LE CONTRÔLE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL Etat des lieux, état de l’art 2019/2020
LE CONTRÔLE DE GESTION ENVIRONNEMENTAL Etat des lieux, état de l’art 2019/2020 Introduction Le contrôle de gestion environnemental est un nouveau concept émergent dans les organisation qui stipule l’utilisation des outils de contrôle stratégique et financier au domaine de management environnemental . Cependant , l’ambiguïté est qu’il n’y a pas encore de cadre conceptuel spécifique. Il dépend de type de stratégie adopté par l’entreprise et les objectifs fixés, le type d’apprentissage et l’articulation entre stratégie et opérationnalisation, tout ca afin de lier Eco-contrôle et performance économique. Pour proposer un cadre conceptuel spécifique, il faudrait étudier les travaux conceptuels normatif existants et les travaux de construction d’outils de comptabilité environnemental développés dans des organisation. 1- Des définitions aux cadres conceptuels : état des lieux Définitions de la comptabilité et du contrôle de gestion environnemental La comptabilité environnemental est considérée comme un système d’information efficient sur le degré de raréfaction des éléments naturel lié a l’activité de l’entreprise exigeant une infrastructure pour collecter des informations relatives a leurs impacts environnemental mais avec des bénéfices en retour. Et plus spécifiquement, il y’a la comptabilité environnemental de gestion qui est un système destiné a générer, analyser et utiliser des informations financiers de manière à optimiser la performance économique et écologique d’une entreprise. Cependant l’une des limites de la comptabilité environnemental est qu’elle est présentée comme un des outils du contrôle de gestion. Les entreprises généralement utilisent le contrôle de gestion classique afin de faire face aux phénomènes de marché , cependant tout ce qui concerne les phénomènes hors marché reste toujours compliqué c’est dans le contexte que le contrôle de gestion environnemental intervient. Selon Acquiers, mettre en ouvre une stratégie de développement durable c’est de piloter un processus de transformation des valeurs sociales en valeurs économiques et stratégiques. Pour cela, l’entreprise doit agir sur deux types d’objet Les figures imposées correspondent au contrôle diagnostique Les figures libres correspondent au contrôle interactif 1.2- Trois cadres conceptuels, trois nuances de vert: Cadre conceptuel 1 « sans vert, normalisateur » :un mode de contrôle orienté vers la mise aux normes de l’entreprise Cadre conceptuel 3 « vert profond, éco-centré » : un mode de contrôle pour l’environnement Cadre conceptuel 2 « vert superficiel, raisonné » : un mode de contrôle orienté vers la traduction en valeur économique pour l’entreprise 2- Des outils au cadre conceptuels :état de l’art 2 .1-Recensement des outils associés au contrôle de gestion environnemental : Ce thème est traité dans une étude concernant la comptabilité environnementale. Schaltegger, Gibassier et Zvezdov identifient 766 publications relatives a ce thème, 617 ont pu être consultées par les auteurs, dont 234 seulement sont de nature empirique.66 publications abordent la construction d’outils de comptabilité environnementale, puis nous avons effectué une publication du réseau EMAN du JCP afin d’identifier une typologie de ces outils. o Le premier choix était sur le réseau EMAN, ce dernier organise des conférences annuelles et publie une sélection des meilleurs papiers dans des ouvrages dédié. Les articles sont de 3 natures : 1-Conceptuelle et normative : ils posent un cadre conceptuel pour la comptabilité de gestion environnementale ; 2-Institutionnelle : ils traitent de l’implication des professions comptables et du rôle des autorités publiques pour encourager la pratique de EMAN ; 3-Appliquée : il s’agit de travaux de conception et de développement d’outils de gestion. Au total, 122 contributions ont été identifiées, dont 21 sur le cadre conceptuel, 60 sur l’environnement institutionnel et 41 sur le développement d’outils de comptabilité environnementale. o Le deuxième choix s’est porté sur le JCP .Après l’élimination des articles du JCP n’ayant aucun lien avec la comptabilité de gestion environnementale. Il reste une production relativement abondante. 441 articles ont été identifiés dont 12 sur le cadre conceptuel et la comptabilité environnementale ,98 sur l’environnement institutionnel et 331 sur le développement d’outils. En fin, on constate la publication du JCP est plus importante que celle du réseau EMAN, et l’analyse des outils de comptabilité environnemental sur ce recensement. 