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Page 1 sur 67 Université Mohammed 5 Faculté des sciences juridiques et économiques de Salé Année 2009 /2010 Thème : Contrôle de gestion Sujet : ET Encadré par : Mr H. El HAJOUI Elaboré par : EL MESKANI ASSIA EL BAHRI FATIMZAHRA Page 2 sur 67 Je dédie ce travail à nos parents nos familles respectives qui nous ont soutenus, sans oublier toutes les personnes qui nous ont aidées lors de l’élaboration de ce projet. Merci… DEDICACES Page 3 sur 67 Toute entreprise a besoin dans la perspective de garder son activité au meilleur niveau et afin de garder sa position dans le marché de s’assurer du bon fonctionnement des stratégies établies et de la bonne gestion de son activité. Mais aussi de ne pas se dévier des règlementations en vigueur, d’où la nécessité d’établir un contrôle dit de gestion. Le contrôle de gestion est défini selon Anthony, 1965 : « le processus par lequel les dirigeants s’assurent que les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité (par rapport aux objectifs) et efficience (par rapport aux moyens employés) pour réaliser les objectifs de l’organisation. ». Ou encore ; « Ensemble des dispositions prises pour fournir aux dirigeants et aux divers responsables des données chiffrées périodiques caractérisant la marche de l’entreprise. Leur comparaison avec des données passées ou prévues peut, le cas échéant, inciter les dirigeants à déclencher des mesures correctives appropriées. ». PCG, 1982. Il exerce deux rôles fondamentaux pour permettre à l’entreprise d’atteindre ses objectifs stratégiques étant la coordination des décisions (rôle d’intégration) et l’animation des actions au sein de l’entreprise (rôle d’influence sur les comportements, Le contrôle de gestion est passé par plusieurs étapes soient : INTRODUCTION Page 4 sur 67  l’avènement de la comptabilité industrielle (fin XIXème), dû à l’apparition des structures, l’entreprise se substitue au marché; son objectif principal étant de connaître les coûts.  La naissance des dispositifs de contrôle (début XXème) pour cause la centralisation du pouvoir et du savoir. Afin de Vérifier l’efficience des processus de production, surveiller (dans le sens négatif de contrôler), détenir une visibilité des responsabilités.  la gestion à distance (1921, General Motors, Slogan)  Le contrôle de gestion stratégique (début des années 90) L’affirmation progressive de deux visions du contrôle de gestion associées à deux logiques distinctes : Logique stakeholders : « Une multitude de parties ont un intérêt dans le devenir de l’entreprise, les entreprises doivent tenir compte de ces intérêts et ne pas privilégier seulement la performance économique », Logique shareholders (opposition entre le capitalisme rhénan et le capitalisme anglo-saxon) : « Les dirigeants sont les mandataires des actionnaires ; Une entreprise doit satisfaire prioritairement les intérêts de ses actionnaires. Elle doit créer de la valeur actionnariale. Dans notre étude on va mettre en avant la nécessité de l’information comptable dans le diagnostic financier afin d’établir un contrôle de gestion via ce mode de contrôle soit l’analyse financière. Page 5 sur 67 CHAPITRE I : La Comptabilité générale : La comptabilité est un ensemble de méthodes permettant de saisir et de traiter l’information chiffrée qui circule au niveau de l’entreprise, elle a pour rôle d’informer l’entrepreneur et les tiers sur le patrimoine, la situation financière et les résultats de l’entreprise. Ce rôle d’information est principalement assuré par les états de fin d’exercice appelés états de synthèse et ce sur la base de documents justificatifs qu’on traitera dans ce chapitre. SECTION I : Généralités : La comptabilité est un système d’information qui donne une image de l’entreprise à travers ses opérations susceptibles d’une représentation monétaire, elle représente les faits suivants :  Transactions  Flux  Stocks  Patrimoine  Performance  Structure du patrimoine Et est utilisée par les personnes intéressées soient :  Les dirigeants  Les créanciers  Les actionnaires  L’administration fiscale et les organismes sociaux  Les tribunaux de commerce  Les représentants des salariés Page 6 sur 67 A/ Définition : La comptabilité générale a pour vocation de calculer périodiquement le patrimoine de l’entreprise et d’en mesurer les variations. Cela passe par l’enregistrement d’opérations économiques et financières. Elle appréhende ainsi les échanges avec l’extérieur. On peut néanmoins soulever les points suivants :  les données sont saisies chronologiquement et leur enregistrement doit être ineffaçable,  on ne peut modifier l’information une fois la saisie validée,  les informations produites par la comptabilité sont justifiées par des documents de base (factures, relevés de banques, contrats) afin de reconstituer l’information à partir de ces justificatifs,  la terminologie et la forme des documents publiés sont communes à