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Juillet 2004 Par David CUTTELOD © Swiss Firefighters | Internet www.swiss-firef

Juillet 2004 Par David CUTTELOD © Swiss Firefighters | Internet www.swiss-firefighters.ch | E-mail info@swiss-firefighters.ch | 1 Les A.P.R. Appareils de protection respiratoire Juillet 2004 Par David CUTTELOD © Swiss Firefighters | Internet www.swiss-firefighters.ch | E-mail info@swiss-firefighters.ch | 2 Table des matières Table des m atières .............................................................................................2 Introduction ......................................................................................................3 Histoire ............................................................................................................3 Les types d’A.R.I................................................................................................4 A.R.I.C.O. ......................................................................................................4 A.R.I.C.F .......................................................................................................4 Les différents éléments d’un A.R.I. ........................................................................4 Le masque .....................................................................................................4 Le détendeur haute pression .............................................................................4 La soupape à la demande .................................................................................4 Le harnais......................................................................................................4 La bouteille ....................................................................................................5 Système sonore de détresse .............................................................................5 Liaison personnelle (option) ..............................................................................5 Les ordres pour la préparation de l’appareil.............................................................6 Préparation de l’appare il...................................................................................6 Engagement...................................................................................................6 Repli.............................................................................................................6 Signaux acoustiques ...........................................................................................7 Equipement de l’équipe de protection respiratoire ....................................................7 Règles de calculs ................................................................................................8 Pression de sortie (réserve de sécurité)...............................................................8 Pression initiale ..............................................................................................8 Pression de rebroussement ...............................................................................8 Pression de repli .............................................................................................8 Techniques de recherche dans les locaux ................................................................9 Variante 1......................................................................................................9 Variante 2.................................................................................................... 10 Exigences pour porter un A.R.I. .......................................................................... 11 Prescriptions de sécurité.................................................................................... 11 L’entretien ...................................................................................................... 11 Juillet 2004 Par David CUTTELOD © Swiss Firefighters | Internet www.swiss-firefighters.ch | E-mail info@swiss-firefighters.ch | 3 Introduction La fumée représente un grand danger et une gêne considérable pour les sapeurs- pompiers. Pour les sinistrés, elle demeure la première cause de mortalité dans les incendies. Aussi, se prémunir contre elle a toujours été et reste une préoccupation constante. Histoire Au cours des ans, nos prédécesseurs ont eu recours à des artifices afin de se protéger. Nos anciens s’apparentent à des « bouffeurs de fumées ». Régulièrement des exercices étaient organisés dans des locaux enfumés. On chronométrait alors le temps d’exposition à la fumée. Les plus résistants avaient droit à l’estime de leurs collègues. Certains, pour améliorer leurs performances, allaient jusqu’à se laisser pousser la barbe. Au moment de l’engagement, ils enfilaient cette pilosité dans la bouche. Ce filtre naturel améliorait semble t’il l’efficacité. Mais le XIXe siècle reste industriel, aussi des réponses techniques furent-elles apportées. C’est de Paris que vinrent à Genève les premières innovations. Il s’agissait d’un scaphandre mis au point en 1835 par un inventeur nommé Paulin. L’appareil se composait de trois parties : § Un soufflet et des tuyaux. Actionné par un homme, ce dispositif assurait l’alimentation en air du porteur. § Une cagoule de protection en cuir, recouvrant la tête et le haut du corps, § Une lampe de mineur portée à la main. Ce système fonctionnait bien tant que le soufflet se trouvait hors de la zone de fumée ! De nombreux P.V. font état d’intoxic ation lors de l’utilisation de l’appareil respiratoire ! Il faut attendre le tournant du siècle pour assister à des progrès décisifs. Créés pour les mineurs et l’industrie chimique, les appareils à circuit fermé venaient rapidement équiper les corps de sapeurs-pompiers. Le bataillon du SIS de Genève faisait une première acquisition de deux casques injecteurs en 1908. Acheté en Allemagne à la maison Dräger, ces appareils se composaient d’une bouteille d’oxygène, d’un sac de respiration et d’une cartouche permettant la régénération de l’oxygène par réduction du CO2. Ce système, notablement amélioré, va perdurer au cours des décennies suivantes. En 1930, la maison Dräger proposait