Définition du coaching Le coaching est un accompagnement professionnel permetta
Définition du coaching Le coaching est un accompagnement professionnel permettant d’obtenir des résultats concrets et mesurables dans la vie professionnelle et personnelle. A travers le processus de coaching, le client approfondit ses connaissances et améliore ses performances. Différentes sortes de coaching existent : coaching en entreprise (business coaching), coaching de vie (life coaching), coaching sportif. Le coaching professionnel se caractérise par une déontologie définie par les fédérations, une posture, des compétences spécifiques, un mode opératoire et des techniques. Histoire et enjeux du coaching Histoire du coaching Le coaching (dont l'origine du nom vient de coche), est orienté vers l'accompagnement et l'épanouissement du client, "le coaché". Le coaching est apparu en France et en Europe dans les années 80 et 90, en provenance d'Amérique du Nord. Il semble que Vincent Lenhardt en soit l'un des précurseurs en France. Enjeux du coaching Le coaching permet de réaliser un accompagnement professionnel[1] . On parle aussi d'accompagnement opérationnel ou encore d'accompagnement personnel au changement, hors de la sphère strictement professionnelle. Le coaching se distingue légèrement du mentorat par le niveau d'égalité entre l'accompagnant (« coach ») et le client (« mentoré » ou « coaché »). Le mentor est généralement un supérieur hiérarchique, a un rôle de guide, et agit bénévolement. Deux approches distinguent le coaching du mentorat : - le lien à des techniques de psychologie telles que la PNL, l'Analyse transactionnelle ou la Gestalt-thérapie, - le côté marketing de l'emploi du terme anglosaxon, qui a pour but de faire apparaître cette activité sous un aspect « dépoussiéré ». Néanmoins, une fois le terme coaching validé, certains praticiens font remonter ces pratiques jusqu'à Socrate avec sa maïeutique. Le mentorat est légèrement différent car il suppose de la part de l'accompagnant une position haute, un statut de guide. Le coach est en position haute sur le processus de changement, mais en position basse sur le contenu pour aider le client à progresser en autonomie. Cependant, la francisation officielle de coaching est « mentorat ». Il faut aussi distinguer le coaching du conseil et de la psychothérapie. Il faut d'ailleurs aussi la différencier de certaines idéologies qui déclarent l'utiliser : certaines sectes, certains mouvements se déclarant religieux, et certains mouvements se déclarant philosophiques utilisent le coaching. Cependant, la philosophie est l'une des racines du coaching, dans la mesure où elle est un exercice autonome de la raison, même quand celle-ci est guidée par le dialogue ou par la maïeutique socratique. Savoir poser les problèmes, trouver par soi-même des solutions Coaching variées, faire progresser une façon de voir les choses et la vie, font partie intégrante du coaching comme de la philosophie. Caractéristiques du coaching Il existe différents coachings : Le coaching individuel Le coaching d'équipe. Le coaching de vie. (ou life coaching) pour les particuliers Le coaching en entreprise. Le coaching peut être aussi : - un coaching conseil (le professionnel a un rôle de conseiller) - un coaching formation (le professionnel a un rôle de formateur) - un coaching "pur" Il est essentiel de savoir à quel type de coach, on a affaire. Les 2 premiers paraissent parfois plus "rassurants" au départ pour le client(transfert de savoir ou de savoir-faire du conseiller ou du formateur). Les bénéfices sont cependant souvent supérieurs lors d'un coaching totalement centré sur le client et ses ressources car les changements viendront vraiment de lui. Techniques et savoir-faire Autrefois apanage des élites, des hauts dirigeants puis des hauts potentiels, le coaching se popularise progressivement et le « middle management » peut désormais en bénéficier dans un certain nombre de structures et de cas. Ce milieu lui reconnaît une efficacité et des résultats rapides. Différentes approches ou disciplines appuient la démarche de coaching : • Le psychanalyste part du principe que le « patient » trouvera lui-même la clef de ce qu’il cherche. La technique majeure d’intervention est le questionnement, parfois l'interprétation. Ce qui est prohibé est de donner des conseils. Une psychanalyse dure longtemps. • Le coach qui se réfère à l’Analyse Transactionnelle part du principe que le coaché est capable de changer ses croyances sur lui-même, le monde et les autres qui l’empêchent de développer son potentiel. Les techniques majeures d’intervention sont l’établissement de contrats relationnels ainsi que l’utilisation du questionnement, d'explications, de liens avec la psychologie et la communication. Ce qui est prohibé est la manipulation. • Le coach qui se réfère à la Systémique ne voit pas la personne du coaché comme une entité en soi, mais comme la composante d’un système relationnel : la relation prime