LE CONTRÔLE DE GESTION DANS LE SECTEUR DE TÉLÉCOMMUNICATION Réalisé Par : ELK
LE CONTRÔLE DE GESTION DANS LE SECTEUR DE TÉLÉCOMMUNICATION Réalisé Par : ELKHAL Soufiane EDDOUBI Moncef KANNAOUI Younes PLAN I. Contexte du contrôle de gestion dans le secteur de télécommunication II. Les spécificités des systèmes de calcul des couts de revient et des résultats analytiques des opérateurs de télécommunication au Maroc I. CONTEXTE DU CONTRÔLE DE GESTION DANS LE SECTEUR DE TÉLÉCOMMUNICATION A. Présentation du service contrôle de gestion B. Le contrôle de gestion de la prestation de services A. PRÉSENTATION DU SERVICE CONTRÔLE DE GESTION Définition Le contrôle de gestion (CDG) est une fonction qui vise à influencer les comportements des managers pour mettre en œuvre la stratégie de l'organisation. Concrètement, cela se traduit par la formulation de prévisions, en définissant les objectifs, en mettant en place les moyens, en comparant les performances passées et futures et les objectifs, et en corrigeant les objectifs et les moyens. Le contrôle de gestion est le processus par lequel les dirigeants s’assure que les ressources ont été utilisé avec : efficience, efficacité, et pertinence pour atteindre les objectifs fixés. Ainsi, à travers des reporting mensuels et des analyses d’écart entre le prévisionnel et le réel, le contrôle de gestion s’assure en permanence que les objectifs seront atteints. L’objet du contrôle de gestion : Au niveau d’une entreprise de service, l’objet du contrôle de gestion se résume dans cinq tâches principales : – La prévision, elle mise en œuvre par chacun des service de l’entreprise avec l’aide du service contrôle de gestion. – Le conseil et l’aide, celle fonction est exercée aussi bien auprès des différents responsables opérationnels qu’auprès de la direction générale. -Le contrôle, c’est-à-dire le suivi permanent de l’activité de l’entreprise à l’aide d’un « tableau de bord » dans lequel figurent les données significatives de production, d’activité commerciale, de stockage ou de situation financière. Cette technique permet de mettre en évidence tout écart significatif par rapport aux prévisions. – Le Reporting, il s’agit de la conception et de la rédaction de rapports de synthèse, ils sont conçus dans un but d’aide à la décision. – La mise au point des procédures, elle concerne les mesures à prendre pour définir les indicateurs de gestion significatifs et les procédures communes à utiliser pour que les mesures soient faites sur une base homogène. Missions : Mettre en œuvre les principes de gestion et les systèmes de mesure de la performance pour mettre le pilotage économique de la région. Assurer un soutien aux opérationnels pour leur donner une visibilité permanente sur les ventes (C.A) via la mise en place d’un dispositif récurrent de suivi approprié de l’activité. Assurer la préparation et l’exécution du budget en fonction des objectifs fixés par le siège. Jouer un rôle moteur dans la diffusion de la culture de la performance et encourager les comportements économiques des opérationnels, la réduction des coûts et la simplification des processus administratifs et financiers. Attributions : 1) Conduire les activités liées au processus budgétaire (préparation du budget) : Etablir les prévisions en matière de dépenses de fonctionnement et d’investissement à partir des objectifs commerciaux et de coûts fixés par les entités opérationnelles. Elaborer le budget et suivre son exécution et effectuer les actualisations budgétaires (3fois par an) en relation avec le siège. Consolider, analyser et contrôler l’information de gestion des entités opérationnelles. Proposer des arbitrages si nécessaire pour décision par le DR ou le siège dans le cadre du budget (modification /réalisation). Contribuer à l’évolution des impôts financiers des initiatives commerciales et projets d’équipement et à un suivi régulier de leur courbe de coût. 2) Mettre en place et conduire les activités de veille sur la performance économique : Assurer les activités de comptabilité analytique. Effectuer l’analyse et le suivi des résultats par rapport aux objectifs budgétaire : analyser les écarts et émettre des recommandations de mesure correctives Suivie les effectifs via enquêtes bi annuelles. Participer à la clôture des comptes : estimation des provisions, rapprochement budget/comptabilité. B. LE CONTRÔLE DE GESTION DE LA PRESTATION DE SERVICE Définiton Défini comme un processus de production ayant un point de contact physique entre le client et le processus, et fournissant des biens intangibles ; à ce point de contact, la production et la consommation sont simultanées, un service revêt des spécificités qui posent problème au contrôle de gestion. Ainsi, les attributs spécifiques des activités de services contraignent le contrôle de gestion à faire preuve d’adaptabilité pour être efficace et efficient. Le service, un concept difficile à définir : Le service se distingue du bien ou produit par son caractère immatériel et par l'impossibilité de stockage. Un service est généralement