DOSSIER DE MANAGEMENT N°2 Organisation de l’entreprise de la TPE/PME à la multi

DOSSIER DE MANAGEMENT N°2 Organisation de l’entreprise de la TPE/PME à la multinationale : Vocation et architecture des principales entités. Farah Ziani Natacha Pabot Anne-Sophie Louis Louiza Touchene Responsable Gestion 1 : juin 2012 Sommaire Introduction I) TPE 1) Organisation 2) Vocation 3) Architectures des principales entités II) PME 1) Organisation 2) Vocation 3) Architectures des principales entités III) Multinationale 1) Organisation 2) Vocation 3) Architecture des principales entités IV) Exemples d’entreprises 1) Dans une TPE 2) Dans une PME 3) Dans une multinationale Conclusion I N T R O D U C T I O N Dans notre précédent sujet, nous avons vu comment le mangement à évolué au cours des siècles. Aujourd’hui, les entreprises sont organisées de plusieurs manières, selon leurs tailles, leur fonctionnement et leur géographie. La réflexion sur les formes d'organisation a émergé à la fin du 19e siècle. Parallèlement à la volonté de rationalisation qui émanait de certains auteurs, on a vu apparaître la prise en compte de la notion de structure, comprise comme le squelette de l'organisation. Différents types de structures Les structures hiérarchiques et fonctionnelles Ce sont les plus classiques. Elles s'appuient sur les notions de métiers, exercés par des professionnels soucieux de préserver leurs attributions. Elles sont issues des principes définis par H. Fayol. La structure divisionnelle C'est la structure qui a émergé lorsque les organisations ont du faire face à des environnements plus complexes, parce qu'elles multipliaient leurs domaines de compétence ou encore parce qu'elles s'intégraient sur des marchés extranationaux. La structure par projet ou structure matricielle Cette structure place chaque groupe de travail sous une double autorité opérationnelle et fonctionnelle. On a donc en principe une dualité de commandement. Elle est surtout utilisée dans de grandes entreprises. Structure en réseau Tout comme la structure matricielle, c'est une structure par projet mais organisée en réseau. A chaque projet sont affectés des moyens matériels et humains. Les différents projets sont liés les uns aux autres par des outils de communication ("ponts" – "passerelles" – ordinateurs en réseau). Les organigrammes, une représentation de la structure L'organigramme est la représentation graphique de la structure d'une organisation. Il permet de visualiser les différents organes, leurs tâches, leurs responsabilités, mais aussi les relations entre ces organes. C'est à la fois un outil d'analyse qui permet de pointer des anomalies ou des insuffisances et un instrument d'information qui permet de se situer dans la hiérarchie (en interne) ou qui reflète une image de l'entreprise (en externe). La synthèse de Mintzberg Pour Mintzberg, il existe 5 éléments de base dans l'organisation. Ces 5 éléments modélisés permettent de décrire toutes les organisations. Après tout ces exemples, nous pouvons nous demander quel est la meilleure structure pour une entreprise ? Nous trouvons donc plusieurs sortent d’entreprises, tel que la TPE, PME et la multinationale. Nous allons donc étudier dans ce dossier, leurs organisations, leurs vocations et leur architecture. Nous aborderons, également, chacune les exemples dans nos entreprises. I) TPE Les TPE exercent tous types d’activités : de l'industrie au commerce en passant par les services (bâtiment, hôtellerie/restauration, conseils aux entreprises, services médicaux, services sociaux...). Selon l’INSEE en 2010, 61% des TPE françaises n'ont aucun salarié, 23% en ont entre 1 et 3. L'ensemble des TPE employaient en 2002 5 798 700 personnes (dont 4 017 900 salariés). 1) Organisation Dans les petites entreprises la hiérarchisation est forte. En effet, l’idée de création vient d’une personne (le dirigeant) qui au fur et à mesure que l’entreprise évolue, est contraint de donner et déléguer des taches à une tiers personne. L’avantage d’une telle structure est que l’organisation hiérarchique est plus simple (cf : organigramme). Le circuit de décision est plus rapide, il y a plus de réactivité et de dynamisme, la compétence du directeur est une chose importante vue qu’il a tous les pouvoirs de décisions. Cependant il y a de nombreux inconvénients, le manque de moyens techniques pour répondre aux gros marchés tout cela se traduit par le manque de ressources humaines, de matériels et par les capitaux propres insuffisant. Le problème vient essentiellement des banques par le manque de garanties et de financement, ces types d’entreprise ont moins de soutien auprès des organismes financiers. De plus ils rencontrent de nombreuses difficultés à monter les dossiers pour obtenir des aides et subventions. Selon Fayol, repris ensuite par Taylor : « Pour une action quelconque, un agent ne doit recevoir des ordres que d'un seul chef". C'est la dépendance dite HIERARCHIQUE. Elle repose sur le principe de l'unicité de commandement. De nombreux facteurs de contingence influencent la structure de l'entreprise et la conduisent à évoluer ». La petite entreprise adopte donc une structure simple 2) Organigramme Son organisation dont le contrôle est exercée personnellement par un individu, tout repose sur le gérant. La hiérarchie est très courte, la division du travail réduite et l’ensemble est dominé par le dirigeant. Que l’environnement soit mené par des incertitudes ou non ce types de structure est tout a fait adapté, notons qu’une entreprise petite et jeune peut plus facilement adopter une certaine souplesse dans son organisation, il y a peu de planification.  