RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION En vue de l’obtention du diplôme de : MAST

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION En vue de l’obtention du diplôme de : MASTER SPECIALISE EN MANAGEMENT STRATEGIQUE ET LOGISTIQUE Intitulé Réalisé par : Sous l’encadrement des professeurs : Année universitaire : 2017- 2018 Conception d’un système de contrôle de gestion dans les petites entreprises de transport routier () REMERCIEMENTS Je tiens à remercier monsieur dont les instructions et les recommandations étaient d’une grande importance pour l’élaboration de ce travail. Mes remerciements s’adressent également à Monsieur le Directeur général de l’entreprise S AHMED ETTAFI et à la direction financière, particulièrement le responsable du service exploitation le comptable CHOUKRI Malika pour leur contribution active dans la réalisation de ce mémoire. Je tiens également à remercier le staff de l’entreprise et tous les intervenants qui m’ont aidé à la collecte des données et à la compréhension de l’activité Enfin, je souhaite par ce présent ouvrage apporter un plus à la société et à toute autre personne s’y intéressant, et je voudrais exprimer ma fierté au et à tous ses dirigeants, pour avoir réussi à nous octroyer une formation de haute qualité. INTRODUCTION GENERALE Le but de toute entreprise c’est de rentabiliser ses investissent, cet objectif ne peux pas se réaliser sans savoir les différents couts générés pas celle-ci lors de l’exercice de l’activité, et les minimiser par la suite c’est donc pour cette raison qu’il est important que l’entreprise soit en mesure de mettre en place un système de comptabilité permettant de mesurer la rentabilité de son activité de transport. Le rôle de l’information comptable dans l’entreprise économique n’est pas à démontrer. Mais cette information peut prendre plusieurs formes et parvenir de différentes sources, selon les objectifs et les attentes des gestionnaires. Bien que la comptabilité générale constitue un outil de gestion efficace, elle donne qu’une vision globale et synthétique des de l’entreprise, en effet ses informations sont classées par nature et non par destination, et elles sont plus destinées à l’extérieur de l’entreprise. De ce fait, elle ne peut renseigner les décideurs des conditions internes d’exploitation en vue de prendre des décisions. C’est là qu’intervient le rôle de la comptabilité analytique en tant qu’outil de gestion orienté vers l’intérieur de l’entreprise et de ce fait, peut être considéré comme outil complémentaire mais nécessaire à la bonne gestion et à l’aide à la prise de décision. En effet, la comptabilité analytique considère l’organisation comme un ensemble de fonctions interdépendantes contribuant chacune pour sa part à la réalisation des produits et des résultats. Elle se préoccupe surtout des besoins d’information des gestionnaires. Le domaine de la comptabilité analytique est l’analyse des conditions de l’exploitation, d’où l’appellation comptabilité analytique d’exploitation. Son rôle, est de contribuer à mettre en relief les éléments constitutifs des coûts et des résultats qui présentent le plus d’intérêt pour les gestionnaires et décideurs de l’entreprise. Les différents objectifs de la comptabilité analytique selon P. Lauze et H. bouquin peuvent être regroupés selon trois axes : - le calcul des coûts ; - le contrôle de gestion ; - l’aide à la prise de décision. Le problème majeur auquel est confronté la CCBMI Industrie est la détermination d’un coût de revient fiable des véhicules montés dans son usine. Actuellement, elle ne dispose pas d’un outil permettant de déterminer la rentabilité de sa production. Le coût de revient, est déterminé grâce au système d’information de la comptabilité générale. Ce coût ainsi calculer est non pertinent car la comptabilité financière peut prendre en compte certains coûts qui ne sont pas lié à l’activité normale de la production. L’origine de ce problème : - est l’absence d’une comptabilité analytique adéquate ; - mais aussi lié à la gestion stratégique de la société (manque d’une étude préalable de la rentabilité du projet). L’absence d’un tel outil de gestion a pour conséquence : une vue fausse du coût de revient, pas d’analyse de la rentabilité, absence d’indicateurs pour une prise de décision efficace à la mesure de la performance. La résolution d’un tel problème fait appel à plusieurs méthodes de calcul des coûts. Parmi ces méthodes de calcul, nous pouvons citer les plus utilisées : - la méthode des sections homogènes ; - la méthode des coûts partiels ; - la méthode des coûts directs ; - la méthode des coûts part activité. La méthode des sections homogènes consiste à calculer et comprendre la formation du coût de revient d’un objet de coût afin d’en analyser les différentes composantes. Un coût partiel est constitué uniquement par les charges directes et indirectes qui varient avec le volume d’activité. Il