République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi Ministère de l’Education nat
République du Sénégal Un Peuple – Un But – Une Foi Ministère de l’Education nationale CURRICULUM DE L’ÉDUCATION DE BASE GUIDE PÉDAGOGIQUE ENSEIGNEMENT ÉLÉMENTAIRE 1re étape CI-CP Cet ouvrage est une propriété du ministère de l’Éducation nationale. Il a été élaboré, grâce à l’appui du Canada, par un groupe d’inspecteurs du ministère sous la coordination du Secrétariat Technique Permanent (STP). Couverture et Mise en page : El Hadji Serigne Mbaye GUEYE, Imprimen. Nouvelle édition, juin 2016 Tous droits réservés. © Ministère de l’Éducation Nationale 3 GUIDE PÉDAGOGIQUE ENSEIGNEMENT ÉLÉMENTAIRE—1re ÉTAPE CI-CP PRENOM NOM Gaston pierre COLY Zaccaria DAGOBERT Youssoupha DIAGNE Kaba DIAKHATE Cheikh DIAKHATE Françoise Anna DIONE Samba yoro DIOP Mamadou DIOP Ndèye ngoné DIOP Amady DIOP Ibra DIOP Baboucar DIOUF Abdou FALL Amadou FALL Moussa FALL Serigne FALL Birame FAYE Talla FAYE Mamadou FAYE Abdourahime GAYE El hadji GAYE Issakha GUEYE Mangary KA Alioune KHOUSSA Papa Abdoulaye KONTE Mamadou MARA Moussa MBAYE Mor MBENGUE Fatou diop NDIAYE Baba NDIAYE Baba Yacine NDIAYE Mamadou Lamine NGAÏDE El hadji NGOM Moussa NIANG Rokhaya NIANG Mamadou Makhtar SAMBE Aissatou Dieng SARR Mamadou Abdoul SOW Bassirou TINE Moustapha TOURE GUIDE PEDAGOGIQUE ENSEIGNEMENT ELEMENTAIRE ETAPE : CI-CP REDACTEUR 4 GUIDE PÉDAGOGIQUE ENSEIGNEMENT ÉLÉMENTAIRE—1re ÉTAPE CI-CP La dernière réforme des programmes del’éducation de base remonte à 1987. Elle faisait suite aux recommandations des États Généraux de l’Éducation et de la Formation (EGEF) de1981 qui avaient préconisé la modernisation de l’école et son adaptation aux réalités nationales. En lieu et place des programmes traditionnels ou « officiels » de 1979 qui étaient un catalogue de contenus- matières beaucoup plus axés sur des connaissances formelles que sur des acquisitions fonctionnelles et durables, les programmes issus de cette réforme de 1987 marquent une rupture par l’introduction d’une pédagogie par objectifs, plus centrée sur l’apprenant et sur les profils de sortie des élèves. Ainsi donc, par rapport aux programmes de 1979, ceux de 1987 ont permis des avancées très importantes en termes d’innovations mais ils sont restés au stade de « Programmes pilotes » puisque n’ayant pas fait l’objet d’une capitalisation dans l’optique de la généralisation prévue au moment de leur conception. Aussi, face à l’obsolescence des programmes de 1979 restés encore en vigueur dans les classes et conscient de la nécessité de l’adaptation de l’enseignement au nouveau contexte socio-économique et de la mondialisation, le Ministère de l’Education a pris la décision d’une nouvelle réforme en 1995/96 ; mais cette fois-ci par la « Construction d’un nouveau curriculum de l’éducation de base ». Cette décision a été prise à la faveur de la mise en œuvre de l’Initiative spéciale des Nations Unies et du Programme Décennal de l’Education et de la Formation (PDEF) dont la composante « Qualité » exigeait du reste un soubassement curriculaire rénové. L’innovation majeure de cette nouvelle réforme reste cependant l’entrée par les compétences dans l’élaboration du curriculum. La compétence est en effet définie comme un ensemble de savoirs, de savoir- faire et de savoirs-être mobilisables dans l’accomplissement d’une tâche. L’approche par les compétences constitue une réelle avancée par rapport aux contenus-matières des programmes traditionnels de 1979 et à la PPO des programmes pilotes de 1987, en ce qu’elle les intègre d’une part et parce qu’elle les inscrit dans la durée, en donnant du sens aux apprentissages d’autre part. Une fois les options prises, le Ministère de l’Éducation a mis en place un dispositif piloté par un Secrétariat Technique Permanent domicilié à la DPRE - structure de coordination du PDEF - et animé par une équipe pluridisciplinaire et multisectorielle de 40 experts représentant les directions et services des ministères concernés. La structure de l’équipe traduit la volonté des autorités de rompre d’avec la logique de couloir qui a souvent présidé à la réforme des programmes. Adoptant une démarche unitaire qui prend en compte les spécificités et les exigences propres à chaque sous-secteur de l’éducation de base : petite enfance, enseignement élémentaire et éducation non formelle (écoles communautaires de base et classes d’alphabétisation), l’équipe d’experts est à pied d’œuvre depuis deux ans avec un accompagnement scientifique canadien permanent. Pour les responsables du Secrétariat Technique Permanent, bras technique de la DPRE, ces réalisations témoignent de la pertinence et de l’efficacité des options stratégiques mises en œuvre durant cette période. Quant aux experts, qui pendant ces deux ans, ont dû mener de front les activités du curriculum avec leurs tâches quotidiennes dans leurs structures respectives, la qualité des documents produits témoigne de l’esprit de sacrifice et construction. Tous ont droit au respect et à la reconnaissance de la