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Baccalauréat Technologique Blanc Sciences et technologie du management et de la

Baccalauréat Technologique Blanc Sciences et technologie du management et de la gestion Épreuve de Management, Sciences de Gestion et Numérique Durée : 2h Coefficient : 3 L’usage de la calculatrice n’est pas autorisé Baccalauréat Technologique – STMG – Épreuve de Management, Sciences de Gestion et Numérique Le sujet proposé s’appuie sur une situation réelle d’entreprise, simplifiée et adaptée pour les besoins de l’épreuve. Pour des raisons évidentes de confidentialité, les données chiffrées et les éléments de la politique commerciale de l’entreprise ont pu être modifiés. Il est demandé au candidat de se situer dans le contexte des données présentées et d’exposer ses solutions avec concision et rigueur en prenant soin de justifier ses démarches. L’activité démarre en 2011 avec la création d’un blog. Sa créatrice, Nathalie Gabriel- Frédérique, était à ce moment passionnée de cuisine et voulait absolument transmettre ses recettes et partager les délices de la cuisine martiniquaise. Aujourd’hui, ce plaisir a pris de plus en plus d’ampleur et l’entreprise propose des solutions d’accompagnement de marque, de la communication culinaire et des offres pour aider à la diffusion du message. Premier dossier : Tatie Maryse et son marché Travail à faire 1.1. Caractérisez l’organisation Tatie Maryse. 0.5/ bonne info – max 4 points Organisation : Entreprise privée Finalité : lucrative c’est-à-dire faire du profit afin d’assurer sa pérennité + sociale car l’entreprise applique un mangement horizontal et veille au respect de ses collaborateurs + sociétale par la promotion de la cuisine martiniquaise. Métier : production de services culinaires Nature de l’activité : prestation de service Secteur : tertiaire Taille : TPE (5 personnes) Statut juridique : entrepreneur Ressources : - Humaines : salariés et associés - Financières : autofinancement + aide de l’état - Matérielles : Locaux, cuisine mobile, site internet - Immatérielles : Image de marque, savoir-faire culinaire Champ d’action : local en Martinique mais également nationale car l’activité se développe en métropole 1.2. Présentez son activité. 1 point Tatie Maryse propose des ateliers culinaires et des services comme des animations culinaires, communication culinaire, régie publicitaire, team building culinaires. Elle propose Baccalauréat Technologique – STMG – Épreuve de Management, Sciences de Gestion et Numérique également des solutions d’accompagnement de marque autour de la communication culinaire. Son site Internet met à disposition des contenus divers (recettes et magazine culinaire). 1.3. Démontrez que l’offre de Tatie Maryse répond aux caractéristiques/besoins du marché. L’élève doit identifier les besoins (minimum 2 pour 1point) puis montrer que Tatie Maryse s’adapte (minimum 2 justifications pour 1 point) – soit 2 points Les caractéristiques du marché : – les Français aiment ou aiment beaucoup cuisiner ; – montée en puissance du « faire soi-même » ; – développement croissant des cours de cuisine physiques ou digitaux ; – médiation importante des ateliers de cuisine, émissions et concours ; – réel besoin d’apprendre à cuisiner maison. Tatie Maryse répond aux caractéristiques du marché avec une offre innovante et un concept nouveau, une cuisine mobile. Elle met également en ligne un contenu riche et varié (recettes, magazine) pour tout public, particuliers ou entreprises. Son offre est en cohérence avec le marché. 1.4. Déterminez si Tatie Maryse met en place une démarche mercatique. Justifiez. Idéalement, l’élève devrait rappeler la définition de la démarche mercatique avant de prouver que l’entreprise y répond bien. (3 points) Tatie Maryse met en place une démarche marketing. Elle respecte quatre étapes : – Analyse du marché : Tatie Maryse tient compte des études de marché existantes et expérimente ses services avant de les commercialiser. Elle analyse les besoins et attentes des clients pour les services culinaires. – Marketing stratégique : Tatie Maryse met en œuvre une véritable stratégie marketing. Elle vise une cible large : toute personne voulant cuisinier, et définit des objectifs stratégiques clairs et adaptés au marché sur lequel elle évolue. – Marketing opérationnel : son offre est définie, ses prix sont fixés en fonction des clients et elle développe toute une publicité via les nouveaux médias (Internet et réseaux sociaux). – Contrôle : les activités permettent de rentabiliser ses coûts et de dégager un autofinancement Deuxième dossier : Tatie Maryse et la création de valeur Travail à faire 2.1. Montrez comment Tatie Maryse crée de la valeur. 