1 Ecole Supérieure des Communications de Tunis Cours De management de l'entrepr

1 Ecole Supérieure des Communications de Tunis Cours De management de l'entreprise Présenté par : Mme Hajer Bellalouna Mme Lilia Rebaï 2 Plan du cours Chapitre I : Introduction au management I- Introduction générale II- Conception de l’organisation II-1- Définition de l’entreprise II.2.1. Classification sectorielle II.2.2. Classification selon la structure organisationnelle II.2.3. Classification juridique II.2.4 Classification selon la taille II-2- Classification des entreprises. III- Le concept du management III-1- Définition et objet. III-2- Nature de la gestion. Chapitre II: Evolution de la pensée en gestion : de l’approche atomistique à l’approche systémique. Section I- L’approche atomistique. I-1- Définition et application en gestion. I-1-1- Définition. I-1-2- L’entreprise dans l’approche atomistique. I-2- L’école classique I-2-1- L’organisation scientifique du travail. I-2-2- La théorie administrative. I-3 L’école des relations humaines. I-4- Limites de l’approche atomistique. Section II- L’approche systémique. II-1- Définition d’un système. II-2- L’entreprise dans l’approche systémique. II-2-1- Conception contemporaine. II-2-2- Fonctionnement du système. II-2-3-Caractéristiques de l’entreprise en tant que système. Chapitre III- Techniques de prise de décision en gestion. I- Quelques concepts de base : les coûts et le seuil de rentabilité I.1.Coûts directs et coûts indirects I.2.Coûts fixes et coûts variables I.3.Coût total, coût marginal et coût moyen II- Théorie de la décision II.1.Classification des décisions. II.1.1. Classification selon le degré d’importance. II.1.2. Classification selon l’univers de prise de décision. II.2. Les étapes de prise de décision. III. Les prises de décision selon l’univers décisionnel III.1. Techniques de prise de décision en univers certain III.2. Prise de décision en univers aléatoire III.2.1. Prise de décision ponctuelle dans le temps. III.2.2. Prise de décision séquentielle : l’arbre de décisions. III.3. Prise de décision en univers incertain. CHAP IV – Le processus de gestion 3 I. La planification I.1. Définition de la planification I.2 Prise en compte de l’environnement de l’entreprise I.2.1. Le macro environnement I.2.2. Le micro environnement I.3. Le processus de planification II. L’organisation II.1. Définition et principes de l’organisation II.1.1. Définition II.2.2. Les principes de l'organisation II.2. L’autorité dans l’organisation II.2.1 Définition de l'autorité II.2.2 Les types d’autorité II.3. L’organisation structurelle de l’entreprise II.3.1 La structure par fonction II.3.2 La structure par produit II.3.3.La structure géographique II.3.4 La structure par client II.3.5 La structure matricielle III. La direction III.1 Définition III.2. Les styles de direction III.2.1 La théorie des deux types de facteurs : F. Hezberg III.2.2 La théorie du succès psychologique : Chris Argyris III.2.3 Les systèmes de direction de Rensis Likert III.3. Les styles de direction en Tunisie III.3.1. Le style de direction traditionnel III.3.2 Le style de direction traditionnel permissif IV. Le contrôle IV.1Définition IV.2. Le processus de contrôle IV.2.1 La mesure des résultats IV.2.2 L'identification et la vérification des écarts IV.2.3 La correction des écarts 4 Chapitre I INTRODUCTION AU MANAGEMENT Plan du chapitre I- Introduction générale II- Conception de l’organisation II-1- Définition de l’entreprise II.2.1. Classification sectorielle II.2.2. Classification selon la structure organisationnelle II.2.3. Classification juridique II.2.4 Classification selon la taille II-2- Classification des entreprises. II-3- L’environnement de l’entreprise. II.3.1.Définition de l’environnement II.3.2. Les composantes de l’environnement II.3.2.1. Le macro-environnement II.3.2.2. Le micro-environnement II.3.2.3. Les relations entre l’entreprise et son environnement II.3.3. Le modèle de Michael Porter III- Le concept du management III-1- Définition et objet. III-2- Nature de la gestion. I- Introduction générale Notre société est entrée aujourd’hui et de plain-pied au cœur du système économique mondial. La restructuration pour laquelle nous avons opté en 1986 est devenue maintenant une réalité incontournable à laquelle nulle entreprise ne peut se soustraire. La ratification en 1994 par la Tunisie des accords de l’Uruguay round consacre définitivement la décision de notre pays de s’engager sur la voie de l’ouverture et témoigne implicitement d’une volonté de s’imposer graduellement sur 1a scène économique mondiale. 