toutes les entreprises afin d’éviter tout biais dans l’interprétation de l’information comptable. B/ Objectifs : Les services financiers et comptables deviennent les témoins de la vie et l’activité des entreprises en relevant les opérations effectuées par les autres entités internes, en les enregistrant, en les classant et en les synthétisant sous forme de tableaux pour informer les personnes concernées. Les principaux tableaux établis sont le Bilan et le compte de résultat. Le premier décrit la situation comptable de l’entreprise alors que le deuxième décrit les faits constatés au cours d’une période donnée. Page 7 sur 67 Ainsi, la comptabilité est un système d’information de l’entreprise qui est organisé pour permettre de :  Saisir et classer enregistrer les données de base chiffrées,  Etablir les tableaux ou états nécessaires,  Fournir après traitement, les états de synthèse,  Contrôler l’exactitude des données SECTION II : Les principes comptables fondamentaux : Les entreprises doivent établir à la fin de chaque exercice comptable des états de synthèse aptes à donner une image fidèle de leur patrimoine, de leur situation financière et de leurs résultats. D’où la nécessité de connaître les conventions de bases soit les principes comptables fondamentaux. A/ La normalisation comptable : Le travail comptable consiste à analyser les valeurs en ressources et emplois et à les inscrire dans des comptes, soit au crédit soit au débit. Les règles d’imputation dans les comptes d’Actif, de Passif, de charges et de Produits sont impératives. Le choix de l’intitulé des rubriques, des postes et des comptes principaux est prévu par le Plan comptable général des entreprises ayant un caractère obligatoire. Il prévoit deux modèles l’un NORMAL l’autre SIMPLIFIE adapté ainsi à la dimension de l’entreprise. La normalisation comptable a un intérêt capital, c’est une nécessité économique et juridique, une étape nécessaire du plan d’ajustement structurel de l’économie marocaine ceci d’une part et d’autre part un ancrage du droit marocain au droit international. Page 8 sur 67 1- Le plan comptable marocain : Les entreprises sont tenues de tenir certains livres ou d’établir périodiquement des documents qui assurent une synthèse comptable. Les informations enregistrées doivent s’appuyer sur une normalisation rigoureuse. 2- Le classement et signification des comptes : Méthode de la codification décimale 1 seul chiffre Þ Niveau de Classe 2 chiffres Þ Compte principal 3 chiffres Þ Compte divisionnaire 4/5 chiffres Þ Compte ou compte élémentaire Ordre des classes: Le Plan Comptable Général suit l’ordre chronologique de création d’une entreprise, pour établir le plan comptable ; le conseil supérieur de la comptabilité a suivi l’ordre de création d’une entreprise. comptes De Bilan 1 – Comptes de Capitaux 2 – Comptes d’Immobilisations 3 – Comptes de Stocks et d’En-cours 4 – Comptes de Tiers (fournisseurs et clients) 5 – Comptes Financiers les classes de 1 à 5 constituent les comptes de bilan. L’existence dépasse un exercice ==> ils ont une durée de vie qui dépasse l'exercice. Photo à une date donnée et notamment au 31 décembre. Comptes de Fonctionnement 6 – Comptes de Charges 7 - Comptes de Produits Résultats de l’Exercice ; ne concernent que le fonctionnement d’un exercice. Ils permettent d’indiquer le résultat de l’exercice, par comparaison en fin d’exercice du solde des comptes la classe 7 et du solde des comptes de la classe 6 ; le nouvel exercice démarrant à 0. ==> les opérations enregistrées sur ces comptes ne concernent qu'un exercice. 8- comptes d’ENGAGEMENTS hors bilan 9- comptes de COMPTABILITE ANALYTIQUE Page 9 sur 67 B/principes comptables : La comptabilité doit être fiable d’où l’importance des pièces justificatives qui permettent de contrôles la validité d’un enregistrement, elle est donc soumise à des obligations légales strictes et doit être organisée de façon à faciliter le travail d’enregistrement des opérations et d’établissement des états annuels de synthèse et de contrôle. On distingue plusieurs principes : 1- la continuité de l’exploitation : Les règles comptables sont appliquées en tenant compte du fait que l'entreprise doit continuer à fonctionner. 2- le coût historique : la valeur d’entrée d’un élément inscrit en comptabilité pour son montant exprimé en unités monétaires courantes à la date d’entrée reste intangible quelle que soit l’évolution ultérieure du pouvoir d’achat, de la monnaie ou de la valeur actuelle de l’élément, sous réserve du principe de prudence. 3- l’indépendance des exercices : Chaque exercice comptable doit se voir affecter les charges et les produits qui concernent cet exercice-là et lui seul. Toute charge ou tout produit doit être rattaché à l’exercice qui le concerne, en uploads/Management/ le-pfe-memoire 1 .pdf

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  • Publié le Mar 03, 2022
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