Fiche 16.7.1 Fiche N° 16 : Connaissance générales et manœuvre : Fiche 16.7.1 -C
Fiche 16.7.1 Fiche N° 16 : Connaissance générales et manœuvre : Fiche 16.7.1 -Chargement / Déchargement vrac liquide MD. (remerciement à Michel Delaforest (C2) / GPM Marseille). UTILISATION DE LA LISTE DE CONTROLE NAVIRE/TERRE La responsabilité et la charge de la sécurité des opérations lors du séjour d’un navire dans un terminal sont assumées conjointement par le Capitaine du navire et le représentant du terminal. Avant le début des opérations de manutention de la cargaison ou du ballast le Capitaine, ou son représentant, et le représentant du terminal doivent : ♦ Convenir par écrit des procédures de manutention, y compris les cadences maximales de chargement ou de déchargement ♦ Convenir par écrit des mesures à prendre en cas de situation critique pendant les opérations de manutention de la cargaison ou du ballast ♦ Remplir et signer la fiche de contrôle de sécurité navire - terre. Les terminaux peuvent délivrer une lettre explicative aux capitaines des navires en escale les informant de leurs attentes pour ce qui concerne la co-responsabilité de la sécurité des opérations, et les invitant les équipage des navires citernes à la coopération et à ce qu’une bonne information leur soit dispensée. Le capitaine, et son équipage doivent se conformer strictement à ces règles pendant toute la durée du séjour à quai du navire. Le représentant du terminal et tout le personnel du terminal doivent en faire de même. Chacune des parties doit s’engager à coopérer pleinement dans l’intérêt mutuel d’un déroulement efficace et sûr des opérations. Les responsabilités et la répartition des constatations entre la terre et le navire sont établies dans la liste de contrôle. L’acceptation de la responsabilité est confirmée en cochant la case appropriée et en fin de document en signant la déclaration. Une fois signée, la check list détaille les bases d’une opération sûre telles qu’elles ont été agréées par un échange mutuel d’informations Certaines constatations de la liste de contrôle sont relatives à des points relevant de la seule responsabilité du navire, d’autres relevant de la seule responsabilité du terminal, et d’autres relèvent de la responsabilité conjointe des deux parties. Les cases ombrées permettent d’identifier les points qui ne concernent normalement qu’une seule partie, toutefois, le navire ou le terminal peuvent cocher ces cases s’ils le désirent. La responsabilité de la constatation n’exclut pas la possibilité pour l’autre partie de procéder à des vérifications pour confirmer la conformité de la déclaration. Elle a pour but de clairement établir la partie responsable de la constatation de la conformité initiale, ainsi que de sa continuité pendant le séjour du navire dans le terminal. L’officier responsable doit personnellement vérifier tous les points dans le champ de responsabilité du navire, le représentant du terminal doit personnellement vérifier tous les points dans le champ de responsabilité du terminal. En se conformant à ces règles, les représentants du navire et du terminal s’assurent mutuellement que les conditions de sécurité sont acceptables dans leur totalité. Ce but est atteint par des moyens tels que : • la confirmation qu’une personne compétente a complété la liste de contrôle de façon satisfaisante • la consultation des enregistrements appropriés • une inspection conjointe quand elle semble appropriée Pour assurer la sécurité mutuelle, avant de commencer les opérations, et par la suite, de temps à autres, un représentant du terminal, et quand cela est nécessaire un officier responsable, doivent conduire une inspection du navire pour s’assurer que le navire se conforme effectivement à ses 1/16 Fiche 16.7.1 obligations, comme elles ont été convenues dans la liste de contrôle. Une vérification similaire doit être menée à terre. Quand une exigence de base concernant la sécurité n’est pas trouvée en conformité, chacune des deux parties peut demander que les opérations de chargement ou de ballastage soient arrêtées jusqu’à ce qu’une action corrective soit menée à bien. La fiche de contrôle s'applique aux opérations de manutention concernant les pétroliers et les navires ou bateaux citernes transportant des substances chimiques liquides en vrac et les navires ou bateaux citernes utilisés spécialement pour le transport de gaz liquéfiés; elle est subdivisée en quatre parties : - partie A et B : parties générales applicables pour toutes les opérations sur les navires ou bateaux citernes; la partie A dresse la liste des vérifications qui doivent être effectuées physiquement, la partie B identifie les points qui doivent faire l’objet de communication verbales. - partie C : partie additionnelle qui contient des considérations relatives au transfert de produits chimiques liquides en