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LUNDI 1er FÉVRIER 2021 N° 7014 - 1,40 € ’:HIKKLC=XUVYU\:?a@m@a@l@a" M 00123 - 2

LUNDI 1er FÉVRIER 2021 N° 7014 - 1,40 € ’:HIKKLC=XUVYU\:?a@m@a@l@a" M 00123 - 201 - F: 1,40 E LP/OLIVIER ARANDEL GRAND PRIX D’AMÉRIQUE Le trotteur Face Time Bourbon double la mise P. 21 Lorient - PSG 3-2 Des raisons de s’inquiéter pour Paris PAGES 17 ET 18 Culturebox La nouvelle chaîne de France Télévisions FTV/JULIEN BENHAMOU PAGE 28 LP/ARNAUD JOURNOIS n Qui peut encore voyager à l’étranger n Va-t-on limiter les déplacements interrégions ? n Gestes barrière : le casse-tête de la maternelle Covid-19 PAGES 8 À 10 Notre guide 20 pages SUPPLÉMENT Aujourd’hui en France LUNDI 1er FÉVRIER 2021 PERSPECTIVES Alexandre Viros, PDG d’ Adecco : « Face à la crise, les entreprises s’adaptent » PAGE II TERRITOIRES Gros plan sur les secteurs en développement PAGES III À XIX Emploi QUI RECRUTE RÉGION PAR RÉGION EN 2021 Crise ou pas, les besoins sont là : santé, transition énergétique, logistique ISTOCK/LUIS ALVAREZ SUPPLÉMENT Aujourd’hui en France LUNDI 1er FÉVRIER 2021 PERSPECTIVES Alexandre Viros, PDG d’ Adecco : « Face à la crise, les entreprises s’adaptent » PAGE II TERRITOIRES Gros plan sur les secteurs en développement PAGES III À XIX Emploi QUI RECRUTE RÉGION PAR RÉGION EN 2021 Crise ou pas, les besoins sont là : santé, transition énergétique, logistique orts ou encore C’est le moment de se reconvertir. Santé, e-commerce, informatique… Région par région, voici les secteurs porteurs. PAGES 2 ET 3 + Spécial emploi 2021 Comment changer de métier Comment changer de métier Andorre : 2,20 € - DOM-TOM : 2,10 € - Belgique : 1,80 € - Suisse : 2,70 FS - Espagne : 2,20 € - Italie : 2,10 € - Grèce : 2,20 € - Maroc : 15 MAD - Portugal : 2,20 € - Tunisie : 3,500 DTU. twipe_ftp Reconversion Les métiers porteurs en 2021 Malgré une hausse du chômage de 7 ,5 % l’an dernier, de nombreux secteurs recrutent en France. Aide à la personne, santé, informatique… Autant de possibilités pour changer de cap, avec la garantie d’un poste à la clé. PAR BÉRANGÈRE LEPETIT c@Berlepetit ET SI JE CHANGEAIS de ville, de métier, d’horizon ? Ces derniers mois, certains Fran- çais se sont posé cette ques- tion sans pour autant oser sauter le pas. « Dans les faits, nous avons enregistré en 2020 un tassement général des demandes de reconver- sion, ce qui ne veut pas dire que peu de personnes en ont eu envie », explique Philippe Debruyne, président de Certif pro et secrétaire confédéral à la CFDT. « Pour vouloir se re- convertir, il faut se faire con- fiance, parvenir à se projeter, ce qu’ont eu du mal à faire les Français ces derniers mois », poursuit-il. Le coup de pouce de l’Etat Reste que, aujourd’hui, la crise du coronavirus ayant détruit plus de 570 000 emplois en un an et conduit quelque 350 000 personnes de plus à s’inscrire à Pôle emploi en ca- tégorie A, la question se pose avec une acuité particulière pour de nombreux salariés. « Toutes les planètes sont alignées pour que les recon- versions deviennent plus im- portantes », confirme Fran- çois Moreau, président de LHH (ex-Altedia), le cabinet d ’ a c c o m p a g n e m e n t d’Adecco, et vice-président du groupe. L’Etat et les parte- naires sociaux se sont égale- ment saisis de la question à travers un nouveau dispositif baptisé « transitions collecti- ves », censé entrer en vi- gueur début février. Objectif : permettre aux salariés qui exercent des métiers en voie de disparition de se re- convertir gratuitement dans un secteur porteur. Mais comment trouver une nouvelle voie, alors que le marché de l’emploi, affecté par la crise liée au Covid-19, évolue sans cesse ? « Nous observons un double mouve- ment, avec à la fois des mé- tiers classiques à adapter, dans le commerce, la logisti- que, la distribution et, en pa- rallèle, des métiers en muta- tion qui ont des besoins accrus de recrutement, com- me dans le médico-social », constate Guillaume Huot, membre du directoire du groupe Cegos. Pour la deuxième année consécutive, France compé- tences, l’instance de gouver- nance et de financement de la formation profession- nelle, a élaboré une liste de vingt métiers en évolution qui feront les emplois de de- main. Ce travail, publié début janvier, s’est appuyé sur les travaux des branches et des syndicats professionnels. Quatre thématiques y sont clairement identifiées : les métiers de la transition écolo- gique et du climat, ceux de l’informatique (autour de la numérisation et l’intelligence artificielle), ceux de l’industrie, avec la stratégie de relocalisa- tion des activités économi- ques, ou