SUPPORT DE COURS QUALITE SECURITE HYGIENE ENVIRONNEMENT (QSHE) F C 2 IUT FV BAN

SUPPORT DE COURS QUALITE SECURITE HYGIENE ENVIRONNEMENT (QSHE) F C 2 IUT FV BANDJOUN MODULE B : Sécurité L’Hygiène, la Santé et la Sécurité au Travail tiennent aujourd’hui une place de plus en plus prépondérante dans la stratégie et le management de l’entreprise, car au-delà du drame humain et social qu’occasionnent un accident du travail (AT) ou une maladie professionnelle (MP), les impacts économiques et juridiques sont souvent non négligeables. Afin de sauver des vies au sein d’une entreprise, des dispositions pénales se sont renforcées ces dernières années, pouvant aller jusqu’à engager la responsabilité civile, voire pénale du chef d’entreprise. L’objectif consiste à lui faire prendre conscience de son rôle moteur dans la politique de prévention et de maîtrise des risques au sein de l’activité qu’il dirige. Une politique de prévention des risques doit être entamée où il s’agit d’identifier les dangers, évaluer, maîtriser et gérer les risques afin d’éviter les accidents. Dans le travail, les salariés sont exposés aux différents risques sans connaître véritablement leur incidence (impact) à long terme sur la santé humaine (MP). La prise de conscience des situations dangereuses auxquelles peuvent être exposés les salariésest une nécessité pour maîtriser les risques associés et concrétiser leur sécurité et celle des biens et de l’environnement. Securité dans l’entreprise Les moyens, le personnel, les organisations différent d’une entreprise à une autre, mais concernant la sécurité, les principes à appliquer restent les mêmes. Comment gérer la sécurité comme n’importe quelle autre activité d’une entreprise ? La sécurité peut être résumée comme : - l’état de ce qui inspire confiance, l’absence d’accidents ou de risque inacceptable ; - C’est la situation dans laquelle quelqu’un ou quelque chose n’est exposée :  à aucun danger ;  à aucun risque d’agression physique, d’accident, ou de vol. C’est l’ensemble des mesures législatives et administratives qui ont pour objet de garantir les individus et les familles, contre certains risques appelés risques sociaux. C’est l’ensemble des mesures de prévention et de secours nécessaires en toutes circonstances à la sauvegarde des populations. La sécurité n’est pas l’affaire d’un spécialiste, mais celle de chacun La sécurité efficace est intégrée aux opérations, aux processus, comme à toutes les activités de l’entreprise. Tout accident peut être évité. Chacun est responsable de sa sécurité et celle des personnes qui l’entourent. La sécurité est avant tout une affaire de comportement individuel, à tous les niveaux, en commençant par les responsables. La démarche de la sécurité : La démarche passe par dix points fondamentaux qui sont : a) L’engagement des dirigeants-politique de sécurité : o Exprimer clairement ce que l’on attend de son personnel o Encourager les initiatives, les bon résultats, les bons comportements, o Décourager les mauvais comportements. o S’informer auprès de ces collaborateurs de leurs résultats de sécurité, o Faire des visites de sécurité, o S’intéresser aux résultats de sécurité et aux actions entreprises pour leur amélioration, o Définir une politique de sécurité : ses objectifs à long terme, ses raisons et les moyens à mettre en œuvre, o Respecter cette politique et en suivre l’application et les résultats, o Avoir une stratégie de sécurité. b) Des règles clairement établies, connues et appliquées : Les règles et procédure aident à atteindre les résultats, à bien faire. Il est étonnant de constater que de nombreuses entreprises ne se préoccupent pas de fixer des règles précises de fonctionnement ; il est pourtant impératif de définir ce que chacun doit faire à son poste. Il est également indispensable à chaque responsable de définir « les bonnes pratiques » dans un lieu de travail et de les classées en 4 catégories : nécessaire, applicables, connues et appliquées. Enfaite, il faut se doter d’un référentiel, même s’il n’est pas complet, il doit être maintenu à jour, modifié quand cela est jugé nécessaire, ce dernier doit être respecté par tout le monde, y compris par ceux qui sont de passage et par la hiérarchie. c) Des objectifs et des plans d’actions : L’objectif doit être : clair, compréhensible par tous ;  Réaliste ;  Accompagné des moyens pour l’atteindre ;  Lorsque le responsable a décrit sa politique de sécurité, il doit ensuite la décliner de façon cohérente. Les actions doivent s’attaquer aux causes profondes des dysfonctionnements et des accidents, ce qui suppose qu’on les connait, qu’on les a analysées. On aura donc un système pour connaitre et analyser les dysfonctionnements : le retour d’expérience. L’idéal étant d’anticiper ces dysfonctionnements, on aura un plan d’action pour analyser les risques liés à toutes les activités de l’entreprise. d) La formation : La formation sécurité devait, au moins partiellement, etre comprise dans la formation professionnelle, soit : Consignes et règles de sécurité, relevant aussi bien des