9 Association lacanienne internationale - Ecole de Nice A S S O C I A T I O N D
9 Association lacanienne internationale - Ecole de Nice A S S O C I A T I O N D ’ É T U D E S D E F R E U D E T D E L A C A N A S S O C I A T I O N D ’ É T U D E S D E F R E U D E T D E L A C A N Quelle transmission pour la psychanalyse aujourd’hui ? Séminaire XXII : R.S.I. Quelle transmission pour la psychanalyse aujourd’hui ? Séminaire XXII : R.S.I. Séminaire de Psychanalyse 2003 - 2004 Séminaire de Psychanalyse 2003 - 2004 ASSOCIATION D’ÉTUDES DE FREUD ET DE LACAN ( A . E . F. L . ) ACTUALITÉ DE LA CLINIQUE FREUDIENNE Séminaire de psychanalyse 2003-2004 Faculté des Lettres, Arts et Sciences humaines de l’Université de Nice A.E.F.L. École de Nice de l’Association lacanienne internationale 10 Boulevard Tzaréwitch 06000 NICE Jean-Louis Rinaldini Élisabeth Blanc France Delville Jean-Louis Rinaldini Jean-Pierre Benard Organisation de la publication: Transcriptions: Le phénomène lacanien Quelle transmission pour la psychanalyse aujourd’hui ? Séminaire XXII: R.S.I. (1974-1975) CONTRIBUTIONS Père PHILIPPE ASSO Directeur de l’Institut de théologie de Sophia-Antipolis Père JEAN-LOUIS BALSA Vicaire épiscopal pour la Pastorale des jeunes Directeur des études au séminaire de Laghet THIERRY BISSON Psychanalyste Maître de conférences Université de Nice Sophia-Antipolis (Nice) ÉLISABETH BLANC Psychanalyste (Nice) DANIEL CASSINI Psychanalyste (Nice) FRANCE DELVILLE Psychanalyste (Nice) ÉLISABETH DE FRANCESCHI Psychanalyste (Nice) CATHERINE KOLKO Psychiatre Psychanalyste (Paris) GILBERT LEVET Psychologue Psychanalyste (Nice) FRANCOIS MILBERT Psychiatre Psychanalyste (Nice) JEAN-BAPTISTE ORLER Psychiatre Psychanalyste (Cannes) JEAN-LOUIS RINALDINI Psychanalyste (Nice) CHRISTIANE SCHONBACH Psychanalyste (Nice) VIVIANE SMUTEK Psychiatre Psychanalyste (Cannes) STOÏAN STOÏANOFF Psychanalyste (Nice) JEAN-MICHEL VIVES Psychanalyste Maître de conférences Université de Nice Sophia-Antipolis (Nice) ALAIN DIDIER-WEILL Psychanalyste Dramaturge (Paris) JEAN-PIERRE WINTER Psychanalyste (Paris) Les textes présentés dans cette publication constituent la trace écrite, sans les débats pour la plu- part, du séminaire de psychanalyse qui s’est tenu à la Faculté des Lettres de Nice durant l’année universitaire 2003-2004 organisé par l’A.E.F.L. (Association d’Études de Freud et de Lacan) école de Nice de l’Association Lacanienne Internationale. Les textes ont été en règle générale fournis par leurs auteurs, certains sont une retranscription des interventions et conservent par là même le caractère lié à l’oralité de l’exposé. Sauf cas contraire indiqué ils ont été relus par leur auteur. Couverture: Oscar Schlemmer Le phénomène lacanien Quelle transmission pour la psychanalyse aujourd’hui ? 5 S o m m a i r e STOÏAN STOÏANOFF SYMPTÔME... 45 FRANCE DELVILLE LE NŒUD COMME NÉCESSAIRE À LA DYNAMIQUE DU PARLÊTRE À L’ÉRECTION DU SUJET 59 77 ÉLISABETH BLANC L’R DU TEMPS 87 PHILIPPE ASSO - JEAN-LOUIS BALSA DE LA TRINITÉ DANS LE CHRISTIANISME 95 JEAN-LOUIS RINALDINI QUESTIONS À PROPOS DE R.S.I. 103 THIERRY BISSON R.S.I., F.I.V.E.T.E., ET DÉSIR 107 CHRISTIANE SCHONBACH A PROPOS D’UN CAS D’HOMOPARENTALITÉ 113 DANIEL CASSINI SCELSI: LEÇON D’INFINI 117 GILBERT LEVET L’ENFANT INSTABLE: NOUVEL ICARE 101 ARGUMENT DE LA JOURNÉE D’ÉTUDES DU 6 MARS 129 CATHERINE KOLKO CERNER LE RÉEL 143 JEAN-BAPTISTE ORLER LE CORPS DANS R.S.I. 149 ALAIN DIDIER-WEILL L’ARTISTE ET LE PSYCHANALYSTE QUESTIONNÉS L’UN PAR L’AUTRE 155 JEAN-MICHEL VIVES L’AVOCATION MÉLANCOLIQUE 165 FRANÇOIS MILBERT LE ONZIÈME COMMANDEMENT 173 JEAN-PIERRE WINTER QUELLE TRANSMISSION POUR LA PSYCHANALYSE? ARGUMENT DU SÉMINAIRE 4 137 VIVIANE SMUTEK LE NŒUD DU SYMPTÔME ÉLISABETH DE FRANCESCHI PRÉLUDE ET FUGUE EN R.S.I. MAJEUR: LE SÉMINAIRE XXII (1974-1975) 1974. Lacan est invité à faire une conférence au Centre Universitaire Méditerranéen de Nice. A cette occasion il reprend le label « phénomène » dont l’affublent les médias pour rappeler que la Phénoménologie n’est que l’art de remettre à sa place l’apparition des choses eu égard à la faiblesse de nos sens… faiblesse qui fait la question du réel depuis que le monde est monde, la psycha- nalyse ayant ceci de spécial qu’il lui arrive d’améliorer le rapport au réel d’un être vivant lorsqu’il lui est " insupportable ". Se réorganiser pour survivre au manque, et ek-sister, selon Lacan, voilà la cure. En 74, cela ne va toujours pas de soi qu’un corps soit vivant dit Lacan. « Qu’est-ce qui fait l’émotion? demandera-t-il aux niçois. Croyez-vous que ce ne soit que les tripes qui remuent? De quoi est-ce qu’elles remuent? Elles remuent des mots. » Des mots pour survivre, et créer. Est-ce