consommé au moment de sa production. La coiffure, l'hôtellerie, la restauration, la banque, la télécommunication sont par exemple des activités de services. J. M. juran définit le service comme étant : « le travail effectué pour une tierce personne » Ainsi, le destinataire du service peut être un individu, ou une entreprise ou bien les deux à la fois. Tandis que, J. flipo le définit comme : « La réalisation, l’acte, le processus par opposition aux produits qui sont des biens matériels. Donc touchables » En outre le service peut se présenter sous la forme d’activités, de bénéfices ou de satisfaction offerte au moment de la vente ou en relation avec la vente de biens. De plus, un service se caractérise par son interface qui constitue le lien d’interaction entre un usager et un système de production. Les caractéristiques d’un service : Les services possèdent des caractéristiques particulières qui rendent délicate la fonction du contrôleur de gestion, vu la difficulté de maintenir une qualité standard de leur offre. Il s’agit essentiellement de : L’intangibilité de services : Un élément intangible ne peut être ni touché ni tel bien compris, quoiqu’ils puisse être perçue par un autre sens ou grâce à des images mentales. Puisque les services sont intangibles, il peut être impossible de les stocker. L’hétérogénité des services : L’hétérogénéité constitue une seconde caractéristique des services. La majorité des services ne viennent pas seuls : habituellement ils font partie d’un ensemble de services où certains peuvent être cachés . - La participation du client dans le processus de production : Le client est parfois coproducteur du service, cette participation est une opportunité importante d’amélioration de la productivité: il travaille sans rémunération a priori. En fin, les caractéristiques principales de services ainsi exposées, donnent la preuve que les entreprises, donnent la preuve que les entreprises de services exigent un mode de gestion particulier dont le contrôle est spécifique. La production des comptes de résultats par type de service offert La détermination des coûts de revient : les éléments du réseau, pour la fixation et la publication des tarifs. I. LES SPÉCIFICITÉS DES SYSTÈMES DE CALCUL DES COUTS DE REVIENT ET DES RÉSULTATS ANALYTIQUES DES OPÉRATEURS DE TÉLÉCOMMUNICATION AU MAROC A. Présentation générale du système de calcul des couts de revient et des résultats analytiques chez les opérateurs de télécommunication La finalité d’un système calcul des coûts de revient et des résultats analytique pour un opérateur de télécommunication est : LE PROCESSUS DE CALCUL DES COÛTS DE REVIENT S’ARTICULE AUTOUR DE TROIS ETAPES FONDAMENTALES : Génération de la comptabilité analytique brute à partir d’un système d’information fiable. Retraitement de la comptabilité analytique brute pour se conformer aux normes fixées par les lois et instructions de l’ANRT. Répartition des coûts des différentes activités sur le réseau général, les réseaux spécifiques, et sur les produits. UNE CHAINE DES TRAITEMENTS LES COÛTS DE REVIENT DE CHAQUE RÉSEAU EXPLOITÉ LES COMPTES DE RÉSULTAT DE CHAQUE SERVICE OFFERT LES COÛTS D’INTERCONNEXIO N. LE COÛT DU SERVICE UNIVERSEL. B. LA COMPTABILITÉ ANALYTIQUE SELON LA MÉTHODE « ABC » les caractéristiques suivants : • Activités à forte composante de services. • Haute technologie. • Multitude d’activités très diversifiées. • Conception du produit et du processus de fabrication coûteux. • Forte automatisation et informatisation poussée. 1. PRINCIPES DIRECTEURS D’UN MODÈLE DE COMPTABILITÉ « ABC » Les couts sont causés par les activités qui consomment les ressources. Les objets de cout (produit, services, etc.) créent le besoin d’entreprendre des activités. Ressources Activités Objets de couts Cette méthode procède par un raisonnement de CAUSE-à-EFFET pour suivre le cheminement des couts jusqu’à l’objet final Les couts de revient des activités d’exploitation du réseau qui serviront de base pour l’élaboration du catalogue d’interconnexion. Les couts de revient des différents services et produits offerts par l’Operateur. Dans le secteur spécifique de télécommunication, selon l’organisation de l’Operateur, le modèle de comptabilité analytique, basé sur une approche par activité, devra permettre de faire ressortir clairement, comme cela est prévu par les différents textes juridiques : 2. LES SOURCES D’INFORMATION DE LA COMPTABILITÉ ANALYTIQUE En principe, la comptabilité analytique puise les bases de données de départ, soit : • À travers un système de saisie unique au niveau de la comptabilité générale. • À travers une imputation directe des couts aux activités. 3. DÉCOUPAGE DE L’ACTIVITÉ DE L’OPÉRATEUR EN ACTIVITÉS : Cependant, les activités élémentaire peuvent être regroupées, selon leur nature et leurs caractéristiques, uploads/Management/ controle-de-gestion-dans-le-secteur-de-telecommunication-copie-copie.pdf
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- Publié le Mar 07, 2022
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