un nouvel appareil qui allait devenir la référence en Suisse, le KG 130. Au cours des années soixante, chez les sapeurs-pompiers apparaissaient timidement les appareils à air comprimé. D’un maniement plus simple et plus économique à l’entretien, ils s’imposaient rapidement dans les corps de sapeurs-pompiers. A l’heure d’aujourd’hui, des progrès considérables ont vu le jour : bouteilles en composite, plastic, … le stockage de l’air a été amélioré, gestion électronique des appareils ou encore la taille de plus en plus petite des bouteilles, mais le principe reste toujours le même : protéger et alimenter en air. Juillet 2004 Par David CUTTELOD © Swiss Firefighters | Internet www.swiss-firefighters.ch | E-mail info@swiss-firefighters.ch | 4 Les types d’A.P.R. A.R.I. pour Appareil Respiratoire Isolant. Il en existe 2 types : § A.R.I.C.O. pour Appareil Respiratoire Isolant à Circuit Ouvert § A.R.I.C.F. pour Appareil Respiratoire Isolant à Circuit Fermé A.R.I.C.O. § L'air expiré est relâché dans l'atmosphère. § Contrairement aux idées reçues, les bouteilles des A.R.I. ne sont pas remplies d'oxygène mais d'air (l'oxygène pur est toxique). Cet air est capté, asséché (pour ne pas avoir d'eau dans les bouteilles) et enfin comprimé sans autre traitement particulier. Le marquage blanc et noir ainsi que la lettre N (norme SN EN 1089-3, du 1 er janvier 1998 – norme européenne sur les bouteilles de gaz) sur l'ogive rappelle le type de gaz contenu dans la bouteille: Blanc pour l'oxygène, noir pour le carbone, il s'agit bien d'air. Les bouteilles d'oxygène pur sont, elles toutes blanches. A.R.I.C.F § L'air expiré est réinjecté dans l'A.R.I.C.F. et traité afin de pouvoir être utilisé à nouveau. Les différents éléments d’un A.R.I. L’appareil se compose de sept principaux éléments. Le masque Il sert à protéger et isoler le porteur et canalise l'air fourni par le régulateur. Il se fixe sur le casque F1. Le détendeur haute pression Il abaisse la pression de la bouteille (de 200 à 300 bars) à 6 ou 7 bars tout en conservant un débit continu et régulier. Il alimente la soupape à la demande par l'intermédiaire du tuyau moyenne pression. Des équipements de sécurité lui sont également raccordés, à savoir un manomètre (pour renseigner le porteur sur la quantité d'air encore disponible) et un sifflet d'alarme, produisant un sifflement aigu lorsque la pression à l'intérieur de la bouteille passe en dessous de 50 bars. La soupape à la demande Clipsée sur le masque lors de l'utilisation, elle finit d'abaisser la pression jusqu'à une pression légèrement supérieure à la pression atmosphérique. Cette surpression à l'intérieur du masque empêchera l'air vicié extérieur de pénétrer dans le masque, et donc de nuire à la respiration du porteur. La soupape à la demande possède également un "BY -PASS3", bouton actionnable par le porteur et qui lui permet de provoquer momentanément un afflux supplémentaire d'air (ce qui permet d'enlever la buée dans le masque ou de reprendre le souffle si le porteur en a besoin). Le harnais Ergonomique, il s'adapte parfaitement aux dos des porteurs grâce aux sangles réglables. C'est lui qui supporte et répartit le poids de tous les éléments constitutifs de l'appareil. Juillet 2004 Par David CUTTELOD © Swiss Firefighters | Internet www.swiss-firefighters.ch | E-mail info@swiss-firefighters.ch | 5 La bouteille Anciennement réalisées en alliage métallique, l'arrivée des matériaux synthétiques a réduit le poids des bouteilles et à surtout augmenté la résistance des bouteilles, portant leur pression d'utilisation de 200 à 300 bars soit des bouteilles de 6 à 9 litres. Cette augmentation de pression à bien évidement rallongé la durée d'utilisation possible de l'appareil. La loi de Mariotte nous dit en effet que le volume d'air comprimé (en litres) dans une bouteille est égal au volume de la bouteille (en litres) multiplié par la pression de l'air contenu dans l a bouteille (en bars). Le simple fait de passer la pression interne de 200 à 300 bars permet d'augmenter l'autonomie de moitié ! Une bouteille comporte les inscriptions suivantes : Partie inférieure. § Marque constructeurs. § Date de fabrication. § Volume intérieur. § P.U théorique. § P.E. Partie supérieure. § Timbre des mines et les dates des épreuves (tous les 5 ans). Système sonore de détresse Afin de garantir un maximum de sécurité pour l’intervenant, on fixera au harnais un cornet sonore. Il permettra au porteur de signaler sa présence ou de dialoguer par un code sonore si les radios venaient à ne plus fonctionner. Liaison personnelle (option) Etant donné que le travail des porteurs se fait toujours par équipe (2 personnes), l’une d’elles se verra attribuer une radio. Juillet 2004 Par David CUTTELOD © Swiss Firefighters | Internet www.swiss-firefighters.ch | E-mail info@swiss-firefighters.ch | 6 Les ordres pour la préparation de l’appareil Lorsqu’un engagement PR est demandé, il y a des ordres à respecter lors de la préparation de l’appareil. Il est important des les respecter, car un point oublié pourrait être fatale ou avoir des conséquence graves. Préparation de l’appareil 1. Préparez l’appareil ! a. Etendre les bretelles et la ceinture ; b. Contrôler les raccords (raccord(s) de bouteilles(s), bride(s), raccord enfichable et raccord du masque) ; c. Déclencher la surpression ; d. Ouvrir la (les) bouteilles(s) ; e. Contrôle du signal avertisseur (à l’ouverture du robinet, on doit entendre le signal) ; f. Lire la pression (n’annoncer que si elle est inférieure à 270 bar) ; g. Contrôler le cornet acoustique (dans l’ordre des porteurs une seule et forte pression) ; 2. Endossez l’appareil ! a. Endosser l’appareil, tendre les bretelles (jusqu’au port confortable de l’appareil) ; b. Boucler la ceinture Engagement 3. Engagement - Contrôlez et annoncez les pressions ! a. Lire la pression et l’annoncer nominativement dans l’ordre des porteurs. 4. Mettez le masque ! a. Mettre le masque et le fixer ; b. Contrôle réciproque (sangles, bretelles, ceintures, manomètre, cornet, etc.) ; c. Mettre les gants ; d. Annoncer prêt en levant une main. Repli Au commandement REPLI le groupe q uitte la zone sinistrée, puis le chef de groupe uploads/Management/ les-apr.pdf