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[TITRE DU DOCUMENT] [Sous-titre du document] [NOM DE LA SOCIÉTÉ] [Adresse de la société] La théorie de la contingence est une doctrine dont le poids est très important en matière de management puisqu’elle est considérée plus adaptée aux nouvelles exigences organisationnelles et aux contextes économiques actuels. Cependant, avant d’aller en profondeur dans les apports de cette école, il s’avère important de traiter les dysfonctionnements des écoles précédentes qui ont été à la base de la conception de la contingence. Les théories administratives et du management scientifique Le français FAYOL et l'américain TAYLOR sont considérés comme les fondateurs de ce qu'on a coutume d'appeler "l'école classique du management". Tous deux ne se sont pas préoccupés d'identifier les facteurs qui ont prévalu à l'émergence des différentes structures des organisations, mais de dégager les règles à respecter pour gérer de façon optimale une entreprise. Pour cette raison, leurs discours sont de nature purement normative et leurs "théories" sont en fait un énoncé d'un ensemble de principes. C’est ainsi que plusieurs critiques ont été adressées aux théories administrative et scientifique du travail : L'une d'entre elles porte sur les limites des théories liées à leur caractère normatif. Ainsi "les analyses de l'anatomie de l'organisation formelle débouchent sur des séries de principes universels d'organisation, moyens d'atteindre la coordination, sur un modèle idéal dont le respect doit conduire au maximum d'efficience et de productivité: il ne s'agit pas tant de découvrir ce qui fait que les structures sont ce qu'elles sont que de définir la "meilleure façon" de construire et de gérer une organisation (d'où les principes de spécialisation, d'unité de commandement, de hiérarchie verticale, etc. assez généraux pour s'appliquer à toute organisation quelle que soit sa nature ou sa forme)." Une autre critique qui peut être formulée à l'égard de l'école classique du management est qu'elle ne tient pas compte des interactions entre les individus et l'organisation. Qu'il s'agisse de la théorie administrative ou de la théorie scientifique du travail, tout se passe comme si les hommes qui composent l'organisation, abandonnaient leurs valeurs, leurs croyances en y entrant, ces théories adoptent une vision très mécaniste des hommes, en faisant abstraction des facteurs humains, Pour elles, les individus ne souhaitent pas prendre d'initiatives et fuient les responsabilités ; ils sont allergiques au travail et il est nécessaire de les diriger avec fermeté. Leur motivation principale réside dans la satisfaction de leurs seuls besoins économiques, ce qui implique que la seule façon de les motiver est d'accroître leur revenu salarial. Enfin, une dernière critique adressée à ces théories, provient du fait qu'elles ignorent les interrelations entre l'entreprise et son environnement. Les spécificités sectorielles ne sont pas prises 3 en compte, les problèmes de flexibilité, d'adaptabilité de l'entreprise aux contraintes de l'environnement, en particulier par le biais de sa structure, semblent absents du discours classique. L'entreprise apparaît comme un système clos, fonctionnant selon des règles préétablies. L'école des relations humaines Les théories administrative et scientifique du travail, pour importants que soient leurs apports en matière d'organisation, ont ignoré une composante essentielle de cette dernière : l’homme elles se sont limitées à l'étude de l'organisation technique du travail. L'école des relations humaines constitue une réaction contre cette orientation. Elle trouve ses fondements dans les travaux réalisés par MAYO qui ont permis de mettre en évidence l'importance des facteurs humains dans la productivité. Cependant elle a fait, à son tour, le sujet de plusieurs critiques :  L'une d'entre elles est justement de trop privilégier le facteur humain dans l'organisation, au détriment d'autres facteurs.  D'autres critiques ont été portées à l'école des relations humaines. Certaines critiques sont de nature méthodologique et concerne soit les expériences réalisées, en particulier dans la mesure des variables représentant les satisfactions, le style de commandement, etc., soit encore le fait que la plupart des propositions ne soient pas testables, notamment quand elles revêtent un caractère éthique évident.  D'autres critiques portent sur le fait qu'il n'y a jamais d'étude des processus de conflits dans les organisations et que l'importance des facteurs externes comme explication des comportements individuels au sein des organisations soit occultée.  