Bernard Terrisse s’intéresse à l’éducation des parents Page 4 DOSSIER de la réf

Bernard Terrisse s’intéresse à l’éducation des parents Page 4 DOSSIER de la réforme des institutions avec Christian Dufour Page 7 Le journal de l’Université du Québec à Montréal Volume XXIX Numéro 9 27 janvier 2003 La santé publique vue par l’historienne Magda Fahrni Page 6 L’UQAM La Chaire en relations publiques prend son envol Une titulaire chevronnée. Un pro- jet porteur de développement. Des partenaires au leadership reconnu. Un financement de base assuré. Voilà les ingrédients essentiels pour concoc- ter une chaire universitaire, et surtout, en assurer le succès. Ces conditions, la Chaire en relations publiques, lan- cée en décembre dernier, les réunit avec brio. L’événement – une première mon- diale – n’aurait pu voir le jour sans l’énergie qu’y a investi la titulaire de la Chaire, Danielle Maisonneuve, pro- fesseure au Département des com- munications. Mais le jeu en valait la chandelle. Le projet a rallié près de 50 chercheurs provenant du Québec, de France et du Vietnam, ainsi qu’une quinzaine de partenaires dont la Société des relationnistes du Québec, le Réseau Caisse Chartier, CNW Telbec, le Journal de Montréal et l’Union des municipalités du Québec. «Si les membres viennent de par- tout, c’est que l’UQAM a vraiment in- nové en la matière. Non seulement en offrant le premier baccalauréat spé- cialisé dans le domaine, mais encore, en proposant une vision globale des relations publiques, allant de l’inter- prétation à l’intervention, des com- munications internes aux publics ex- ternes, du local à l’international», précise la titulaire. Favoriser la recherche Champ d’études nouveau s’il en est, les relations publiques ne disposent pas encore d’une tradition de re- cherche scientifique. Or, si former des relationnistes c’est bien, remettre en cause les pratiques, en critiquer les prémisses et en améliorer les fonde- ments épistémologiques, c’est mieux. «Il faut faire de la recherche. On doit cela à nos étudiants», lance d’emblée Mme Maisonneuve. Aussi, avec son bassin de compétences en communi- cations et en gestion des organisa- tions, l’UQAM est-elle apparue comme le lieu tout indiqué pour ras- sembler une masse critique de cher- cheurs dédiés à l’étude des relations publiques. «Contribuer à la progression des connaissances, à la formation des étudiants et au débat public sur toutes les questions relatives à l'exercice du métier de relationniste et à son rôle dans la société», voilà la mission que s’est donnée la Chaire. Les re- cherches, de nature fondamentale ou appliquée, porteront notamment sur les enjeux liés à la pratique des relations publiques à la lumière des défis que représentent l’explosion des communications, la segmentation des publics, la diversification ethno- culturelle, le progrès technologique et la mondialisation des marchés. Pour rencontrer ses objectifs, la Chaire dispose de deux laboratoires, de cinq centres d’études et d’un centre de vigie planétaire. À titre d’exemple, un centre d'études sur les communications municipales, di- rigé par Jean-Pierre Sabourin, chargé de cours en communications, initiera des recherches sur les communica- tions civiques de proximité, incluant des études sur les situations de crise et les communications intercultu- relles. Un autre centre, placé sous la responsabilité d’Hana Chérif, profes- seur à l’ESG, s’intéressera aux com- munications d'affaires au Québec. Partenaires nécessaires Les activités de la Chaire, d’ajouter Mme Maisonneuve, seront assurées par diverses sources de financement dont des demandes adressées aux grands organismes subventionnaires. «Par exemple, nous avons soumis à IRSC un vaste projet sur les commu- nications en santé publique qui réunit le nouvel Institut santé et société de l’UQAM et la Direction de la santé pu- blique.» Aux demandes de subven- tion, s’ajoutent les dons des parte- naires, dons financiers certes, mais aussi partage d’expertises et octrois de matériel. Ainsi, Influence communication interactive, une agence combinant relations publiques, publicité et mar- keting, a offert gracieusement à la Chaire une licence d’utilisation illi- mitée de son outil de monitorage des médias d’information Internet. À par- tir d’une liste de mots clés – modi- fiable au gré des besoins des cher- cheurs – ce système sera en mesure d’effectuer une veille permanente sur 216 sites d’information au Canada. Outil de premier plan dans la gestion courante des activités de relations publiques et de gestion de crise, le système permettra aussi aux cher- cheurs d’observer les enjeux en émer- gence. ODESIA Solutions, un chef de file dans le domaine de l’intelligence d’affaires et des entrepôts de données, a également joint ses forces à la Chaire pour créer un centre d’études sur les nouvelles technologies et les relations publiques. Dirigé par Pierre Bérubé, chargé de cours au Département des communications, ce centre sera un lieu unique conju- guant savoir-faire technologique et ré- sultats de recherche