ISCAE- CEC Résumé du cours d’audit 2 ème année ; Juin-2006 I. Présentation géné

ISCAE- CEC Résumé du cours d’audit 2 ème année ; Juin-2006 I. Présentation générale Caractéristiques clés de l’approche d’audit : Comprendre l’activité du client, l’environnement du contrôle interne, du système d’information, les domaines de risques significatifs. On peut faire un approche d’audit soit : - Un approche par les comptes : on insiste sur la phase finale, c'est-à-dire qu’on a des papiers de travail détaillés (on a un niveau détaillé des comptes). Utilisé dans les PME, lorsque le contrôle interne sans signification, l’effectif est très réduit, cumul de fonction important. - Une approche par contrôle interne : on fait une combinaison avec d’autres procédures de validité. Utilisé lorsque le bilan affiche de faibles montants. - Une approche par les risques : permet d’aller à l’essentiel, grande sécurité pour l’opinion, gain de temps, permettre au client de tirer le meilleur profit de la mission.  Appuyé par les moyens suivants : entretiens avec responsables, revue analytique, compréhension approfondie du secteur d’activité.  utilisé dans les grandes structures (banques) où mouvements très importants  identifier des zones de risques (important, moyen, faible). Il faut savoir que : Le risque d’audit est la probabilité d’émettre une opinion inappropriée sur des états financiers contenant des anomalies significatives. Il met en jeu trois facteurs : 1. le risque inhérent : c’est la prédisposition d’un compte ou groupe de comptes significatifs à contenir des anomalies significatives sans prendre en compte l’efficacité du contrôle interne. 2. le risque du contrôle : c’est le risque que le contrôle interne ne permet pas de détecter ou d’empêcher la production des erreurs en temps opportun. 3. risque de détection : risque que les procédures d’audit amènent un auditeur à conclure que des erreurs significatives n’existent pas alors qu’elles existent. (1/18) ISCAE- CEC Résumé du cours d’audit 2 ème année ; Juin-2006 II. Principales phases de l’audit 1. Les principales phases de planification d’une mission Cette planification nous permet de prendre connaissance (ou de mettre à jour les connaissance en cas de mission récurrente) de l’activité et du secteur d’intervention du client afin de : - identifier les problèmes très tôt - bien comprendre les attentes du client - optimiser le calendrier des travaux - déterminer l’équipe 1 - Fixer les objectifs du service au client et les autres objectifs de planification 2- Prise de connaissance de l’activité et du secteur du client 3- Effectuer une évaluation de l’environnement de contrôle 4- Déterminer le seuil de signification préliminaire 5- Déterminer les comptes ou groupes de comptes significatifs 6- Déterminer les sources d’information qui alimentent les comptes 7- Elaborer un plan de mission 1.1. Fixer les objectifs du service au client et les objectifs de planification Ces objectifs sont identifiés dans la lettre de mission (généralement). Il s’agit de : - émission d’une lettre de recommandations - émission des rapports spéciaux (audit d’acquisition) - revue d’informations non auditées - étendue des travaux - date d’intervention - étendue de l’aide du client  Entretien avec la direction pour élaboration de la lettre de mission. 1.2. Prendre connaissance ou mise à jour des connaissances de l’activité du client Cette phase renforce la capacité de l’auditeur à identifier les zones de risques significatifs et les domaines d’audit significatifs : - identifier les problèmes ou difficultés comptables et autres pouvant être rencontrés, - identifier et comprendre les facteurs externes et les différentes situations qui ont un impact sur l’activité du client, ses choix et ses opérations financières (2/18) ISCAE- CEC Résumé du cours d’audit 2 ème année ; Juin-2006 - appréhender les facteurs externes (conjoncture, concurrence, pratiques comptables, contraintes légales, les caractéristiques financières et opérationnelles, orientations stratégiques…) - obtenir les informations pertinentes (revue du dossier de l’exercice précédent, entretien avec les personnel du client, documentation interne,…) - examen analytique (il s’agit d’analyse les donnée financière et non financières complétées par des enquêtes auprès des responsables de l’entreprise. 