Le français est la première langue étrangère parlée au Maroc. Les Marocains son
Le français est la première langue étrangère parlée au Maroc. Les Marocains sont très familiers avec la langue de Molière. La pratique récente de la langue maintient et renforce aussi un tel lien et contribue à comprendre le français. De plus, au Maroc, il existe un bain francophone et cela à travers les médias comme les journaux, la télévision, Internet, les magazines francophones … ; L` école représente moins le lieu où on accumule des connaissances que l’endroit où on développe chez les élèves la capacité à apprendre, à accumuler de nouvelles connaissances. L` objectif principal de l` apprentissage du français langue étrangère est d`amener les élèves à maîtriser la langue française et par conséquent, à produire de moins en moins d` erreurs et acquérir de plus en plus d’habiletés. L’éveil à l’écrit Il est certain que l’apprentissage de l’écrit doit débuter bien avant la première année primaire. Nous reconnaissons maintenant que les enfants ont déjà un ensemble de connaissances et d’habiletés desquelles dépondront les progrès futurs en lecture et en écriture. Une compréhension approfondie de l’apprentissage de l’écrit passe par une description exhaustive des connaissances, habiletés et comportements précurseurs à cet apprentissage. 1- analysez la problématique liée au sujet du texte. 2- Citez les aspects qui reflètent le problème de l’écrit au cycle primaire FLE. 3- Quels sont les facteurs qui peuvent entraver la progression de la compétence linguistique/ écrite chez l’apprenant de la langue française au cycle primaire ? 4- Comment peut-on promouvoir à développer les habiletés de l’écrit chez un apprenant du français langue étrangère ? Le texte parle d'une problématique qui nous préoccupe tous dans nos classe celle de l'apprentissage de l'écrit et le maitrise de la compétence linguistique/ écrite chez les élèves du cycle primaire, malgré les efforts déployés au niveau didactique et méthodologique nos élèves sont encore devant des difficultés liées à la production écrite et généralement à l'amélioration de la compétence écrite ; Cette problématique se penche sur des questions : Comment enseigner une telle discipline aux niveaux inférieurs du cycle primaire ? Quel est le processus le plus efficace en didactique pour accumuler les compétences linguistiques/écrites des élèves au FLE ? Comment exploiter les connaissances et les habiletés des élèves pour approfondir l’apprentissage de l’écrit au FLE ? On essaie de la combler en s'appuyant sur des arguments réels. A l’école, on commence à apprendre le français dès la 2ème année, ce qui veut dire que l’enfant a fait 5 années d’apprentissage au primaire (l’école élémentaire). Durant cette période, l’apprenant doit avoir un bagage linguistique pour pouvoir continuer ses études sans gêne ; mais pourquoi nos apprenants n'arrivent pas à faire des productions écrites pertinentes malgré tous les efforts déployés ? Si nous allons voir le niveau de nos élèves ou faire un constat, nous découvrirons que beaucoup d’entre eux rencontrent des difficultés dans l’apprentissage de cette langue qui n’est pas leur langue maternelle ; et comme cette langue n’est pratiquée qu’à l’école, l’élève ne peut pas la performer et la manipuler correctement. Ils ont des difficultés en lecture : ils prononcent mal les mots car elle n’est pas la langue parlée dans leur milieu (la famille, la rue,...). Ils mettent beaucoup de temps pour lire, ils n’arrivent même pas à déchiffrer un petit paragraphe... Alors que la lecture est l’outil (la clé) de tout apprentissage ; la conscience envers la relation étroite entre l'oral et l'écrit qui n'est pas mise en valeur ; l'incapacité de formuler une phrase correcte et cohérente et aussi la plupart des apprenants commettent des fautes d'orthographe de grammaire de conjugaison dans leurs productions écrites sans négliger la mauvaise prononciation du français ; Ils ne lisent pas chez eux, n’essaient pas de chercher, de découvrir... ils ont l’esprit occupé par autre chose : la rue, les jeux, la télé, ... les relations entre les difficultés de la communication orale et les difficultés d’appropriation de la langue écrite sont très distendues et très variables. Ce passage de la communication orale à la communication écrite est le plus souvent difficile, y compris pour les enfants qui apprennent à écrire leur langue maternelle, y compris pour nombre d’enfants « de bon milieu ». Inversement, un certain nombre d’enfants qui ne sont pas très brillants à l’oral, pas très performants, éven-tuellement des enfants qui parlent mal, ou des enfants timides, peuvent parfaitement réussir à l’écrit et y être très à l’aise. Contrairement à un préjugé très répandu dans les milieux pédagogiques, il n’y a pas de relations