s’agit des charges variables ou opérationnelles ; elles sont réparties entre les produits afin de calculer le coût variable de chaque produit. La méthode des coûts directs consiste à calculer et à analyser une marge sur coût direct par produit ou par activité, pour en mesurer la performance. Le coût direct est un coût partiel qui comprend essentiellement des charges variables directes mais également des charges fixes affectables ou imputables sans ambiguïté au produit ou à l’activité. Les charges directe ne sont pas réparties par produit, elles sont traitées globalement pour la détermination du résultat. La méthode des coûts par activité est beaucoup plus évoluée que les autres. Elle est fondée sur l’analyse transversale des différents processus de l’entreprise plutôt que sur la division des coûts par fonction. Parmi ces multitudes de solutions nous avons retenu la méthode des couts complets (section homogène), afin de pouvoir apporter une approche de solution à la détermination du cout de revient. La méthode des sections homogènes nous paraît à même de remplir les objectifs assignés pour la comptabilité analytique à mettre en place à savoir l’analyse des coûts et des résultats permettant l’amélioration des décisions de gestions. Elle permet, entre autre, l’imputation des charges indirectes, qui peut également servir de base à l’implantation d’un système de contrôle de gestion. Liée étroitement à l’organisation de l’entreprise, cette méthode permet un contrôle des différents centres d’analyse. Notre choix s’est porté sur cette méthode, car pour un début d’une exploitation il est préférable de commencer par cette méthode qui est plus simple à concevoir. Les autres méthodes, peuvent être utilisées, si l’entreprise a par la suite une parfaite maitrise de son activité. La question à laquelle nous allons répondre par rapport à cette situation est, comment mettre en place une comptabilité analytique au sein de l’entreprise ? Introduction de la partie théorique Un système de comptabilité analytique de gestion permet de réaliser le calcul et d’analyser des coûts qui sont nécessaires à la prévision, à la mesure et au contrôle des résultats. Il apporte aux dirigeants des informations utiles à leur prise de décisions et contribue à améliorer la performance de l’organisation. Il s’agit donc d’une technique quantitative de collecte, de traitement et d’interprétation des données globales qui conduit à prendre des mesures de détail. La gestion d’une entreprise suppose obligatoirement la connaissance aussi exacte que possible de tous les coûts existants dans cette entreprise. C’est en effet essentiellement par la connaissance des coûts que l`on peut contrôler les performances. Les coûts peuvent être calculés à priori en vue de les maîtriser ou à posteriori, dans l’intention de les contrôler, et ce selon plusieurs méthodes qui peuvent s’appliquer à l’activité de prestation de services, à l’activité commerciale et à tous les secteurs d’activité. Pour mieux conduire une étude sur le terrain, il est préalable en matière de méthodologie, de faire une revue de la littérature des concepts liés au thème de l’étude. Cette revue se fait à travers les livres, les sites web. Il est aussi important de décrire de la manière dont l’étude sera conduite sur le terrain. Une fois que ces deux volets sont faits le travail est beaucoup plus facile sur le terrain. Chapitre I : Cadre général du transport routier de marchandise Le transport de marchandise est l’un des facteurs de la mondialisation et du développement des échanges, sans le transport il n y’aura pas d’échange ni de commerce. Aujourd’hui sur les courtes et moyennes distances c’est le transport routier de marchandise qui occupe la première place car il est le plus adapté et permet le porte à porte. Dans ce premier chapitre qui est réparti sur trois sections. On a décidé dans la première de présenter le transport routier de marchandise. Ensuite nous essayerons de présenter le réseau routier en Algérie, et on termine par la réglementation du transport routier de marchandise national et international. 1.1 Section 1 : Présentation du transport routier de marchandise Au cours de cette section on va présenter quelques définitions du transport routier de marchandise, ses types et ses intervenants. 1.1.1 1.1) Présentation du transport routier de marchandise : La définition simple du transport routier de marchandise est l’acheminement des marchandises d’un point à un autre tout en répondons aux besoins du client à temps. Mais pour mieux comprendre son origine on a décidé d’expliquer son évolution. 1.1.1.1 1.1.1) Evolution du transport routier de marchandise : Comme tout autre mode de transport, le transport routier de marchandise a connu plusieurs étapes de uploads/Management/ memoire-master 1 .pdf

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  • Publié le Sep 24, 2022
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