2.2- Sept outils passés au crible : 2.2.1 - ANALYSE DU CONTEXTE DE DÉVELOPPEMENT : LES ACTEURS IMPLIQUÉS: • Tous les acteurs du berceau à la tombe dans le procédé de transformation dans le secteur de l’énergie, via l’inventaire de cycle de vie, tous les acteurs affectés par les dommages via les méthodes d’évaluation. • Dans le cas de l’évolution de l’impact environnemental d’une gamme de produits sanitaires. Les acteurs impliqués sont : Les agriculteurs, les milieux naturels, les consommateurs de produits agricoles. • Dans le cas d’Évaluation de la rentabilité économique d’un changement de procédé dans le domaine de la construction aéronautique, l’acteur impliqué est l’entreprise. • Dans le cas de Développement d’un tableau de bord environnement pour un site dans le secteur de l’énergie, en vue d’une certification ISO 14 001. Rapport remis au commanditaire. l’acteur impliqué est l’entreprise. • Dans le cas de l’Évaluation des coûts environnementaux d’un site industriel, dans le secteur de l’industrie papetière. l’acteur impliqué c’est l’entreprise . • Pour la Justification économique d’une démarche de conception écologique de produits. Les acteurs impliqués sont : Les fournisseurs, l’entreprise, ses clients, les récupérateurs en fin de vie, les parties prenantes affectées par les coûts externes (y compris les milieux naturels). • Dans le cas de Évaluation des coûts et des bénéfices d’un projet de filières d’approvisionnement local dans le domaine de l’alimentaire les acteurs impliqués sont : .Les producteurs, les acheteurs et les consommateurs impliqués par ces filières. A ces derniers s’ajoute comme donneurs d’ordres : Responsable éco-conception de l’entreprise; La direction des achats et la cantine d’une collectivité territoriale ; Direction recherche et développement ; Responsable environnement de l’entreprise ; la direction du contrôle de gestion. 2.2.2 -Analyse des caractéristiques des outils : originalité ou emprunt A partir d’une analyse des sept travaux nous retirons un triple élargissement du périmètre du contrôle de gestion : ce qui est mesurer, l’horizon temporel qui est retenu et les acteurs qui sont pris en compte par les outils .nous chercherons en revanche à savoir si les caractéristiques de comptabilité environnementales et contrôle sont une spécifié du contrôle environnemental pu sont au contraire des emprunts d’autres domaines ou ce n’est qu’une application du contrôle de gestion financier. 1) Ce qui est mesuré : il ressort des outils des sept travaux un premier élargissement de ce qui est mesuré, l’inclusion des flux physiques et des indicateurs non monétaires et leur interprétation en terme d’impact sur l’environnement n’est pas une nouveauté ,ni l’inclusion des indicateurs précurseurs de la rentabilité , ayant une forme monétaire ; cela demeure dans un champ de contrôle de gestion traditionnel qui a une vision « sans vert, normatrice » ; toutefois les trois cas présentés dans les tableaux (1,2,6) dont les flux physiques sont pris en compte constitue une véritable nouveauté , qui consiste à inclure des acteur avec lesquels l’entreprise n’a pas de relation contractuelle mais une relation hors marché , dans ce cas les outils portent une vision « vers superficielle, raisonné » dans l’objectif d’en comprendre l’impact économique sur l’entreprise . Par ailleurs, certains outils cherches à mesurer des couts supportés par l’entreprise qui sont des couts cachés, mais cela ne constitue pas une nouveauté ; ce n’st qu'une utilisation classique des outils de la comptabilité analytique . Enfin certains outils tentent à mesure des cout qui ne sont pas à la charge de l’entreprise mais qui sont liés à son activité, cette extension correspond à une originalité de la comptabilité environnementale (cas 1 et 6), ces outils permettent de visualiser des couts qui se situent dans la zone d’influence de l’entreprise ( les acteurs ) ainsi que dans la zone contrôlée par l’entreprise (milieu) ; donc il s'agit de traduire monétairement des effets hors marché ; ceci présente une spécifié due la comptabilité et contrôle environnemental. 2) Elargissement temporel : Le deuxième élargissement observé est l’horizon temporel ; ce dernier se réparti en deux axes Le premier axe concerne le calcul des couts et le bénéfice et prise en compte non seulement se la production mais aussi l’utilisation et la fin de vie d’un produit , la nouveauté par rapport aux outils de contrôle de gestion appart dans l’extentien de cycle de vie en aval pour tenir en compte des couts de fin de vie , ceci présente un cadre « raisonné ». Le deuxième axe d’élargissement porte sur l’horizon temporel des dommages causées par une émission on un temps donné, les outils de la comptabilité environnementale tienne en compte l’horizon temporel sur lequel une émission donné pourrait avoir un impact environnemental, l’émission d’un gaz à effet de serre persiste dans l’atmosphère dans un horizon temporel ce qui va engendrer des effets sur l’environnement ; cette extension est spécifique aux outils du contrôle envi omental 3) Elargissement des acteurs pris en compte : Le troisième élargissement élevé concerne les acteurs (k1,2,6) Cet élargissement consiste a faire intervenir des acteurs qui sont hors marché, et les couts dans ce cas vont au delà des relations contre actuelles uploads/Management/ le-controle-de-gestion-environnemental.pdf
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- Publié le Mar 14, 2021
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