Sommaire I- Introduction Générale II- Premier axe : Partie Théorique o Définiti
Sommaire I- Introduction Générale II- Premier axe : Partie Théorique o Définition du concept d’audit stratégique. o Les objectifs de l’audit stratégique. o Les acteurs de l’audit stratégique. o Caractéristiques de l’audit stratégique. o Théories de l’audit stratégique. ▪ Michel Weill. ▪ Lemant ▪ Démarche générale de l’audit. III- Deuxième axe : Cas Pratique – Attijariwafa Bank o Nomenclature du groupe Attijari. ▪ Présentation de la BCM. ▪ Présentation de Wafabank. o La fusion. ▪ Présentation d’Attijariwafa Bank. ▪ Principaux enjeux de la fusion. ▪ Faire réussir la fusion. IV- Groupe Attijariwafa Bank. o Ownership structure. o Composition du conseil d’administration. o Valeurs du groupe. o Mission du groupe. V- Diagnostic Interne et externe d’Attijariwafa Bank. o Diagnostic Interne. o Diagnostic externe. INTRODUCTION : Que l’entreprise veuille repenser sa stratégie sur les cinq années à venir qu’elle veuille construire une feuille de route, analyser le marché potentiel ou encore le potentiel du marché dans lequel on opère, elle devrait se diriger vers un audit stratégique. L’audit stratégique : Permet d’analyser la situation globale interne et externe. Son objectif est de s’assurer que la stratégie de l’organisation est sous contrôle et évaluer son impact sur l’image de l’entreprise. Ainsi, dans un audit stratégique, on veut éclaircir chaque prise de décision et voir si elle est alignée avec la stratégie globale de l’entreprise et ses objectifs. Il faudrait évaluer : - Les produits et services proposés - Les axes de développement - Les clients et le marché - Les concurrents - Les équipes et les compétences internes - Les technologies, etc. Le but est d’en faire ressortir des avantages concurrentiels et de trouver la formule parfaite pour l’organisation. Parmi les outils utilisés on retrouve l’analyse SWOT et d’autres. Dans la partie pratique nous allons traiter le cas de : Attijariwafa Bank Partie Théorique - Concept de l’audit stratégique : L’audit stratégique, n’a certes pas toujours existé. Parler de stratégie est légitime, et l’audit dans l’entreprise existe depuis très longtemps. Cependant, synthétiser les deux démarches est plus compliqué et l’audit stratégique est remis en doute quant à sa légitimité. La plus grande question qui se pose est de savoir qu’est-ce que c’est qu’une bonne décision ou une mauvaise, et comment savoir qu’une décision représente un risque et qu’elle doit être évitée. La démarche d’audit, par sa caractéristique s’est avérée capable de répondre à ce type d’exigence. La méthodologie de l’audit, une fois appliquée à la stratégie permettrait de porter un jugement global sur le management de l’entreprise. Il est considéré comme un diagnostic de l’organisation et identifie ses problèmes. L’audit stratégique est une démarche plus souple que le diagnostic traditionnel surtout dans le cas des PME qui présentent des contraintes de ressources pour faire des analyses formelles, alors que l’audit stratégique est faisable et répond à ces contraintes. Ainsi, la stratégie ne représente pas de contrainte théorique mais le problème survient quand on veut appliquer la théorie. Les concepts sont généralement livrés sans mode d’emplois et les critiques sont théoriques. L’audit permet alors d’assurer le suivi et l’amélioration de la stratégie. Cependant, il n’y a pas un seul audit stratégique, tout dépend de l’organisation, de sa taille et de son activité. En prenant pour exemple le cas de l’audit de la marque employeur, on suit les étapes de n’importe quel audit : une étape où l’on fait le recueil méthodique d’information auprès des collaborateurs, et une autre où on fait l’analyse externe e la communication de la communication digitale sur les médias sociaux. Si on veut booster sa marque employeur et optimiser le fonctionnement de l’organisation on a trois types d’audit : audit attractivité, audit sémantique et audit social média. L’audit d’attractivité s’intéresse à faire une analyse des facteurs clés, de forces et faiblesses de la marque employeur tout en prenant en considération le site carrière, les médias, et les sites d’avis de candidats et de salariés. Ensuite, on va mettre en œuvre des actions pour développer la e-réputation de l’organisation et mettre en œuvre un Plan Marketing. L’audit sémantique a pour but de connaitre les sujets et les mots-clés qui intéressent l’audience. Il donne des indicateurs sur la performance de la carrière de l’organisation. Quant à l’audit social media, il analyse la pertinence et l’efficacité de la présence de l’organisation dans les réseaux sociaux. Le but ici est de trouver la bonne stratégie marketing pour se démarquer dans le monde digital et tirer des leçons de l’expérience des concurrents. Ainsi, le choix du type d’audit stratégique pour l’organisation dépend de ce qu’elle veut, de son objectif. Souvent les grandes entreprises réalisent plusieurs types d’audit stratégiques