obligations légales que d’un  environnement particulier (site, chantier, etc.) ; Secourisme ;  Gestes et attitudes pour ceux qui ont des manipulations à entreprendre ;  manipulations particulières (extincteurs, etc.) ; Formation aux méthodes, approches et outils (analyse d’accident, analyse de risque,  visite et réunion de sécurité). e) Exploitation de l’expérience : Il faut parler de deux aspects de ce sujet : l’analyse des accidents et les leçons tirées des accidents. Les deux aspects révèlent du « retour d’expérience ». Pour ce qui concerne les leçons tirées de l’expérience, l’analyse des accidents locaux est un premier pas, mais il faut aussi se préoccuper de ce qui est arrivé ailleurs (les autres sites, ateliers, etc.). f) Motivation du personnel : Facilité le dialogue, encouragement, promotion… g) La communication : L’entreprise est un milieu hiérarchisé où la communication doit être organisée pour fonctionner, sinon les habituelles cloisons hiérarchiques ou d’autres éléments organisationnels (activités différentes), comportementaux (rivalités), géographiques (établissements éloignés) joueront un rôle de filtre. h) Une organisation spécifique : C’est par le biais d’une organisation simple, que les responsables vont pouvoir gérer l’ensemble du système sécurité, et tout d’abord par une instance de direction. i) Le contrôle, le recyclage : La notion de contrôle est fondamentale dans tous les systèmes de gestion. Le contrôle doit être en ligne, afin de s’assurer avant, pendant et après une action donnée, qu’il n’y a pas d’écart par rapport à l’objectif. j) La persévérance : La clé pour une meilleure sécurité repose pour beaucoup dans l’amélioration des comportements à tous les niveaux de l’entreprise. Lorsque on s’engage dans une démarche de sécurité, il est fondamental de l’inscrire dans la durée. Tout arrêt dans le suivi de la gestion de la sécurité entraine l’échec de la politique mise en place. 2-1- Le risque Le risque est la probabilité qu’un effet spécifique se produise dans une période donnée ou dans des circonstances déterminées. Une source de risque est généralement caractérisée :  Par la présence d’un ou plusieurs dangers potentiels, c’est-à-dire une situation réunissant tous les facteurs pouvant entraîner un accident potentiel ou engendrer un événement indésirable et compromettre la sécurité des personnes, la sûreté des installations, l’environnement : o produits dangereux : inflammables, explosifs, toxiques, polluants o réactions chimiques dangereuses : incompatibilité, corrosion, emballement thermique, dégagement de produits toxiques, o conditions opératoires : pression, température, électricité, rayonnement, énergie, bruit, chaleur/froid. PROCÉDÉS/MATÉRIELS o Continus, Discontinus o Pression, Vide o Température o Machines o Électricité o Démarrage/Arrêt o Travaux Evaluation du risque: Chacun a sa perception du risque, qu’il soit responsable, employé, étudiant….enfin, notre conduite personnelle obéit bien souvent à des motivations irrationnelles (colère, orgueil, stress, confiance…) qui peuvent nous faire minimiser ou même nier le danger réel d’une situation. 2-1. Sécurité électrique Le courant électrique, omniprésente dans nos technologies modernes, est une source d’énergie indispensable à la vie actuelle. Cette source d’énergie est susceptible de devenir une source de nuisance car elle engendre un risque d’électrisation ou d’électrocution. Notion d’exposition: Le risque résulte d’une exposition à un danger : Risque = Danger X Exposition a)- Le risque de survenance d’un accident (dégâts humains) est faible ou nul car aucun travailleur n’est présent sur le lieu du danger (probabilité de chute de la plante), cette situation représente la notion ‘pas d’exposition’ donc pas de risque. Schéma représentant la situation « Pas de risque » b)- Le risque de survenance d’un accident (dégât humain) est très élevé suite à la forte probabilité de présence des travailleurs sur le lieu du danger (probabilité de chute de la plante). Cette situation représente la notion ‘Situation dangereuse et notion d’exposition’. Représentation d’une situation dangereuse La prise du risque par un individu n’est pas fonction du risque réel, mais de la perception qu’il a de ce risque. Or si on n’a pas une méthode pour évaluer le risque, on risque fort de se tromper. • Risques associés au courant électrique Il existe trois risques majeurs d’accident d’origine électrique Terminologie Il convient de rappeler d'abord la terminologie propre aux accidents d'origine électrique. A- Le choc électrique Électrisation :  Choc électrique sans suite mortelle, mais des séquelles plus ou moins graves sont possibles. Ou bien correspond aux différentes manifestations physiopathologiques dues au passage du courant électrique à travers le corps humain. Électrocution  Choc électrique avec suite mortelle. Ou bien est une électrisation mortelle. uploads/Management/ la-securite-au-travail.pdf

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  • Publié le Aoû 05, 2021
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