1.3. Evaluation globale de l’environnement de contrôle L’environnement de contrôle comprend l’attitude de la société vis-à-vis du processus d’élaboration des estimations comptables et de sa philosophie d’information financière et représente le contexte dans lequel le système comptable et de contrôle interne fonctionnent. L’environnement de contrôle ne garantit pas l’efficacité du contrôle mais constitue un facteur positif dans l’évaluation du risque d’erreur importante pour l’audit. De ce fait, cette évaluation influence l’étendue des travaux d’audit ainsi que la date d’intervention. L’environnement de contrôle est déterminé par la combinaison des éléments suivants : - la sensibilité au contrôle de la direction et son style de direction : l’importance qu’attache la direction au contrôle interne et qui peut constituer un contexte positif qui contribue au bon fonctionnement du système comptable et de contrôle. Cette sensibilité dépend du style de direction :  ses caractéristiques (nombre de dirigeants…),  son comportement : vis-à-vis des auditeurs, de l’application des principes comptables  les circonstances influençant la direction : introduction en bourse, filiales d’une multinationale…  son attitude vis-à-vis des risques liés à l’activité - mécanismes de contrôle mis en place par la direction qui fournissent le cadre dans lequel les contrôles spécifiques et les traitements comptables fonctionnent :  méthodes de contrôle de la direction  structure organisationnelle  service d’audit interne  comptabilité analytique  facteurs externes (réglementation, politique imposée par une société mère, influence imposée par un organisme prêteur…) - influence sur la direction qui se répercute directement sur son attitude dans la conduite et le suivi de l’activité ainsi qu’à l’égard de l’importance des contrôles :  exécution et documentation de l’évaluation de l’environnement de contrôle  identification des facteurs qui nuisent à un environnement de contrôle efficace L’identification et l’évaluation se fait par des discussions avec le personnel et par examen de la documentation appropriée, et en remplissant les formulaires et le programme de travail approprié (ainsi que le guide de l’environnement de contrôle). Un résumé de notre évaluation de l’environnement de contrôle est inséré dans le plan de mission. (3/18) ISCAE- CEC Résumé du cours d’audit 2 ème année ; Juin-2006 1.4. Déterminer le seuil de signification Le seuil de signification préliminaire (SSP) est montant à partir duquel des omissions ou des inexactitudes isolées ou cumulées auraient pour effet de modifier ou influencer le jugement d’une personne raisonnable se fiant aux états financiers. Le SSP est déterminé lors de la phase de planification d’audit. En fin de mission on évalue l’impact cumulé des ajustements relevés sur les états financiers. Le SSP est déterminé en fonction de critères qualitatifs (nature de l’activité, résultats d’exploitation, situation financière) et d’autres critères quantitatifs (SSP fondé sur le résultat courant avant impôt  il y a une zone de 5% à 10% du résultat courant avant impôt qui est à relever. On peut aussi déterminer le SSP à partir du résultat avant impôt de l’année précédente (si l’évolution est stable), la moyenne des résultats avant impôt ou encore le résultat budgétisé (si le budget est fiable). Si le résultat est proche de zéro (oscille entre bénéfice et perte) on peut prendre 0,5% à 1% du chiffre d’affaires ou 1% à 2% de la marge brute. Le SSP est fondé sur la situation financière si les résultats varient et sont instables. On prend alors 5% des capitaux propres (sur manuel EY : 0,5% à 1%). Si les capitaux propres chutent, on peut calculer un taux faible du total bilan. Le plan de mission doit expliciter les méthodes de fixation du SSP et le niveau auquel il a été fixé. L’erreur tolérable (ER) est un concept qui permet d’appliquer le SSP au niveau d’un compte individuel et permet de déterminer l’étendu des tests d’audit. Elle est fixée de telle sorte qu’il y ait peu de chances pour que le total des ajustements détectés ou non détectés dans tous les comptes soit supérieur au SSP. Elle est généralement fixée à 50% du SSP. Elle est déterminée à la phase de planification et nous permet de concevoir les tests et procédures d’audit et aussi pour évaluer les résultats des tests. On peut la fixer à 75% du SSP si nous estimons que la somme des ajustements est inférieure au SSP. Mais nous laissons peu de chances aux ajustements et erreurs inattendues dans les comptes et l’échantillon de tests est important. SSP = taux d’erreur estimé à travers l’examen du contrôle interne x taux d’erreur du sondage compte tenu de la taille de l’échantillon Lorsqu’on n’arrive pas à déterminer le SSP (c'est-à-dire que les éléments de base de calcul du SSP ne présent pas une variation cohérente) on choisit la valeur la plus petite (par prudence) entre : 5% du résultat courant ; 5% du résultats d’exploitation ; 0,5% à 1% du chiffre d’affaires ; 0,5% à 1% des capitaux propres. 1.5. Déterminer le compte ou groupes de comptes significatifs Les compte significatifs sont ceux qui individuellement ou collectivement ont un impact significatif sur les états de synthèse  ou même en étant pas important, leur non détection influencent la réputation du cabinet dans ses relations avec le client. Un compte ou groupe de compte sont réputés significatifs si uploads/Management/ audit-resume.pdf

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  • Publié le Mai 25, 2022
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