recommandations 27 Liste des sigles 29 Observations du directeur 31 Organisation de l’évaluation 37 4 Présentation L’École nationale supérieure d’architecture de Versailles (ENSA-V) est placée sous tutelle du ministère de la Culture et de la Communication et a le statut d’EPA “Établissement public administratif”. En France, elle est l’une des vingt écoles publiques qui dispensent un enseignement supérieur de l’architecture délivrant en cinq ans le diplôme d’État d’architecte et l’Habilitation à exercer la maîtrise d’œuvre en son nom propre (HMONP). L’ENSA-V compte parmi les six écoles de la région parisienne. Créée en 1969, elle occupe un site privilégié au cœur de Versailles, face au château. En effet, elle est installée dans les bâtiments classés monuments historiques de la Petite Écurie du Roy et de la Maréchalerie, sur le domaine du château de Versailles. Depuis 2004, La Maréchalerie abrite un Centre d’art contemporain qui permet à l’école d’accueillir des artistes posant “un regard décalé” sur “les problèmes posés par une situation urbaine”1. Par ailleurs, l’école se caractérise par une longue tradition de recherche puisque son premier laboratoire, le Ladrhaus, a été fondé dès 1973, soit quatre ans après sa création. À la rentrée 2009, l’école regroupe une centaine d’enseignants et environ un millier d’étudiants. Cette même année, elle a délivré 131 diplômes d’État d’architecte. Par ailleurs, l’ENSA-V est partenaire du PRES “Universud Paris” (six membres fondateurs et quinze membres associés). Comme les autres écoles d’architecture, l’ENSA-V vit actuellement une période de profondes mutations : mise en place du LMD récente, demande de changement de statut pour l’école, allant de pair avec la modification du statut des enseignants et la possibilité pour les étudiants de soutenir un doctorat d’architecture. 5 1 http://www.versailles.archi.fr/centre_art.php?page=marechalerie “Le mot de Nicolas Michelin”. 6 La stratégie en matière de recherche I – Le LEAV – Laboratoire de l’école d’architecture de Versailles La recherche est de tradition à l’ENSA-V , la création de l’actuel laboratoire, regroupant l’ensemble des enseignants, est récente, elle date de juin 2009. Ce laboratoire comprend 26 enseignants (qui n’ont pas, rappelons-le, le statut d’enseignant-chercheur), dont cinq HDR, trois ingénieurs de recherche dont l’un est docteur et 35 doctorants (inscrits à l’Université de Versailles St-Quentin-en-Yvelines). Il est en phase de structuration, et résulte de la fusion du laboratoire le plus ancien le LADRHAUS fondé en 1973, d’une équipe plus récente Culture Constructive ainsi qu’une partie des membres d’un autre laboratoire le GRAI, dissous en 2008. L’arrivée récente de chercheurs, venus par mutation à la faveur de départs en retraite, a permis d’étoffer son potentiel. Cette création-fusion a été fortement encouragée par la direction et le Conseil d’administration de l’école, qui ont aménagé des locaux dans la Maréchalerie pour que les chercheurs puissent être présents dans l’établissement. La question des moyens matériels autres ne se pose pas encore, la période actuelle étant centrée sur le choix d’orientations scientifiques. Le budget actuel est de 120 000 euros, en légère diminution depuis quatre ans. Deux préoccupations dominent actuellement : décliner une orientation scientifique centrée sur “la conception architecturale” et définir le contenu d’un doctorat centré sur “le projet” et en relation forte avec le master recherche actuel. La réflexion scientifique s’élabore au sein du conseil de laboratoire, qui réunit le directeur et deux représentants de chaque thématique interne actuelle : “Actualité des modernismes” (AM-HAUS), “Innovation, conception, architecture et développement durable” (ICADD), “Culture, architecture, technique” (CAT), “Recherche, métropoles, architectures, politiques” (ReMAP). L’objectif d’ensemble est de “croiser les regards” sur le paysage, la ville et la technique, autour de trois axes principaux : l’approche “procédurale (la chaîne des acteurs de la production architecturale), l’approche culturelle (le corps de connaissances partagées) et l’approche théoricienne (conceptualisation-matérialisation)”. La transition avec les orientations antérieures, où dominait une “forte historicisation des objets et problématiques de recherche” et qui draine encore le plus grand nombre de doctorants, prendra du temps. Le déséquilibre interne actuel, héritage du passé, entre deux grosses équipes (AM-HAUS et ReMAP) et deux plus petites (ICADD et CAT), devrait se résorber progressivement. C’est à travers la mise en place prévue d’un séminaire mensuel, d’autre part dans la réponse commune à des appels d’offres que doit se réaliser progressivement une approche commune à partir des spécialisations de chacun. La réflexion associée au doctorat fait l’objet de discussions qui semblent le fruit d’une réflexion intense et qui se déroulent dans le cadre de la CPR, puisqu’il n’existe pas statutairement de Conseil scientifique. La création de ce dernier est annoncée depuis deux ans ; dans l’attente de l’évaluation de l’AERES, elle a été repoussée, les changements dans l’organisation de la recherche contribuant également à la retarder. Le débat porte sur la question du contenu d’un doctorat en architecture centré sur “le projet” ; il se nourrit des orientations scientifiques des uns et des autres ainsi que de l’acquis des laboratoires antérieurs. Le nombre de doctorants actuellement inscrits (35) est important, au regard du faible nombre d’enseignants habilités (5), de même que celui des soutenances réalisées (18 depuis 2004). Il faudra sans doute veiller, dans le contexte de la réorganisation institutionnelle du doctorat en architecture, à ne pas fragiliser les thématiques qui ont fondé la capacité de l’école à attirer des doctorants, tout en soutenant les nouvelles orientations de recherche. De plus, l’attachement au “projet”, naturel dans la discipline, ne doit pas conduire à la mise en place d’un doctorat qui déboucherait sur la soutenance de l’équivalent d’une thèse d’exercice. 7 1 L’ENSA Val de Seine compte au total quelque deux cents intervenants, la moitié environ étant financée sur budget de l’État, l’autre par des CDD et des vacations, sur budget de l’école. Les relations scientifiques existantes (avec Marne-la-Vallée, Grenoble, Cergy, Cachan…) dépendent des spécialités de chacun des protagonistes de la fusion. Cependant, depuis plusieurs années, il existe une réelle volonté de resserrer les liens avec l’Université de Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) à travers d’une part l’école doctorale (qui vient de se réformer), d’autre part la fondation “Fondaterra” (Fondation européenne pour des territoires durables) qui lui est liée et qui vise, entre autres, à mettre un potentiel de uploads/Management/ aeres-s1-ensa-versailles-2010.pdf

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  • Publié le Dec 15, 2021
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