que le discours suffit pour transmettre la singulière expérience de la cure? Mieux qu’avec du discursif, Lacan se servira des nœuds mathématiques pour représenter le sort d’un être humain. Mais comment transmettre la psycha- nalyse si tout enseignement est un symptôme? Ce que le discours peut ou ne peut pas faire entendre dans les interlignes, comment l’enseigner? Est-ce par la manipulation des lettres RSI et des autres? Est-ce par la topologie comme imagerie du dire? Comment, aujourd’hui, enten- dre son enseignement? Que nous a-t-il transmis de son désir, à lui? Qu’en est-il du Phénomène lacanien 30 ans après? Il nous importera d’évaluer les effets inconscients, les effets de non-sens, que ce « phénomène », que cet « événement Lacan », comporte. Hérétique dès 1953 au regard de ceux qui cherchaient un « sens » dans l’inconscient avec sa conférence « Le Symbolique, l’imaginaire et le Réel », «trinité infernale» dira-t-il, Lacan l’est bien d’avantage en 1975 lorsqu’il affirme dans RSI qu’il y a lieu d’être dupe des nœuds. Manière de rappeler que la psychanalyse est « inapplicable », au sens où elle est toujours à réinventer. A r g u m e n t d u s é m i n a i r e LE CONTEXTE DU SÉMINAIRE « R.S.I. » (1974-1975) LES THÈMES MAJEURS D e 1969 à 1978, Lacan prononce son séminaire à la Faculté de droit, place du Panthéon, après avoir dû quitter l’Ecole normale supérieure, sur les instances du directeur, Robert Flacelière. Dans l’amphithéâtre se presse une foule d’auditeurs. La Faculté de droit devient le lieu de l’ultime relève opérée par Lacan, relève mathématique associée à la lecture de Wittgenstein et qui pro- meut un nouveau mode de transmission, avec le passage du dire au montrer. L’utilisation de la topologie se fait de plus en plus présente – et même envahissante – au fil des Séminaires XVIII à XXVI: Lacan considère que la formalisation facilite la transmission – à quoi l’on ajoutera qu’elle opère sans doute un détachement par rap- port aux affects. Le Séminaire XXI, « Les non-dupes errent » (1973-74), me paraît indissociable du Séminaire XXII. Je n’en ferai pas ici une présen- tation séparée, mais en traiterai en même temps 5 Séminaire de psychanalyse 2003 — 2004 Prélude et fugue en R.S.I. majeur: le séminaire XXII (1974-1975) Prélude et fugue en R.S.I. majeur: Le séminaire XXII (1974-1975) Elisabeth Defranceschi Dans ce séminaire, Lacan se pose et nous adresse une fois de plus les questions essentielles concernant l’analyse – questions qu’il ouvrait dès 1953 dans une conférence sur « Le symbolique, l’imaginaire et le réel »: « en quoi réside l’efficacité de cette expérience qui ne repose que sur la parole? Quelle est la nature des transforma- tions qu’elle opère chez un sujet, et quel en est le ressort? » Quels rapports théorisation et clinique entretiennent-elles? Quel mode de transmission choisir? Question à remettre cent fois sur le métier. Il faut donc insister sur le lien entre le dire de Lacan et la clinique, la pratique la plus quotidienne de l’analyse. Cette jointure est d’ailleurs verbalisée, au prix cependant de maintenir un dualisme: « il est […] indispensable que l’analyste soit au moins deux: l’analyste, pour avoir des effets, et l’analyste qui, ces effets, les théorise ». que du Séminaire XXII. Lacan a préparé le séminaire « R.S.I. » pendant l’été 74. Dans l’ouverture, nous repérons les inter- rogations annuelles, presque rituelles, de l’ora- teur concernant son rôle de maître, de passeur de théorie, et son « envie » 1, c’est-à-dire son désir, ainsi que « l’appel », le désir singulier ou collec- tif, les désirs des auditeurs qui affluent à son séminaire pour y être « remués » par le discours analytique qui se profère dans son dire et se signifie dans ce qu’il a « écrit, rien de plus qu’é- crit, je veux dire ce qui s’écrit au tableau avec des petits signes, le a, le S1, le S2, le $ du sujet » 2. Peu après, Lacan évoque l’objectif de son enseignement – « frayer pour l’analyste, le dis- cours même qui le supporte. Si tant est que ce soit bien du discours, et du discours toujours, que cette Chose que nous essayons de manipuler dans l’analyse pâtit d’un discours » 3 – renvoyant ses auditeurs au Séminaire X sur « L’éthique de la psychanalyse »: « elle est, cette Chose […] ce qui, du réel – entendez ici un réel que nous n’a- vons pas encore à limiter, le réel dans sa totalité, aussi bien le réel qui est celui du sujet, que le réel auquel il a affaire comme lui étant extérieur – ce qui, du réel primordial […] uploads/Management/ le-phenomene-lacanien-2003-2004-pdf.pdf
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- Publié le Mar 02, 2021
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