CIRAD-SAR MAISON de la GEOGRAPHIE Etude de faisabilité du projet S.I.M.BIO.S.E.

CIRAD-SAR MAISON de la GEOGRAPHIE Etude de faisabilité du projet S.I.M.BIO.S.E.A. Rapport d'activité 1995 MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGERES MARCHE DE CLIENTELE N° 92-31-021 CLOUET Y., D'A QU/NO P., DOLACINSKI B., DUCREUX A, LAMOTTE S., MAZUREK H., PASQUIS R., CIRAD-SAR N ° 57/96 SOMMAIRE Termes de références 1) Historique et origine du projet Il) Réalisation de l'étude Ill) Elaboration du projet 1 Objectifs 1.1 . Objectif général de la recherche 1.2. Objectifs mesurables et spécifiques 1.3. Conformité des objectifs de la recherche aux objectifs du programme INCO-DC 1.4. Etat des connaissances, approche, méthodologie et aspects 2 3 6 8 8 8 8 9 novateurs de la proposition 9 2. Contenu du travail 1 O 2.1. Description générale 1 O 2.2. Description scientifique et technique détaillée 1 O 2.3. Organisation de la recherche 16 3. Résultats attendus 17 3.1. Intérêt pour les politiques de développement national et régional 17 3.2. Intérêt réciproque des partenaires 18 3.3. Cohérence avec les actions de l'Union Européenne 18 3.4. Impacts régionaux 18 4. Incidences sur l'environnement 19 5. Présentation des partenaires 19 5.1. Présentation succincte du CIRAD-SAR 19 5.2. GIP RECLUS - Maison de la Géographie 20 5.3. SURAPA 22 6. Proposition de budget simplifié 22 7. Perspectives 22 ANNEXES: Schéma général des objectifs du projet S.I.M.810.S.E.A. Calendrier prévisionnel des activités TERMES DE REFERENCES DE L'ETUDE Ce rapport d'activité concerne le marché de clientèle n° 92-31-021 passé entre le Ministère des Affaires Etrangères et le CIRAD-SAR. La commande du MAE (95/04) est relative à l'étude de préfaisabilité du projet S.I.M.B/0.S.E.A. ( réalisation d'un "Système d'information Multimédia sur la liaison BIO-diversité et Socio-Economie en Amazonie" ) 2 1) HISTORIQUE ET ORIGINE DU PROJET Le projet de création d'un "Système d'information multimédia biodiversité-socio­ économie en Amazonie" (S.I.M.810.S.E.A) s'appuie et constitue un développement du Projet Régional de Planification et de gestion des Aires Protégées Amazoniennes financé par la CEE et le Traité de Coopération Amazonienne (TCA)". Ce programme, pour la sauvegarde de la bic-diversité du bassin amazonien, engageait pour trois années, les huit pays de la région et l'union européenne. Ses objectifs étaient et sont • Le développement intégral et durable de la région amazonienne, par le biais de la protection et de la conservation de la diversité biologique et culturelle • L'amélioration des conditions de vie des populations locales et tout particulièrement des communautés indigènes qui vivent dans cette région. Le projet doit installer et/ou renforcer un Système d'Aires Protégées Amazoniennes, sur les sites les plus représentatifs à l'échelle régionale du bassin amazonien, en s'appuyant et en soutenant le réseau existant "Sub-Red de Areas Protegidas Amaz6nicas" (SURAPA) par des actions d'animation, de recherche, de formation, de documentation et d'information, au niveau d'un premier échantillon d'une aire pilote par pays et trois centres démonstratifs (de Recherche au Brésil, d'Eco-tourisme au Pérou et de Recherche et Formation en Colombie), et prévenir la détérioration des ressources naturelles et humaines de l'Amazonie, en participant à l'élaboration d'une politique régionale de conservation. Depuis 1978., l'instrument légal et institutionnel de la politique internationale de l'environnement pour la région est le Traité de Coopération Amazonienne (TCA) Les principaux intervenants veillant à l'application du Traité sont • Les Ministres des Relations extérieures • Le Conseil de Coopération Amazonienne • Les Commissions Mixtes Binationales • Les Commissions Nationales • 6 Commissions Spéciales : Science et Technologie (CECTA), Santé (CESAM), Environnement (CEMAA), Affaires indiennes (CEAIA), Tourisme et Transport (CETURA), Infrastructure et communications (CETICAM). La Commission Spéciale de l'Environnement pour l'Amazonie (CEMAA) est considérée comme l'instrument le plus efficace pour la coopération technique internationale en matière d'écologie, et pour la promotion de la conservation de l'environnement et le développement de la région. L'environnement y est perçu comme une composante fondamentale du processus de gestion des ressources naturelles en Amazonie, et les pays membres sont invités à engager des démarches pour la création de Parcs Nationaux et d'autres types d'aires protégées, en accord avec les recommandations des études scientifiques sur la protection intégrale des écosystèmes. En juin 1989, l'intérêt de créer des "unités de conservation" du milieu dans la Région Amazonienne est enfin reconnu. Un élan politique est amorcé et approuvé par l'ensemble des Présidents des états concernés. Il est décidé un effort de concertation pour développer une vraie gestion des ressources naturelles, protéger 3 l'environnement en y associant les populations amazoniennes concernées. Un soutien particulier aux Commissions Spéciales de l'Environnement (CEMAA) et des Affaires Indiennes (CEIAI) s'est alors exprimé Une série de programmes prioritaires ont été élaborés, à l'initiative notamment de la Colombie où le Secrétariat Pro Tempore