communauté. L’engagement patriotique qui les a animés tout au long du processus de réforme éducative pour avoir érigé un pan aussi important de l’édifice curriculaire. PREFACE 5 GUIDE PÉDAGOGIQUE ENSEIGNEMENT ÉLÉMENTAIRE—1re ÉTAPE CI-CP Ils doivent maintenant être relayés par les autres maillons de la chaîne : les enseignants dans les classes, les parents d’élèves à travers leurs cadres organisés, les corps de supervision, les gestionnaires du système et surtout les élèves. En d’autres termes, il faut une véritable mobilisation sociale pour préparer la mise à l’essai. Mais une telle mobilisation ne sera réalisable que si l’on met en place une bonne politique de communication qui anticipe sur les attitudes de défiance des sceptiques, des réfractaires aux changements, et de tous ceux qui ont vécu les vicissitudes de la construction du curriculum à ses débuts. Le pari de la mobilisation sociale gagné, celui de la mise à l’essai le sera également grâce à la qualité du travail accompli par les pionniers. 6 GUIDE PÉDAGOGIQUE ENSEIGNEMENT ÉLÉMENTAIRE—1re ÉTAPE CI-CP 7 GUIDE PÉDAGOGIQUE ENSEIGNEMENT ÉLÉMENTAIRE—1re ÉTAPE CI-CP ETAPE X ETAPE:1 DOMAINE LANGUE ET COMMUNICATION ETAPE: 2.3 DOMAINE LANGUE ET COMMUNICATION SHÉMA: INTÉGRATEUR TABLEAU DE CORRESPONDANCE DES ACTIVITÉS PLANIFIÉES SOUS DOMAINE 1: COMMUNICATION ORALE SOUS DOMAINE 2: COMMUNICAION ÉCRITE DOMAINE : MATHÉMATIQUES Activités numériques Activités géométriques Activités de mesure DOMAINE 1 :ÉDUCATION À LA SCIENCE ET LA VIE SOCIALE SCHÉMA INTÉGRATEUR Sous-domaine 1: Découverte du monde Histoire Géodraphie INITIATION SCIENTIFIQUE ET TECHNOLOGIQUE Sous-domaine 2 : ÉDUCATION AU DEVELOPPEMENT DURABLE Vivre dans son milieu Vivre ensemble DOMAINE 2 : ÉDUCATION PHYSIQUE,SPORTIVE ET ARTISTIQUE Arts plastiques Éducation musicale Arts scéniques 11 13 15 46 50 67 90 153 169 196 208 239 240 254 257 275 292 315 317 331 351 361 369 379 SOMMAIRE 8 GUIDE PÉDAGOGIQUE ENSEIGNEMENT ÉLÉMENTAIRE—1re ÉTAPE CI-CP L’école a pour mission de faire acquérir des savoirs, savoir-être et savoir-faire utiles et transférables dans la vie de tous les jours. Dans cette quête, le Sénégal a connu deux portes d’entrée pour la planification des programmes : l’entrée par les contenus et l’entrée par les objectifs. Si par l’intermédiaire de ces portes d’entrée il a été possible de planifier l’acquisition des savoirs, savoir-être et savoir-faire utiles, il n’en a pas été de même en ce qui concerne la planification d’une stratégie pédagogique efficace permettant leur transférabilité dans la vie courante. Dans les divers pays qui ont fait appel à l’une ou l’autre de ces portes d’entrée, un même constat a été relevé : une partie trop importante des élèves ne parvenait pas à opérer le transfert des connaissances et des capacités acquises à l’école. Au Sénégal, le transfert des acquis est demeuré le volet le plus faible de la mission de l’école au cours des dernières années. Compte tenu des limites attribuées aux deux portes d’entrée utilisées jusqu’à maintenant, les recherches les plus récentes visant à pallier le problème du transfert des acquis dans le domaine de la planification de l’éducation ont conduit les gestionnaires des systèmes éducatifs à retenir une stratégie qui, eu égard à son caractère complet et plus englobant, apparaît la plus porteuse d’efficacité et d’efficience : l’approche curriculaire axée sur une entrée par les compétences. En effet, un curriculum est un ensemble planifié organisé et structuré de finalités, d’objectifs, de contenus, de méthodes pédagogiques, de manuels, de stratégies de formation des enseignant(e)s et de modalités d’évaluation et de certification. L’entrée par les compétences valorise la pédagogie de l’intégration, laquelle permet à l’élève de mobiliser ses acquis, de manière pertinente et coordonnée, pour résoudre une situation complexe à l’image de ce qui se fait dans la vie courante. Mieux connue sous l’appellation « Approche Par les Compétences » (APC), c’est cette entrée qui est à la base même de la refondation des nouveaux programmes au Sénégal. Elle se situe dans le prolongement de l’approche par les objectifs en ce qui a trait à la rigueur et à la précision. L’élève peut plus facilement alors intégrer son bagage de savoirs, savoir-être et savoir-faire qu’il maîtrise déjà. Il/ellepeut enfin les mobiliser, lorsque les circonstances le demandent, pour résoudre les situations problèmes auxquelles il/elle est confronté(e). En ce sens, l’APC constitue une véritable révolution pédagogique. Elle s’étend aujourd’hui dans la majorité des pays qui ont opté pour une réforme de leur système éducatif. Elle s’inscrit dans le courant de pensée le plus moderne qui soit présentement dans le domaine des sciences de l’éducation. L’approche par les compétences (APC) se base sur deux théories. Une première qualifiée de « constructiviste » tient pour acquis uploads/Management/ guide-version-finale.pdf
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- Publié le Jul 24, 2022
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