Propriétés Description Titre Type de ressource Sujet de devoir ou de travaux di

Propriétés Description Titre Type de ressource Sujet de devoir ou de travaux dirigés Niveau Terminale Matière management Public Elève, professeur Description Ce document présente une situation d’entreprise exploitable en travaux dirigés pour mobiliser les connaissances de cours ; il peut aussi servir d’évaluation sur les liens entre avantage concurrentiel, métier et stratégie Thème THEME N°7 ET 8 LE PROCESSUS STRATEGIQUE ; (7-1) LES PRINCIPALES OPTIONS STRATEGIQUES ; LES AVANTAGES CONCURRENTIELS (8-1) . Objectifs OBJECTIFS :  Mobiliser des connaissances et articuler des notions du programme  Décrire les liens entre métier, domaine d’activité stratégique, avantage concurrentiel, décision stratégique  Identifier et caractériser un choix stratégique Pré-requis B2i - Niveau B2i - Objectifs B2i - Capacités B2i - Position Outils numériques associés Mots-clés (notions) Stratégie, métier, avantage concurrentiel, domaine d’activité stratégique Durée 1 heure Auteur(es) Responsabilité éditoriale Equipe de formateurs en management Version État validé Date de publication 07/11/2007 1 Management des organisations Durée prévue : 1 heure SUJET DE DEVOIR OU DE TRAVAUX DIRIGES THEME ABORDES : THEME N°7 ET 8 LE PROCESSUS STRATEGIQUE ; (7-1) LES PRINCIPALES OPTIONS STRATEGIQUES ; LES AVANTAGES CONCURRENTIELS (8-1) . OBJECTIFS :  Mobiliser des connaissances et articuler des notions du programme  Décrire les liens entre métier, avantage concurrentiel, décision stratégique  Identifier et caractériser un choix stratégique SUPPORT : Cas Lapeyre- Management Mars 2007 QUESTIONS A TRAITER 1. Décrire le métier et les domaines d’activité stratégiques de l’entreprise Lapeyre. 2. Décrire et caractériser l’avantage concurrentiel développé par Lapeyre. 3. Quels sont les choix stratégiques effectués par l’entreprise pour atteindre ses objectifs. 4. Exposez en quelques lignes les liens entre les notions de métiers, avantage concurrentiel et choix stratégique. Annexe ( Management mars 2007 ) 2 Le roi de la menuiserie a élaboré un procédé écologique de protection du bois. une performance technologique réalisée en 5 ans grâce au concours d’un labo public. Bizarre ! A l’entrée du siège social de Lapeyre, a Aubervilliers, trône un aquarium où virevoltent des poissons rouges autour d’une planche immergée dans l’eau. A défaut d’être esthétique, la démonstration est édifiante : le panneau en question , intact a été traité au « wood protect », un procédé maison révolutionnaire qui protège le bois contre l’humidité pendant 30 ans . Mais pourquoi des poissons rouges ? « pour prouver aussi à nos clients que ce traitement, issu de la chimie verte, ne présente aucun danger ni pour la faune ni pour l’homme » explique Silham El Kasmi, responsable recherche et développement dédiée au bois chez Lapeyre. Une innovation qui a valu à cette trentenaire le prix de l’ingénieur de l’année 2006, catégorie début prometteur et à l’entreprise de menuiserie septuagénaire le Janus de l’industrie. Découverte brevetée. A vrai dire, on n’attendait guère la chaîne de bricolage (1 milliard d’euros de chiffre d’affaires en 2006) sur le terrain de l’innovation technologique. Tout a commencé en 1999. Silham El Kasmi, étudiante à l’Ecole Nationale Supérieure des technologies du bois d’Epinal, effectue un stage de troisième année à Chalon-en-Champagne, dans le laboratoire de recherche de Lapeyre. L’entreprise, mobilisée sur la réorganisation de sa chaîne de magasins, a peu de moyens à consacrer à la recherche. L’équipe recherche et développement se résume à 5 personnes pour les produits en bois et à 3 pour le PVC : maigrichon rapporté aux 12000 collaborateurs du groupe (dont 8000 en France). Notre ingénieur tombe alors sur les travaux de Carlos Vaca-Garcia, chercheur au laboratoire de chimie agro- industrielle de l’université de Toulouse, portant sur un procédé écologique d’hydrophobation des molécules de cellulose : jusqu’alors, l’agent utilisé pour ce type d’opération était hautement toxique. Pourquoi ne pas transposer ces découvertes au bois ? Les chercheurs toulousains et Silham El Kasmi engagent une collaboration Résultat : un traitement du bois à cœur qui le rend dix fois plus résistant aux gonflements, chasse l’humidité ainsi que les champignons et les insectes ! Pas mal pour un projet qui n’a finalement coûté que 5 millions d’Euros. « Le bois hydrophobé est au bois ce que l’acier inoxydable est à l’acier » s’enthousiasme le PDG Jean-Louis Servent. Ce pro de la vente passé par la FNAC et le BHV espère bien , avec cette découverte brevetée dans le monde entier, relancer la part de marché du bois dans la menuiserie extérieure, malmenée depuis 20 ans par le PVC. Côté prix, les volets en sapin traité sont 40% moins onéreux que ceux en bois exotique habituellement utilisés en extérieur. Mieux , ce procédé pourrait donner lieu à la vente de