du TCA était installé, respectant la double conditionnalité d'être d'un fort intérêt pour la totalité des pays, et de refléter le sens et l'esprit des missions confiées à chacun d'eux .. Huit programmes sont présentés, et acceptés, lors de la 1ère réunion de la CEMAA, dont le programme : "Planification et gestion des zones protégées "(Colombie) La création de réseaux de coopération technique, au bénéfice de chacun des programmes, doit établir un mécanisme de consultation horizontale entre les coordinateurs des réseaux et doit assurer l'harmonisation des actions. Dans cette dynamique est créé le "Sous-réseau des Afres Protégées pour la Région Amazonienne" (SURAPA) dont les objectifs sont • Identifier et promouvoir la délimitation de nouvelles zones, qui pourraient couvrir convenablement les différents écosystèmes amazoniens • Coopérer dans la recherche et l'échange d'information sur les écosystèmes et la composition des principaux types de végétation et sur les nécessités de protection des zones fragiles et de haute endémie • Evaluer de façon systématique et continue les ressources génétiques et promouvoir leur conservation "in situ" • Echanger les expériences quant aux méthodes de planification et gestion des Parcs Nationaux, en ce qui concerne particulièrement la conservation, la recherche, la gestion, l'administration et le tourisme. • Harmoniser les politiques et les dispositions légales concernant la conservation des zones protégées et leurs ressources et promouvoir le renforcement institutionnel. • Collaborer avec des organismes non-gouvernementaux intéressés par la conservation du patrimoine naturel. Le projet de Gestion et Planification des Aires Protégées est préparé lors du 2e Atelier des Aires Protégées du Bassin Amazonien, en 1990 au Pérou, tandis que sont élaborés les statuts du SURAPA. Un pacte entre le Brésil, la Colombie et le Pérou impulse l'idée d'Unités Frontalières de Conservation dans le "trapèze amazonien" . Les différentes démarches pour assurer l'appui financier au projet et définir les principes de base d'opération institutionnelle et les responsabilités dans l'exécution, aboutissent à la signature d'une convention entre le Secrétariat Pro-Tempore et la CEE, le 28 septembre 1992. En 1993 arrive en Colombie le codirecteur de la CEE, désigné par le CIRAD, institution sélectionnée par la CEE pour l'assistance technique du projet. Les actes officiels de présentation et de coordination avec les autorités de l'INDERENA (Institut National des Ressources Naturelles Renouvelables et de l'Environnement) à Bogota sont réalisés. Une tournée de contacts auprès des pays est aussitôt réalisée, tandis qu' un expert en administration et finances qui connaît bien le Pacte Andin participe à la mission et présente un rapport qui montre un premier schéma de mécanismes de gestion financière possible, tenant compte des commentaires et des apports des institutions et spécialistes de chaque pays. La complexité du montage, la sensibilité particulière du thème de la conservation de la bic-diversité, de l'Amazonie, des 4 populations locales et de la souveraineté nationale de chaque pays (problèmes frontaliers) rendent très lents les pourparlers avec les institutions de nombreux pays, ainsi que les négociations avec les autorités nationales, pour donner au Projet le statut d'une coopération internationale. Initialement conservationiste, le projet a évolué et donne actuellement une grande importance au développement. Les hypothèses de travail du projet considèrent la conservation comme étant indissociable du développement, et de l'utilisation rationnelle des ressources renouvelables, et portent sur la stabilisation des fronts pionniers, et sur le renforcement des populations locales dans les sites du projet. Il s'agit de rendre plus efficaces les systèmes de production mis en place au sein des fronts pionniers agricoles qui menacent les aires protégées. L'analyse des systèmes de production traditionnels des populations qui vivent sur ces sites, doit conduire à l'amélioration de leurs conditions de vie, et permettre d'en tirer des conclusions pour les activités agricoles a la périphérie des sites. Les populations locales ont démontré leur efficacité pour conserver leurs ressources, tout en utilisant, ces écosystèmes, et sont les meilleurs alliés à toute tentative extérieure de conservation, si leurs conditions de vie ne se dégradent pas. La pression sur les sites ne baissera que si se mettent en place des systèmes de production durables au sein des fronts pionniers et des zones tampons. Le projet se concentre dont, à partir de ces hypothèses : sur trois thèmes principaux : • la gestion et la conservation de la bic-diversité • les systèmes de production durables • l'évaluation des facteurs de dégradation. Du fait de la dimension régionale du projet, il sera possible d'établir des comparaisons et d'élaborer des références, afin de pouvoir généraliser les résultats acquis sur les sites du projet aux systèmes nationaux des parcs de chaque pays. Les méthodes utilisées uploads/Management/ etude-de-faisabilite-du-projet-simbio-sea-tourisme.pdf

  • 31
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Jan 29, 2022
  • Catégorie Management
  • Langue French
  • Taille du fichier 1.4759MB