Approches théoriques des alliances stratégiques « Il est plus rapide d’achete

Approches théoriques des alliances stratégiques « Il est plus rapide d’acheter un ensemble d’actifs représentant une activité entièrement constituée que de la bâtir ex nihilo. C’est également plus sûr dans la mesure où l’on acquiert une solution qui fonctionne déjà, une part de marché existante, tout en réduisant la concurrence. » Quelques définitions de concepts de base « Une alliance interentreprises est un lien tissé volontairement entre plusieurs firmes souveraines, restant indépendantes en dehors de ce lien. Elle se caractérise par la mise en commun, par aux moins deux entreprises, d’une fraction de leurs ressources pour la poursuite d’objectifs conjoints dans un espace donné et l’obtention d’avantages réciproques ». L’analyse du comportement stratégique « L’approche théorique du comportement stratégique préconise un choix des partenaires permettant une amélioration (ou le maintien) de la position compétitive des parties prenantes soit par la collusion,soit en privant les concurrents d’alliés bénéfiques » il existe deux écoles stratégiques des alliances : « Pour l’une, les entreprises nouant des alliances éviteraient par ces manœuvres d’avoir à s’affronter dans une concurrence à l’issue incertaine et globalement dommageable. Pour l’autre, les alliances sont une nouvelle forme de concurrence voire une arme concurrentielle, un leurre destiné à attirer le partenaire dans un piège délibérément mis en place pour l’étouffer. ». Contrairement à la théorie des coûts de transaction qui considèrent les alliances stratégiques comme une forme hybride avec un dosage de marché et de hiérarchie, les auteurs du courant stratégique pensent que la coopération est une alternative à ces deux modes d’organisation : « La concurrence s’avère être un jeu à somme nulle : elle ne produit que des vainqueurs et des perdants dont les gains et les pertes sont égaux en valeurs absolues. En revanche, la coopération présente dans la stratégie d’alliance, est un jeu à somme non nulle : elle peut ne révéler que des gagnants dont les gains même s’ils sont inégaux, sont tous positifs. » « Par la voie d’alliances, les entreprises entendent obtenir une nouvelle combinaison d’activités offrant un potentiel de gain supérieur à la somme des résultats autonomes des parties engagées. » La théorie de l’apprentissage organisationnel L’une des motivations principales en faveur des alliances menées par les P.M.E. et de manière générale par les entreprises des pays en développement est que de tels accords sont considérés comme des véhicules de transfert technologique et de savoir-faire en terme de gestion. L’apprentissage organisationnel est vu comme un processus social d’interactions individuelles qui a pour but et pour résultat de produire de nouvelles connaissances organisationnelles, qu’il s’agisse de savoirs ou de savoir-faire (Ingham, 1994) Ainsi, cette théorie met en avant les aspects de transferts de savoir-faire comme explication des stratégies d’alliances. Parce que les frontières de la firme empêchent le transfert et la diffusion d’un patrimoine de connaissances et de savoir-faire, l’alliance stratégique est employée comme instrument de diffusion contrôlée de cette connaissance. Nous retrouvons cet objectif de transfert de « Know How » dans la plupart des écrits traitant du partenariat et des alliances stratégiques : « ...L’intérêt de cette formule (alliance stratégique), est l’apprentissage par les alliés nationaux de la gestion de production et des ressources humaines, du marketing et des pratiques de contrôle de gestion ...et du côté de la multinationale, une adaptation plus rapide aux spécificités (en particulier culturelles) du marché national. » (Bencharif, Ghersi, Rastoin et Tozanli, 2002, p. 34) Concernant les alliances des firmes multinationales et les entreprises des pays du sud, plusieurs auteurs soutiennent que : « les groupes multinationaux apportent non seulement leur technologie mais également leurs méthodes de gestion et leurs réseaux de distribution internationaux. Cela constitue un avantage pour les entreprises des pays d’accueil face aux barrières non tarifaires du commerce international et aux barrières à l’entrée de l’oligopole mondial » (Ghersi, 2003, p. 34) Il est reconnu que les frontières de la firme sont hermétiques à la diffusion d’un patrimoine de connaissance et de savoir-faire. L’alliance stratégique est employée comme un instrument de diffusion contrôlée de cette connaissance. Ainsi, de nombreuses alliances sont créées dans le seul but de transférer des savoirs ou de partager des connaissances. Dans la plupart des cas, ces alliances se font dans une étape de recherche fondamentale, les entreprises restant concurrentes dans les phases d’application et de développement. (Mucchielli, 2001).Cela permet à la fois de répartir les coûts de recherche et d’amortir les risques d’échec sur les deux partenaires. Concernant les relations entre grandes entreprises et des P.M.E., l’apprentissage se ferait en faveur de ces dernières en termes de techniques de gestion des ressources humaines, de la fonction de production, du contrôle de gestion et des techniques marketing par une diffusion verticale de la FMN vers la P.M.E.. De son côté, la firme espère ainsi bénéficier du savoir-faire de la P.M.E. en termes de connaissances du marché et des pratiques commerciales et d’affaires locales. uploads/Management/ approches-the-oriques-des-alliances-strate-giques.pdf

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  • Publié le Mai 20, 2021
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