encore de la moder- nisation des infrastructures. L’association Transitions professionnelle, qui s’est aussi penchée en ce début d’année sur les métiers porteurs, bra- que les projecteurs sur d’autres filières. « Les métiers de la santé, en particulier aide-soignant et infirmier, se- ront très demandés, comme les métiers du service à la personne, d’agent de sécurité et de surveillance », indique Philippe Debruyne. L’étude évoque aussi d’autres secteurs qui souffrent de longue date d’une pénurie de main-d’œuvre, que ce soit dans les métiers de la cons- truction, bâtiment et travaux publics, ceux du transport routier, les métiers de bouche (boulangers, pâtissiers, cuisi- niers), mais aussi de la logisti- que et de l’industrie. Nouveau sésame : le CDI apprenant Certains nouveaux outils peuvent aussi servir de trem- plin. Le groupe Adecco a ainsi récemment mis au point un dispositif destiné à tou- te personne qui souhaiterait se former dans un métier en tension : le CDI appre- nant. Ce contrat a déjà séduit en quelques mois environ 3 000 personnes. Il vise à créer des passerelles entre les secteurs frappés par la crise et les entreprises qui recru- tent, et compte former 15 000 personnes d’ici à la fin de l’année à des métiers en pénurie de main-d’œuvre dans leur bassin d’emploi. Quel que soit le métier visé, les professionnels insistent sur la nécessité de se faire ac- compagner au fil de son par- cours de reconversion. « Et il faut avant tout se faire plaisir, s’autoriser à rêver, insiste Fa- brice Yeghiayan, directeur du développement de l’Afpa (Agence pour la formation professionnelle des adultes). En général, les salariés ac- quièrent des compétences qu’ils ne soupçonnaient mê- me pas dans leur première vie professionnelle. » Sarah 42 ans FORMATIONS POSSIBLES caissière Lieu de résidence : Emploi : Epinay-sur-Seine (93) Diplôme d’Etat d’accompagnant éducatif et social spécialité «accompagnement de la vie à domicile». Titre professionnel d’assistant de vie aux familles du ministère du Travail. 1 2 Olivier 45 ans FORMATIONS POSSIBLES comptable Lieu de résidence : Emploi : Poitiers (86) Certiﬁcation d’administrateur en bases de données. Data analyst. Ingénieur IA (intelligence artiﬁcielle) 1 2 3 Equivalence dipôme Equivalence dipôme bac + 5 Equivalence dipôme bac + 2 Equivalence dipôme bac + 2 bac + 4, bac + 5 EMPLOI CHANGER DE CAP RÉMY DESSARTS Rebondir grâce à la crise C’est la deuxième lame de la crise du Covid-19. La récession de l’économie entraîne une forte montée du chômage. Et celle-ci devrait s’accentuer quand les aides du gouvernement destinées à maintenir des secteurs entiers à flot s’effaceront. Pour l’instant, une grande partie de l’économie est plongée dans un coma artificiel. Cela permet de maintenir les jobs et le pouvoir d’achat des salariés mais la suite s’annonce moins rose. Des centaines de milliers de personnes vont se retrouver tôt ou tard sur le marché du travail. Cette année plus que jamais, notre supplément consacré aux métiers qui recrutent région par région tombe donc à pic. Les journalistes du « Parisien » - « Aujourd’hui en France » ont effectué un travail méthodique en interrogeant les principaux acteurs locaux du marché de l’emploi et en s’appuyant sur l’expertise nationale du spécialiste du travail temporaire Adecco. Cela permet de savoir où il faut chercher du travail et qui embauche en ce moment. De fait, malgré le marasme ambiant, de nombreux employeurs annoncent des programmes de recrutement parfois conséquents. C’est le cas notamment dans les secteurs traditionnels du BTP, de la mécanique ou même de la transition écologique. Mais la crise redistribue les cartes. En plein boom, la santé, le numérique, l’e-commerce ou la logistique sont confrontés à des pénuries de main-d’œuvre. Ces métiers « en tension » ne trouvent pas tous les talents dont ils ont besoin. Le problème récurrent de l’économie française, l’inadéquation de l’offre et de la demande d’emplois, est exacerbé. Les nouveaux demandeurs d’emploi sont, du coup, confrontés à un double challenge : ils devront passer par la case formation pour rebondir vers un nouveau métier et, peut-être, se préparer à changer de région. Le prix à payer pour sortir indemne de cette crise. L’ÉDITO â LIRE AUSSI NOTRE SUPPLÉMENT EN CAHIER CENTRAL 75 LE FAIT DU JOUR 75 2 Aujourd’hui en France 2 LUNDI 1er FÉVRIER 2021 twipe_ftp Aujourd’hui en France 3 LUNDI 1er FÉVRIER 2021 3 4 exemples d’évolution professionnelle LP/INFOGRAPHIE. OBJECTIF OBJECTIF OÙ ? GRETA M2S Lycée général technologique uploads/Management/ aujourd-hui-en-france-1er-f-233-vrier-2021 1 .pdf