à la fois, pour ainsi couvrir le maximum de risques concernant la stratégie L’audit stratégique dépends de la structure : est-ce une structure indépendante, une TPE/PME, grand compte, une start-up ou une association/ESS. Les objectifs de l’audit stratégique : Cette mission a pour objectif de s’assurer de l’efficacité et l’efficience de la stratégie et de l’évaluation du degré de maitrise de cette dernière, des processus qui lui sont liés, des hommes et des méthodes de travail. Les acteurs de l’audit stratégique : La mission de l’audit stratégique peut être effectuée par deux professionnels, soit un auditeur interne qui est un salarié de l’entreprise et qui a pour mission majeur d’examiner le fonctionnement de l’organisation afin de détecter les risques qui peuvent survenir et empêcher le fonctionnement normal des différents services de l’entreprise. Le deuxième organe qui peut être chargé de cette mission est un cabinet de consultant, il a pour but principal d’améliorer le fonctionnement d’une organisation. Caractéristiques de l’audit stratégique : Théories de l’audit stratégique. • Démarche proposée par Michel Weill : Sa démarche consiste dans un premier temps à collecter les informations qui sont principalement des faits et des constats, et d’identifier par la suite les problèmes rencontrés afin d’estimer les couts et les risques que l’entreprise risque de supporter, puis on procède à une hiérarchisation de ces problèmes afin de ne retenir que les plus importants. Ensuite, une analyse doit être faite afin de citer les causes des problèmes retenus et donc de formuler des recommandations, et finalement, comme toute démarche, il faut réaliser un suivi afin d’évaluer l’efficacité de l’audit. • Démarche de Lemant : Lemant en 1995 estime que l'audit s'amorce par la prise de connaissance du domaine à étudier, en suite l'identification des risques et des objectifs à atteindre : ➢ Prise de connaissance et production de référentiel. ➢ Détection des forces et faiblesses. ➢ Analyse des risques. ➢ Rapport d’orientation. ➢ Programme de vérification. ➢ Rapport d’audit. • Démarche générale de l’audit stratégique : L’audit stratégique se réalise suivant trois phases : 1/- Phase de préparation : Elle consiste à collecter des informations sur l’entreprise, son activité, sa stratégie et les documentations internes. 2/- Phase de réalisation : Cette phase permet d’analyser les performances économiques et financières de l’entreprise et les problèmes qui empêchent le bon fonctionnement stratégique. 3/- Phase de conclusion : Au niveau de cette phase, l’auditeur propose des recommandations à partir de l’analyse effectuée au niveau des phases précédentes. Partie pratique : Cas Attijari Wafabank I- Nomenclature du groupe Attijariwafa Bank : a. Présentation de la BCM : La BCM, crée en 1911 à travers l’implantation de la Banque Transatlantique à Tanger, elle avait comme mission, d’exercer toutes les activités d’une banque commerciale traditionnelle, ainsi en offrant des produits adapter à toutes les catégories de clientèle : PME / PMI, groupes et grandes entreprises, institutionnels, professionnels et particuliers. La BCM opère dans plusieurs domaines d’activités stratégiques dont : o Les activités parabancaires ; o Les métiers de la banque d’affaires ; o La banque off-shore ; b. Présentation de WAFABANK : Wafabank a été créé en 1904 sous le nom de « Compagnie Algérienne de Crédit et de Banque ». En 1959, elle constitue la première banque du pays en terme de réseau, et en 1968, un important groupe privé marocain, conduit par Feu Moulay Ali Kettani,en prend le contrôle, elle avait comme mission de proposer à ses clients des produis innovants, en adoptant une approche par segment de clientèle, et en s’investissant dans le marché des capitaux avec la création de plusieurs filiales spécialisées. A partir de la fin des années 70, la banque s’engage dans une nouvelle dynamique pour son développement avec le lancement de produits innovants, la réorganisation par réseau, ainsi que le changement de dénomination sociale et la promotion de la nouvelle marque. II- Fusion de la BCM et Wafabank : a. Présentation d’Attijariwafa Bank : Attijariwafa Bank est un groupe bancaire et financier marocain, considéré comme le premier groupe bancaire et financier du Maghreb et premier au niveau africain depuis 2010. En plus de l’activité bancaire, le Groupe opère, à travers des filiales spécialisées, dans tous les métiers financiers : assurance, crédit immobilier, crédit à la consommation, leasing, gestion d’actifs, intermédiation boursière, conseil, location longue durée… Attijariwafa Bank est basée au Maroc et opère dans 22 pays : en Afrique (Tunisie, Sénégal, Burkina-Faso, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Côte-d’Ivoire, Congo, Gabon et Cameroun) uploads/Management/ audit-strategique-attijariwafa-bank.pdf
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- Publié le Oct 09, 2022
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