sur l'individu. Au moins deux systèmes sont alors à prendre en compte : le système coach/client et le système client/contexte où le problèmes manifeste. Suivant les approches, les interventions seront différentes (intervention directive, parfois paradoxale, dans l'approche de Palo-Alto[2] ). Hypothèses ou identification de processus parallèles, prise en compte du coach comme acteur influent dans la relation (2ème systémique qui s'enrichit du constructivisme méthodologique). • Le coach qui se réfère à la PNL part du principe que le coaché peut « reprogrammer » son cerveau pour parvenir à l’état d’excellence qu’il souhaite. Les techniques majeures d’intervention sont la visualisation de l’état désiré et le questionnement sur le « comment y parvenir? », le modèle des parties, les déplacements dans l'espace, les stratégies mentales. Le piège est de n'avoir qu'une seule approche ou discipline à sa disposition. Un autre point est la place du client, et des techniques qui lui sont mises à disposition. Le questionnement interne du coach en rapport à sa théorie s'appelle le « contre-transfert du coach » Savoir-faire • Le coach doit savoir repérer et maîtriser les processus relationnels, c’est- à-dire la façon dont des relations s’établissent et se développent en fonction d’objectifs conscients ou inconscients. Ceci nécessite une très grande maîtrise de la métacommunication (ou « position méta », dans le jargon professionnel), qui consiste à se mettre en cours d’entretien en observateur extérieur de soi-même, de l’autre, et de la relation. • Il doit avoir une déontologie, l’afficher, et la respecter. • Sa déontologie doit être ou personnelle (et clairement affichée) ou celle d'une fédération de coachs à laquelle il adhère. (AEC, FFCPRO, ICF, SFC, SRC, AFCSE). Elle doit être remise avec chaque contrat de coaching, sinon elle devrait être réclamée par le client. • Il doit avoir fait un important travail de développement personnel afin de ne pas se laisser entraîner dans ses propres « zones d’ombre » lors du coaching. Si cela arrivait néanmoins, il doit aborder cette difficulté auprès d’un superviseur (le « coach du coach ») et savoir faire appel à un thérapeute. • Plus le coach a de l’expérience du coaching et continue à se former, mieux cela est. Il a fréquemment plus de quarante ans (ce qui n'est cependant pas en soi un critère suffisant de maturité émotionnelle, d'expérience des relations interpersonnelles et de compétence professionnelle !). • Au niveau de la personne, le coach doit disposer d’une méthode de diagnostic psychologique (des notions de psychopathologie). Pourtant, les disciplines qui vont permettre le diagnostic ne sont pas équivalentes, à la fois par la philosophie qui les sous-tend, et par la pertinence des techniques d’intervention employées. • A un niveau plus général, le coach doit savoir traiter certaines problématiques telles que la gestion des « deuils », les jeux de pouvoir et les manipulations, et maîtriser des techniques telles que la régulation. Une dimension de formateur permet en outre d’enseigner au « coaché » certains concepts, ce qui s’avère parfois très utile. - les approches stratégiques privilégient les savoirs du coach (AT, PNL, Systémique basée sur la 1a cybernétique, et, tous les profils de personnalité). La posture du coach est dans le savoir et le savoir-faire, l'anticipation. - les approches collaboratives privilégient les savoirs du client (constructivisme, constructionisme, Orientation Solutions, démarche narrative). La posture du coach est celle du "non-savoir et de perplexité" (pour Elkaïm), décentrée et influente (Michael White), de curiosité abondante et authentique" (Harry Goolishian et Harlene Anderson). - Les approches "mixtes" sont les plus riches mais demandent une bonne expérience pratique et beaucoup de recul de la part du coach (il ne s'agit pas de "collectionner" les approches ou les outils !). Elles s'appuient souvent sur l'approche collaborative pour construire la relation avec le coaché puis utilisent les différents outils & stratégies d'accompagnement du changement les plus adaptés au cours du coaching, selon les objectifs et l'urgence ... (Cf. Article de Marshall Goldsmith cité plus haut). Durée d’une intervention de coaching Une seule séance (c’est rare), ou plusieurs mois (plus fréquent) mais pas des années, le coaching rend autonome, pas dépendant. Certains coachs demandent une première étape de deux ou trois séances avant de s’engager dans la durée. L’essentiel reste que les choses soient claires au départ et que les limites de la durée du coaching soient convenues. La durée des séances de coaching dépend du coach et de la situation, et se situe généralement entre 1/2h à 3h. Lieu Plusieurs options sont possibles : • l’entreprise ; • le cabinet du « coach » ; • uploads/Management/ definition-du-coaching.pdf
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- Publié le Apv 06, 2022
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