licences, par exemple aux fabricants de meubles de jardin ou aux chantiers navals pour les ponts de bateaux. Réaction chimique. Dans l’immédiat, c’est dans ses propres usines (douze en France, dont sept dédiées au bois) que Lapeyre va utiliser son nouveau procédé. Premiers produits à bénéficier de cette avancée, les volets : l’unité à Chalon –en –champagne en a démarré la production à l’automne 2006, avec une capacité de 8000 mètres cubes par an. Le traitement s’effectue en deux étapes : le produit actif est injecté au cœur du bois, puis un bac de greffage provoque une réaction chimique. Dans cinq ans, le « wood protect » deviendra la référence prédit le PDG. Une chose est sûre, les usines de Lapeyre ont été mises en ordre de bataille pour pouvoir répondre à la demande. Depuis 5 ans, le groupe a en effet totalement repensé son modèle d’entreprise intégrée (il fabrique et distribue ses produits). Désormais ses usines sont mises en compétition avec les fournisseurs extérieurs. Cette démarche de « fabriquer ou acheter » a commencé en 2001. « J’effectue un arbitrage en fonction des prix de revient, confirme Roger Deloison, directeur du pôle fournisseurs. Nous ne produisons que ce qui apporte une valeur ajoutée. » Et seules les activités dans lesquelles le menuisier estimait avoir un avantage concurrentiel ont été conservées. Le site de Pastural, en Champagne, spécialisés dans les fenêtres standard en chêne s’est reconverti dans les baies coulissantes en aluminium et les fenêtres sur mesure. Les unités qui fabriquaient de grandes séries produisent maintenant à la demande. Les articles de masse sont sous-traités. « Notre unité de Cougnaud, en Vendée, sort 1300 menuiseries par jour, dont aucune n’est identique » ajoute Roger Deloison. En fait, les ateliers ont dû se plier aux exigences du réseau commercial. Car non contente d’innover sur le plan technique et de mettre sous pression ses ateliers, la filiale de Saint-Gobain a aussi repensé l’organisation de ses magasins. Le Lapeyre actuel n’a plus rien à voir avec celui de 1931, ni même avec celui des années 1980, quand le roi de la menuiserie discount écoulait ses portes et fenêtres dans des entrepôts pour bricoleurs avertis. Place à un spécialiste de la distribution capable de répondre aussi bien aux attentes de M.Tout-le monde (50% des clients) qu’aux professionnels. Depuis 6 ans, ses 130 magasins ont été réagencés autour de 4 univers : la cuisine, la salle de bain, les aménagements extérieurs et intérieurs. Chacun des thèmes est mis en scène dans une ambiance déco destinée à inciter le chaland à sortir son carnet de chèques. Un changement d’optique symbolisé par le nouveau nom de l’enseigne, « Lapeyre, la maison », plus sexy que l’ancien « Lapeyre-GME ». Showrooms en centre-ville. Pour se rapprocher de ses clients, la chaîne a aussi fait le pari du service à domicile. Le groupe dispose d’un réseau de 3000 installateurs indépendants, rigoureusement contrôlés et testés. Ce qui en fait, avec plus de 50 000 chantiers par an, le premier artisan de France. De plus, J-L Servent a poussé son concept jusqu’en centre-ville, avec des showrooms de 300 m2 où les bricoleurs du dimanche peuvent consulter les catalogues, demander conseil pour aménager leur intérieur et peser les avantages des volets « wood protect », commercialisés depuis septembre . Le carnet de commandes est déjà plein. Proposition de correction 3 1. Le métier correspond au savoir-faire et aux compétences distinctifs d’une organisation lui permettant de satisfaire la demande Un domaine d’activité stratégique : entité homogène pouvant faire l’objet d’un diagnostic et d’une stratégie. Lapeyre fabrique et distribue des produits de menuiserie, leur compétence repose sur une offre adaptée aussi bien aux particuliers qu’aux professionnels. L’activité est découpée en entités homogènes, la cuisine, la salle de bain, les aménagements intérieurs et extérieurs. 2. l’avantage concurrentiel est une compétence particulière qui permet à l’organisation d’affronter ses concurrents. Lapeyre développe un produit innovant grâce à des investissements dans la recherche. Il s’agit d’un traitement du bois qui le rend très résistant à l’humidité et aux insectes. Ces bois traités sont 40% moins chers que les bois exotiques et des applications pourraient être développées dans d’autres secteurs grâce à des concessions de licences. Cet avantage est basé sur plusieurs fondements : le produit tout d’abord, il s’agit d’une innovation protégée par brevet qui permet à Lapeyre de développer un produit original afin de se différencier nettement des concurrents. Le bois traité devient quasi imputrescible. L’avantage repose donc aussi sur une technologie développée grâce à des investissements de uploads/Management/ caslapeyre-3.pdf

  • 25
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Apv 07, 2021
  • Catégorie Management
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.1116MB