univoques entre les compétences à l’oral et les compétences à l’écrit ; ce qui explique la large rupture entre l’oral et l’écrit dans notre système éducatif. L’apprentissage de la langue française comme langue étrangère vise essentiellement la construction de la langue, sur les axes phonologiques, morphologiques, et morphosyntaxiques à des fins de communication. Durant ce cycle primaire, l'élève construit conjointement ses apprentissages à l'oral et à l'écrit. Alors quels sont les facteurs qui peuvent entraver la progression de la compétence linguistique/ écrite chez l’apprenant de la langue française au cycle primaire ? Les facteurs généralement sont liés à l'approche didactique concernant l'apprentissage de la langue française au Maroc L’influence de la langue maternelle arabe dialectale et amazighe sur le langage des élèves dès les 1ères années d’enseignement du français, ce qui suppose un véritable changement de perspective entre la langue mère et la langue cible. • Le niveau social de certains élèves (pauvreté, manque de moyens, parents analphabètes,...) C’est seulement à l’école que l’enfant manipule cette langue. Les parents ont une part de responsabilité dans l’éducation, la scolarité et le contrôle de leurs enfants. Avec des classes trop chargées (plus de 40 élèves), la tâche de l’enseignant devient difficile et compliquée. La dominance de l'approche analytique au lieu de l'approche communicative ; les contenus ne sont pas liés au vécus de l'apprenant ; la méthode préconisée en classe n'est pas fonctionnelle ; la conception d'évaluation ; la dominance de l'analphabétisme ; le milieu de l'apprentissage mal organisé ; l’absence des activités parascolaires ; l'insuffisance des programmes, des contenus, des matériels.... ; Pour aller à l’encontre des effets négatifs de cette rupture, on peut, dans l’apprentissage de l’écrit, proposer des exercices personnels afin d’aider les élèves à penser à la nécessité d’apprentissage du français comme langue étrangère pour eux ; et c'est vraiment le problème trop délicat auquel on est toujours confronté en classe et qui mérite une étude approfondie pour déclencher les facteurs et promouvoir à des solutions réelles. Pour que l'apprenant puisse accumuler un bagage linguistique il faut donner sens à l'oralisation en classe par le biais de l'encourager à former des petites phrases au début ; Les nouvelles technologies de l'information et de la communication sont un support éducatif dans la didactique du français ; La méthode audiovisuelle est l'intégration didactique autour du support audiovisuel. Ce qui est important à acquérir, c'est la compétence de communication en situation ; Le professeur jouera le rôle de l’animateur, il utilise tous les moyens possibles pour aider cet apprenant à apprendre ; Alors que la part de l’enseignant prend la forme suivante : Il devient un facilitateur qui planifie, organise des activités ; conseille, accompagne, encourage, soutient ; créer de nouvelles méthodes de travail ; diversifier les supports et les situations ; éviter d'utiliser la langue arabe au cours du français ; manipuler un langage parascolaire proprement classique lors de la communication ; Chasse aux mots : Le professeur mentionne au tableau les mots difficiles à prononcer et demande à ses élèves de les prononcer avant de lire le texte ; adaptation des textes suivant leur nature aux niveaux réels de la classe pour donner sens aux apprentissages ; lire à haute voix ; mettre en valeur le fonctionnement de la langue en insistant par exemple sur la conjugaison dialoguée au lieu de la conjugaison systématique ; encourager les apprenants dès les premiers contacts avec l'écrit à produire des énoncés simples illustrés ; Utilisation du dictionnaire pour chercher la signification des mots en adaptant les explications en fonction du niveau des apprenants ; développer les concepts linguistiques liés à l'écrit tels la notion du mot / phrase ; travailler sur des projets ; Prévoir si c’est possible des enregistrements audio l’enfant aime entendre sa voix et c’est une nouvelle méthode qui l’encourage, sans doute, à faire mieux ; La dictée de temps à autre reste une activité nécessaire pour apprendre à l’apprenant la graphie des mots ; il apprendra aussi à différencier entre les sons an – om – en / ou – eu – au ... Jusqu’à nos jours la langue française est devenue une matière dans les établissements Marocaine, ces derniers l’utilisent dans un double objectif : d’abord comme un outil d’accès à un savoir, ensuite comme un moyen d’ouverture sur l’occident. C’est évident que uploads/Management/ l-eveil-a-l-ecrit-pdf.pdf
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- Publié le Nov 15, 2021
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- Langue French
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