5 Si dans le passé, les organisations pouvaient quasi impunément ignorer les règles de gestion les plus élémentaires, celles qui continuent toujours à le faire, mues par leurs anciens réflexes, sont destinées irrémédiablement à disparaître. La chute des barrières protectionnistes de l’industrie tunisienne, moins spectaculaire mais tout aussi réelle que celle du mur de Berlin, précipite notre économie dans un univers complexe ou le professionnalisme règne en maître et ne laisse aucune chance à l’amateurisme d’antan. Les organisations doivent dès lors s’attacher à améliorer l’ensemble de leur processus de gestion. Ce dernier allant de la planification au contrôle. Ainsi, la planification, l’organisation, la prise de décision et le contrôle de gestion formeront les axes principaux de la trame de ce cours. II- Caractéristiques de l’organisation II-1 Définition de l’entreprise L’organisation peut être décrite comme une entité composée d’hommes et de moyens réunis en vue de poursuivre un objectif. Les moyens peuvent être de diverses natures. On peut distinguer ainsi: - Le capital; - L’équipement de production; - Les terrains et les bâtiments; - L’énergie; - Les informations, etc. Les objectifs poursuivis peuvent être également très différents selon la mission poursuivie par l’organisation. Les organisations peuvent avoir des buts non lucratifs et c’est le cas de divers organismes ou organisations d’utilité publique, ex: les écoles, les organismes de charité, etc. Elles peuvent aussi être à la recherche d’un profit et c’est généralement le but des entreprises commerciales. 6 Les entreprises ne sont en définitive qu’une forme particulière d’organisation et l’on peut alors les définir ainsi: L’entreprise est un ensemble de moyens financiers, humains et techniques qui sont regroupés afin de produire des biens et des services dans un but de profit. En réalité les entreprises sont multiples et diffèrent selon leur taille, l’activité qu’elles exercent, leurs formes juridiques… II-2 Classification des entreprises II.2.1.Classification sectorielle On reconnaît traditionnellement trois secteurs : le primaire, le secondaire et le tertiaire.  Le secteur primaire : englobe toutes les activités économiques productrices de matières premières, notamment l’agriculture et les industries extractives.  Le secteur secondaire : couvre l’ensemble des activités économiques destinées à transformer des matières premières en biens productifs ou en biens de consommation.  Le secteur tertiaire : services (administration, banque, assurance…). II.2.2.Classification selon la structure organisationnelle Quatre catégories peuvent être distinguées : 1- Le secteur privée : ce secteur rassemble les entreprises individuelles (très nombreuses, mais de petites tailles) et les entreprises sociétaires (sociétés de personnes et les sociétés de capitaux). Les artisans constituent un sous –groupe particuliers d’entreprises individuelles. 2- Le secteur public : ce secteur rassemble les entreprises publiques et semi-publiques. Les entreprises publiques : les capitaux sont entièrement fournis par l’Etat ou des collectivités publiques assumant seuls la responsabilité de gestion. On distingue :  les régies directes : exploitation à caractère économique gérées par l’Etat comportant parfois un monopole (régie des tabacs par exemple).  Les établissements publics à caractère industriels et commercial (EPIC) : offices jouissant d’une autonomie financière et gérés suivant les méthodes courantes de l’industrie et du commerce (ex : CEPEX, CETIME….).  Sociétés nationales : SA dont l’Etat est le principal actionnaire (SONEDE, Tunis Air….). Les entreprises semi-publiques : las capitaux sont fournis par des personnes publiques et d’autres privées et partageant la responsabilité de la gestion (Tuninter…). 7 3- Les coopératives : sont formées par plusieurs personnes qui veulent se procurer des biens et des services à des prix avantageux. Elles diffèrent des autres modes d’organisations puisque son but n’est pas de réaliser des bénéfices mais de garantir des prix avantageux. Toutefois, s’il y a des surplus de bénéfices, ceux-ci peuvent être répartis entre les membres en proportion du capital investi ou des biens achetés par chaque membre. 4- Le secteur informel : secteur non structuré, qui échappe presque totalement à l’analyse statistique (travail au noir, marchands ambulants …). II.2.3.Classification juridique On distingue quatre types de sociétés :  Les sociétés individuelles : constituées par une seule personne.  Les sociétés de personnes : sont fondées sur « l’intuitu personae » càd sur la considération de la personne des associés. La forme la plus connue est la société en nom collectif (SNC). La SNC est constituée par deux ou plusieurs personnes (appelés associés) responsables personnellement et solidairement des dettes de la société. Les parts sociales des associés (fraction du capital détenue par chaque associé) sont en principe incessibles sauf consentement unanime des associés.  Les sociétés de capitaux : à la différence des sociétés de personnes fondées sur « l’intuitu personae », les sociétés de capitaux sont fondées sur les capitaux apportés par les actionnaires et non sur la personne des associés qui disparaît complètement. La forme la plus connue est la société anonyme (SA). La SA est une société constituée entre sept personnes au moins (appelées actionnaires) qui souscrivent des actions et qui ne sont tenus du passif social que jusqu’à concurrence de leurs apports. Les actions, contrairement aux parts sociales de la SNC, sont des titres négociables.  Les sociétés à responsabilité limitée (SARL) constituent un type hybride de société. Elles se rapprochent des sociétés de personnes par l’interdiction de créer des titres négociables (les parts sociales ne peuvent être cédées à un tiers qu’avec le consentement de la majorité des associés représentant au moins les ¾ du capital social). Elles sont proches des sociétés par uploads/Management/ cours-gestion-de-l-x27-entreprise.pdf

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  • Publié le Mai 25, 2022
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