1 pour la valeur financière et 1 pour la valeur sociale soit 2 points Tatie Maryse crée de la valeur financière car elle a pu s’autofinancer (valeur ajoutée/ résultat net) avec les différents services commercialisés. Elle crée de la valeur sociale au travers de son concept. Les ateliers de cuisine permettent d’apprendre, d’échanger et de passer un moment convivial. Son site Internet lui permet de transmettre un savoir. Tatie Maryse met également son territoire à l’honneur. 2.2. Identifiez le business model de Tatie Maryse. 1 points Baccalauréat Technologique – STMG – Épreuve de Management, Sciences de Gestion et Numérique Le business model de Tatie Maryse est innovant. Elle propose des services culinaires variés : recettes, livres, magazine, ateliers. Elle a lancé le concept de la cuisine mobile pour ses ateliers qu’elle anime dans différentes villes et même dans certaines entreprises. Elle plébiscite les saveurs et produits de la Martinique. La communication occupe une place importante dans son modèle car la majorité de son offre/son activité est accessible par son site Internet. 2.3. Rappelez la pertinence d’utiliser le compte de résultat pour mesurer la performance financière d’une entreprise. 1 point pour Doc officiel /obligatoire et 1 point pour le reste soit 2 points Le compte de résultat est pertinent pour mesurer la performance d’une entreprise car c’est un document officiel qui est préparé pour chaque exercice comptable. Cela permet donc pour un exercice (ou une année) d’avoir une vision des produits et charges réalisés. Sa ventilation permet notamment de distinguer plusieurs types de résultats : un résultat d’exploitation, un résultat courant, et un résultat financier. 2.4. Retrouvez les agents économiques qui se partagent la valeur créée ainsi que le type de rémunération qu’ils perçoivent. 0,5/acteur et 0,5/type de rémunération soit 1 point max 3 pts Les agents économiques qui se partagent la valeur créée sont : - l’Etat : impôts et taxes ; - les salariés : charges de personnel ; - les actionnaires : dividendes et l’entreprise : autofinancement. Possible car bénéfice sur l’exercice comptable. 2.5. Commentez le résultat net de l’entreprise. 1 point bénéfice (0,5 résultat positif) 1 point pour la variation (augmentation) du résultat net soit 2 points. En 2016 et en 2017, le résultat net de l’entreprise est positif donc l’entreprise a réalisé un bénéfice, et en augmentation d’environ 1,1 million d’euros (6 662 – 5 509). Cette hausse du résultat net est en grande partie liée à une augmentation du chiffre d’affaires et de la marge brute globale. Cette augmentation a permis une meilleure valeur ajoutée. Annexe 1 : Tatie Maryse, une entreprise qui innove dans la cuisine Les facteurs clés du développement Au début, Nathalie et sa petite entreprise ont lancé les livres de recettes. Ils ont rencontré un grand succès. Puis elle s’est consacrée aux ateliers culinaires. Les clients ont apprécié et elle a alors pu dégager assez d’argent pour commencer d’autres activités, comme le Baccalauréat Technologique – STMG – Épreuve de Management, Sciences de Gestion et Numérique développement du site Internet ou le magazine culinaire. Les nouveaux projets se sont financés par le succès des premiers. L’autofinancement est sa principale fierté même si les aides publiques sont présentes. Cependant, elles arrivent souvent trop tard, deux ou trois années après en avoir eu réellement besoin. Le business model et le domaine d’activité L’entreprise a dû trouver sa propre identité sur un marché en pleine maturité mais porteur quant aux possibilités pour s’y démarquer. Elle est clairement sur un secteur d’innovation car elle n’est ni traiteur ni restaurant. Sa cuisine se promène de ville en ville et ses ateliers enchantent leurs habitants. Le concept est unique et innovant. Le principe est de « sortir la cuisine de la cuisine ». Ces ateliers ne sont pas comme des ateliers conventionnels : il s’agit de passer un moment d’apprentissage ludique autour de la cuisine. C’est un concept qui réconcilie les « phobiques » de la cuisine avec la cuisine. Les codes de la cuisine sont complétement brisés puisqu’on cuisine en extérieur tout en étant 100% équipé, on réalise des recettes créatives avec des produits locaux, et en général on est fier de ses réalisations qu’on déguste de retour à la maison en famille ou entre amis. L’expérimentation a pris beaucoup de place au début. Il fallait tester les recettes, tester les ateliers afin de développer l’offre. Les premiers tests ont été effectués à Paris avec 2 personnes. Le plus important était le retour client. Quels jugements pouvait-il apporter afin d’améliorer le produit, le prix, le déroulement ? En Martinique, les ateliers n’ont pas eu le même impact. Cela est peut- être dû à la culture. Il a fallu tester. C’est comme ça qu’ont pus être fixés les prix et l’offre des ateliers : en cohérence avec le consommateur et à l’aide des études de marchés existantes relatives aux cours de uploads/Management/ dst-prof.pdf