vrac. - partie D : partie additionnelle qui contient des considérations relatives au transfert de gaz liquéfiés en vrac. La sécurité des opérations requiert que toutes les constatations qui s’y rapportent soient faites, que les responsabilités associées, ainsi que la répartition des tâches pour se mettre en conformité avec les règles soient acceptées, que ces responsabilités soient conjointes ou relevant d’une seule partie. Si une des parties n’est pas en mesure d’agréer un des points de la liste de contrôle, un commentaire doit être écrit dans la colonne « remarque » et une estimation de la possibilité de procéder aux opérations doit obligatoirement être établie. Quand un point particulier n’est pas applicable au navire, au terminal, ou à l’opération envisagée, une note doit être inscrite dans la colonne « remarque ». La présence des lettres « A », « P » ou « R » dans la colonne code indique : A (agreement). Indique qu’un accord ou une procédure doit être inscrit dans la colonne remarque de la liste de contrôle ou dans un document autre recevable par les deux parties. P (Permission) en cas de réponse négative pour un point codé P les opérations ne doivent pas être entreprises sans l’accord écrit de l’autorité portuaire. R (Re-check) indique les points qui doivent être vérifiés à nouveau à des intervalles appropriés, comme cela a été convenu entre les deux parties et inscrit dans la déclaration La déclaration ne doit pas être signée avant que chaque partie n’ait reconnu et vérifié les points relevant de sa responsabilité. DIRECTIVES A SUIVRE POUR REMPLIR LA LISTE DE CONTROLE NAVIRE/TERRE PARTIE A-PARTIE GENERALE VRACS LIQUIDES – VERIFICATIONS MATERIELLES 1- L’accès entre le navire et la terre est sûr L'accès doit se trouver aussi loin des collecteurs que possible, dans la mesure du possible. Le moyen d'accès au NAVIRE doit être sans danger et peut être constitué par une passerelle ou échelle de coupée, pourvue d'un filet de sécurité convenablement amarré. Il convient d'apporter une attention particulière à la sécurité de l'accès lorsqu'il existe entre le point d'accès sur le NAVIRE et le môle ou le quai une différence de niveau importante ou susceptible de le devenir. Lorsque le terminal ne met pas de moyens d'accès à la disposition du navire et que l'on utilise la coupée de celui-ci, il doit être prévu un espace suffisant à terre pour permettre les mouvements de la coupée et pour maintenir un accès sûr et aisé au navire quels que soient la hauteur de la marée et les changements de franc-bord du navire. Un matériel approprié de sauvetage doit être fourni par le terminal près de l'accès à terre. Une bouée de sauvetage doit se trouver à bord du navire, près de la coupée. 2/16 Fiche 16.7.1 L'accès doit être éclairé de façon efficace et sûre. Les personnes dont la présence à bord n'est pas justifiée, ou qui n'ont pas l'autorisation du capitaine ne doivent pas être admises à bord. Il incombe au terminal de contrôler l'accès au poste, en accord avec le navire. 2- Le navire est bien amarré Quand on examine ce point, il convient de porter attention aux défenses du poste. Les navires doivent demeurer convenablement amarrés. Le positionnement des navires à quai doit être contrôlé en gardant toutes les aussières raides ; il convient surveiller les mouvements du navire causés par les courants, la marée et les opérations commerciales en cours. Il ne faut pas utiliser des amarres métalliques et synthétiques rappelant ensemble dans une même direction (traversiers, gardes, amarres debout) en raison de leurs caractéristiques d'élasticité différentes. Lorsqu'ils sont amarrés, les navires équipés de treuils à tension constante ne doivent pas les utiliser en mode automatique. Des moyens doivent être prévus pour que le navire puisse être largué rapidement et en toute sécurité en cas de situation critique. Dans les ports où les navires doivent mouiller une ancre, il doit en être tenu compte. La méthode à utiliser pour le dégagement d'urgence doit être agréée à l’avance, en prenant en compte les dangers éventuels. Les ancres qui ne sont pas utilisées doivent être convenablement saisies. 3- Le système de communication navire/terre convenu est en service Les communications doivent être maintenues de la façon la plus efficace entre l'officier responsable de quart à bord du navire et le représentant du terminal. Si l'on utilise des téléphones, l'appareil à bord et l'appareil à terre doivent être gardés en permanence par une personne en mesure de contacter immédiatement le responsable des opérations dont elle dépend. De plus, ce responsable doit avoir la possibilité de prendre en uploads/Management/ fiche-20n-2016-7-1-20chargement-20d-c3-a9chargement-20vrac-20liquide.pdf
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- Publié le Nov 27, 2022
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