dans le but de proposer aux relationnistes un «ta- bleau de bord informatisé» leur per- mettant d’accéder à de meilleurs in- dicateurs de performance. Enfin, les fondateurs-propriétaires de Caisse Chartier ont fait don à la Chaire de leurs travaux, documenta- tion et logiciel en matière d’analyse de couverture de presse, une méthode qui vise à discerner, par l’étude d’in- dices précis, l’impact d’un projet, d’une politique ou d’une image dans l’opinion publique, en scrutant tant la quantité d’informations véhiculées par les médias que sa qualité. «On a analysé récemment l’image du Québec avant, pendant et après le Sommet des Amériques. L’étude a révélé que le Québec a très bien per- formé sur le plan de la sécurité tout en respectant la liberté des groupes de pression. Aussi, Gênes fera appel à l’expertise québécoise pour la tenue du prochain Sommet. Voilà le genre de mandats qui peuvent être réalisés au sein du laboratoire grâce à l’apport de Lise Chartier, d’une équipe d'en- seignants et d’étudiants.» Outre ses activités de recherche, la Chaire compte développer une série d’initiatives - tables rondes, dé- jeuners-causeries, conférences, ate- liers – dans le but de favoriser les échanges entre les milieux profes- sionnels et universitaires, auxquelles s’ajoutera la tenue de colloques et de débats sur les grandes questions re- liées aux relations publiques. Pour un meilleur aperçu des travaux en cours et des activités à venir, on consulte- ra à profit le site Internet de la Chaire • Céline Séguin Danielle Maisonneuve entourée de Claude-Yves Charron, vice-recteur aux ser- vices académiques et au développement technologique, et de Yves Dupré, pré- sident du cabinet de relations publiques BDDS-Weber-Shandwick, co-fondateur de la Chaire et président de son comité de direction. Photo : Denis Bernier Suite en page 2 Hier encore, j’avais vingt ans… Elles sont jeunes et dynamiques. Elles étudient dans un secteur de pointe, là où l’emploi ne manque pas. Non, Nathalie Blanchard et Julie Bickerstaff ne se destinent pas à une carrière en biotechnologie. Elles ont opté pour la concentration en géron- tologie sociale qu’offre désormais l’UQAM dans le cadre de la maîtrise en intervention sociale. Dans la me- sure où 12 % de la population est âgée de 60 ans et plus, et considérant que le Québec est l’une des sociétés les plus vieillissantes du monde, voilà une discipline d’avenir. Une approche novatrice Unique au Québec, la nouvelle concentration se distingue des autres programmes en gérontologie par sa formation axée non pas sur le nur- sing ou la réadaptation, mais sur les aspects sociaux du vieillissement. Effets d’âge, de génération et de cul- ture; réseau social et qualité de vie des aînés; enjeux éthiques dans les secteurs public, privé et commu- nautaire… Autant de dimensions abordées dans une perspective de re- nouvellement des discours et des pratiques à l’égard des citoyens âgés. Le programme, rattaché à l’École de travail social, s’adresse autant aux professionnels, comme Nathalie, qui désirent approfondir leur réflexion et leurs connaissances, qu’aux étu- diants fraîchement diplômés du bac, telle Julie, qui veulent se spécialiser en gérontologie. Enrichir sa pratique Nathalie œuvre déjà comme tra- vailleuse sociale dans un CLSC offrant des services de soutien à domicile. Pourquoi poursuivre une maîtrise? «Dans le milieu, on a beaucoup de pratique mais peu de théorie. Une dé- marche aux cycles supérieurs est un Céline Séguin 2 / L’UQAM / le 27 janvier 2003 Le journal L’UQAM est publié par le Service des communications. Université du Québec à Montréal, Case postale 8888, succ. Centre-ville, Montréal, Qué., H3C 3P8 Directrice du journal : Angèle Dufresne Rédaction : Anne-Marie Brunet, Claude Gauvreau, Michèle Leroux, Céline Séguin Photos : Michel Giroux, Nathalie St-Pierre Conception de la grille graphique : Jean Gladu, designer Infographie : Service des communications Publicité : Rémi Plourde (987-4043) Impression : Payette & Simms (Saint-Lambert) Adresse du journal : Pavillon Judith-Jasmin J-M330 Téléphone : 987-6177 Télécopieur : 987-0306 Adresse courriel : journal.uqam@uqam.ca Version Web du journal : www.medias.uqam.ca/medias/JOURNAL/index.htm Politique éditoriale et tarifs publicitaires sur le site Web du journal L’UQAM à www.medias.uqam.ca/medias/JOURNAL Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec Bibliothèque nationale du Canada ISSN 0831-7216 Les textes de L’UQAM peuvent être reproduits, sans autorisation, avec mention obligatoire de la source. L’UQAM Suite de la page 1 Julie Bickerstaff et Nathalie Blanchard, étudiantes à l’École de travail social. Photo : Nathalie St-Pierre complément souhaitable. Ça permet de donner davantage de sens à nos interventions et de mieux comprendre les dilemmes qui nous confrontent au quotidien.» Son uploads/Management/ l-uqam-la-chaire-en-relations-publiques-prend-son-envol 1 .pdf

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  • Publié le Fev 08, 2022
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