Enfin, l'école des relations humaines s'est surtout intéressée aux organisations industrielles et aux niveaux les moins élevés de la hiérarchie, ce qui limite singulièrement ses prétentions à constituer une théorie générale des organisations. D’où à travers ce travail, nous souhaiterions se focaliser sur le courant de la contingence Quelle est la théorie de la contingence ? Quelles sont ses notions et fondements ? Après avoir défini le concept de la contingence ainsi que sa théorie. La seconde partie présentera ses notions et fondements de cette théorie. I. DÉFINITION DE LA CONTINGENCE 1. Définition du mot « contingence » "L’essentiel c’est la contingence. Je veux dire que, par définition, l’existence n’est pas la nécessité. Exister, c’est être là simplement, les existants apparaissent, se laissent rencontrer, mais on ne peut jamais les déduire". SARTRE Etymologiquement, le mot contingent remonte à une filiation ancienne, ce que confirme la citation de Sartre. Pour lui, la contingence est l´opposé de la nécessite. Ainsi pour définir la contingence, déterminons d´abord le sens de nécessaire. Le sens le plus simple de nécessaire est : « qui ne peut ne pas être ». On dit qu´il est nécessaire de respirer pour vivre : sans respiration pas de vie. Selon Sartre, une chose contingente peut se produire ou non, elle se dit des choses qui n´ont pas une importance capitale. Dans les dictionnaires de langue la définition apparaît comme suit : Un événement contingent est un événement qui peut se produire ou non, un événement éventuel, accidentel, terre à terre et soumis au hasard. D´une façon générale, on appelle contingent un fait qui pourrait ne pas être, un fait particulier qui peut avoir lieu que ne pas avoir lieu. D´ailleurs comme dit la sagesse populaire : « on n’est jamais sûr de rien ». 2. Définition de la théorie de la contingence L´école de la contingence consiste en une série de règles convenant indifféremment à toutes les situations, elle rejette la notion selon laquelle tout dirigeant, dans n´importe quelle situation peut appliquer les principes universels pour régler son comportement. De plus, elle fait ressortir que 5 ´aucune situation ne correspond à une catégorie nettement définie, chaque cas doit être analysé séparément puis traiter en conséquence. Son principe est que la clé de la réussite demeure dans l ´aptitude à apprécier correctement les données d´une situation avant de réagir. L´une des spécificités de la théorie est de penser à la vie des organisations comme un ensemble de variables qui forment entre elles des ensembles plus au moins cohérents caractérisés par la structuration de leur travail. Ainsi elles doivent s’adapter aux différentes situations qui exigent des structures diverses, des systèmes variés et des stratégies multiples qui permettent de gérer le changement survenu à la fois interne ou externe. L’environnement d’une organisation, sa taille, sa technologie, le caractère de ses marchés, sa forme juridique, son personnel et bien d’autres facteurs ne sont pas seulement facteurs de problèmes mais simultanément porteurs de possibilité. La théorie souligne que :  Il n’y a pas de structure d’organisation qui soit la meilleure de toutes les entreprises. Dans la mesure ou l’école de la contingence vient à l’encontre de l’une des principales idées des écoles précédentes qui est le "one best way" la contingence comme terme exprime l’éventualité c’est à dire qu’il n’y a pas quelque chose de valable et d’absolu dans toutes les situations, tout ce qui peut s’avérer comme meilleure structure pour une organisation n’est pas censé être meilleure pour une autre ou pour les autres (si il y a une structure applicable, meilleure et d’effets positifs pour une certaine organisation elle ne l’est pas pour une autre).  Toutes les structures ne sont pas aussi efficaces. C’est en fait une idée qui rejoint la précédente puisque l’école de la contingence estime que chaque entreprise doit se créer sa propre structure selon les conditions de déroulement du travail, les difficultés et selon les différentes contraintes. Une fois le contour de la définition de la théorie de la contingence fut cerné, nous mettrons en lumière les notions de cette théorie. II. NOTIONS ET FONDEMENTS Le courant de la théorie de la contingence structurelle s’appuie sur un ensemble de fondements dont nous vous proposons d’examiner le contenu. Premièrement et principalement, la théorie de la contingence structurelle soutient simple selon laquelle il n’y a pas de structure organisationnelle optimale, mais des structures adaptables aux traits de leur environnement. Selon cette théorie, l’environnement d’une organisation, sa taille, sa technologie, De plus, l’atteinte de la performance est directement liée à la capacité des managers à mettre en œuvre la structure requise par ce contexte. Cette même structure et sa modification au cours du temps sont les résultats d’une adaptation fonctionnelle de la structure aux exigences de l’environnement. Dans cette perspective, la structure n’est pas expliquée par des idéologies, des perceptions d’auteurs, mais par des facteurs eux même mesurables comme par exemple la taille, la technologie, le degré d’incertitude de uploads/Management/ le-courant-de-la-contingenge.pdf

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  • Publié le Fev 13, 2021
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