Limite Elle atteint ses limites en cas de croissance, la communication est essentiellement descendante, aucune possibilité de promotion, peu de responsabilisation et le contrôle de gestion est quasi inexistant. Chef d’entreprise Salarié ex : employé Salarié : ouvrier Salarié Salarié II - LA CATEGORIE DES PETITES ET MOYENNES ENTREPRISES 1 – DEFINITION (INSEE) La catégorie des petites et moyennes entreprises (PME) est constituée des entreprises qui occupent moins de 250 personnes, et qui ont un chiffre d'affaires annuel inférieur à 50 millions d'euros ou un total de bilan n'excédant pas 43 millions d'euros. Cette catégorie d'entreprises est définie par le décret d'application (n°2008-1354) de l'article 51 de la loi de modernisation de l'économie, relatif aux critères permettant de déterminer la catégorie d'appartenance d'une entreprise pour les besoins de l'analyse statistique et économique. Cette définition nécessite de connaître les valeurs de trois variables (effectif, chiffre d'affaires, total de bilan) pour les entreprises (définies par l'article 1er du décret, ce qui inclut les « entreprises profilées »), et sera mise en place progressivement dans les statistiques d'entreprises. Comme indiqué dans l'article 4 du décret, une définition permettant une bonne approximation de la catégorie peut être retenue, et doit être alors jointe aux données publiées. 2 – ORGANISATION ET CARACTERISTIQUES DES PME Les PME ont des caractéristiques spécifiques :  Petite taille ;  Centralisation et personnalisation de la gestion autour du propriétaire dirigeant ;  Stratégie intuitive ou peu formalisée ;  Forte proximité des acteurs dans un réseau régional ;  Système d'information interne simple et peu formalisé ;  Système d'information externe simple basé sur les contacts directs ;  Capacité d'innover rapidement pour s'adapter au marché. On peut également rajouter :  Proximité entre patron et employés ;  Faible formalisation ;  Le recours à l’écrit n’est pas primordial, du fait de l’importance de l’ajustement mutuel ;  Structure plate ;  Pas de niveaux hiérarchiques, ou très peu ;  Organisation en réseaux : la PME se structure avec d’autres PME.  Une répartition des tâches s’opère (recherche, production, commercialisation…)  3 – VOCATION L'entreprise se crée pour rendre un service à la société en faisant vivre son personnel. Le service à rendre doit correspondre à un besoin de la société. Ainsi l'entreprise est appelée à satisfaire deux sortes de besoins : internes (ceux de son personnel) et externes (ceux de la société et plus particulièrement de ses clients). De plus, de nombreuses raisons expliquent l'existence de PME :  Motivation d'une personne (un entrepreneur) à mener de manière autonome une activité économique ;  Occupation de segments de marché par des PME créées pour l'occasion lorsque les entreprises existantes ne sont pas assez réactives ;  Réactivité industrielle et flexibilité du travail sont plus fortes dans les PME que dans les grandes entreprises ;  Volonté de l'entrepreneur de limiter la croissance de son entreprise afin de ne pas perdre le pouvoir ;  Les grandes entreprises peuvent favoriser l'existence d’un réseau d’entreprises de petite dimension qui seront des sous-traitantes (exemple de l'organisation de Toyota ou de Benetton) et assumeront une partie des chocs conjoncturels ;  Les PME échappent à de multiples contraintes étatiques pénalisantes. Les PME jouent un rôle primordial dans la création d'emplois dans de nombreux pays : D'après l'OCDE les PME représentent, suivant les pays, entre 95 % et 99 % des entreprises et entre 60 % et 70 % des créations nettes d'emploi. (99 % des entreprises françaises sont des PME : 92 % des TPE, 7 % des PE et des ME. Elles vont représenter plus des deux tiers de l’emploi en France). 4 – ARCHITECTURE DES PME La structure la plus fréquemment rencontrée au sein des PME est la structure fonctionnelle. Celle-ci, offre l’avantage d’une grande efficacité technique. III) L E M A N A G E M E N T A L A F A Ç O N M U uploads/Management/ dossier-de-management-n2 1 .pdf

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  • Publié le Mai 27, 2022
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