INSTITUT DE LA FORMATION EN COURS DE CARRIÈRE Pour une communication respectueu

INSTITUT DE LA FORMATION EN COURS DE CARRIÈRE Pour une communication respectueuse : l'improvisation théâtrale, un outil pour se donner confiance et bien communiquer... Code 320211302/12651 24 & 25 mars 2014 Formateur Fabrice Ruwet (C-paje) Public Membre du personnel de l'enseignement secondaire ordinaire ou spécialisé Région Brabant wallon- Namur Rue Henri Maus, 29 l B-4000 Liège Tel : 04/223.58.71 l GSM : 0498/10.18.72 l Fax : 04/237.00.31 Contact : delphine@c-paje.info (Delphine MATHY, secteur formation) Site : www.c-paje.net Formation proposée par dans le cadre des formations 1 Pouvoir Adjudicateur Institut de la Formation en cours de Carrière (I.F.C.) Rue Dewez, 14 D218 5000 Namur Opérateur de formation C-paje Rue Henri Maus, 29 l B-4000 Liège Tel : 04/223.58.71 l GSM : 0498/10.18.72 l Fax : 04/237.00.31 Site : www.c-paje.net Formation proposée par dans le cadre des formations 2 PLAN I. 1 HISTOIRE DE L'IMPROVISATION I. 2 L'IMPRO, C'EST... ? DES DÉFINITIONS I. 3 DE L'IMPRO À UNE COMMUNICATION RESPECTUEUSE, IL N'Y A QU'UN PAS... I. 4 IMPROVISATION ... ENSEIGNEMENT... MÊME « COMBAT » ? I. 5 LES OBJECTIFS DE LA FORMATION II. 1 TECHNIQUES ET ACTIVITÉS 1ÈRE SÉANCE 2ÈME SÉANCE II. 2 EN GUISE DE CONCLUSION III. SOURCES ET RÉFÉRENCES BIBLIOGRAPHIQUES ANNEXE I : C-PAJE, QUI SOMMES-NOUS ? ANNEXE II : SÉMIOTIQUE Formation proposée par dans le cadre des formations 3 I. 1 Histoire de l'improvisation source : http://www.france-jeunes.net/lire-l-improvisation-5016.htm Dans la vie de tous les jours, chacun d'entre nous fait de l'improvisation. Plus rare sont les personnes qui la pratique sur scène. Toutefois l'improvisation est au moins aussi vieille que le langage. L'improvisation fut d'abord un spectacle de rue, ayant probablement pour ancêtre direct les troupes nomades jouant la Commedia Dell'Arte, très populaires dans l'Ensemble de l'Europe entre le 16ième et 18ième siècle. Ces troupes d'interprètes voyageaient de villes en villes afin de présenter leurs pièces dans les places publiques. Ils improvisaient leurs propres dialogues, dans un cadre fourni par un scénario. Lorsque l'ère de la Commedia s'arrêta, le théâtre d'improvisation disparu jusqu'à ce qu'il soit repris par deux personnes Keith Johnstone et Viola Spolin, qui ont formé le métier de l'improvisation tel qu'il existe encore aujourd'hui. C'est en Angleterre que Johnstone formula des théories à propos de la créativité et de la spontanéité. Il les introduisit d'ailleurs plus tard, dans son enseignement à l'Université de Calgary. Il estimait que le théâtre était devenu prétentieux et voulu l'apporter au peuple. Ainsi Keith Johnstone inventa un hybride tiré à la fois du sport et du théâtre. Les équipes luttaient pour des points attribués par des juges, le public étant encouragé à soutenir les équipes plutôt que les juges. La création de Johnstone permit d'influencer presque chaque groupe principal d'improvisation. L'action de Viola Spolin en faveur de l'improvisation, se déroula dans les années 20 et 30. Celle ci y commença à développer une nouvelle approche de l'enseignement théâtral fondée sur une idée simple. En effet, elle considérait que les enfants apprendraient mieux le métier d'acteur s'il était présenté comme une série de jeux. Son fils, Paul Sill, poursuivit son travail et fut un des moteurs du théâtre d'improvisation de l'Université de Chicago, dans les années 50. Ainsi, il créa un ensemble d'acteur qui développèrent un genre de "Commedia moderne", accessible à tous. Finalement, c'est en 1977 au Québec, que l'improvisation théâtrale vit le jour sous la forme de matchs. Deux comédiens, Robert Gravel et Yvon Leduc, constatant que les théâtres se vidaient au profit des patinoires de hockey, eurent l'idée de créer un spectacle alliant sport et théâtre reprenant ainsi la création de Johnstone. Ainsi ils détournèrent le mode de jeu du hockey (règles, tiers temps, maillots...) pour donner aux amateurs de spectacles et aux acteurs le plaisir et le frisson du direct, et de l'invention. En 1980, les matchs furent importés en Europe. La France, la Belgique, la Suisse, l'Italie, l'Allemagne, le Maroc, l'Espagne, créent alors leurs propres ligues. Dès 1982, ces matchs d'impro étaient retransmis sur Radio Québec et devenaient un véritable sport National là bas. Formation proposée par dans le cadre des formations 4 I. 2 L'impro, c'est... ? Des définitions : Wikipedia L'improvisation théâtrale est le lieu du théâtre contemporain où dans l’instant de la représentation l’acteur est à la fois : dramaturge, metteur en scène, scénographe, et acteur : il joue en public sans texte prédéfini, sans mise en scène préalable, selon son inspiration. Elle fait appel aux différentes techniques de l'art dramatique mais aussi au chant et à la danse, et permet de développer la créativité, l'écoute et l'échange chez le comédien. http://www.france-jeunes.net/lire-l-improvisation-5016.htm L'improvisation c'est d'abord un jeu qui combine l'esprit d'équipe, l'imagination et la rapidité d'esprit... C'est aussi une technique pédagogique qui permet d'acquérir une maîtrise et une confiance de soi, à vaincre la timidité. L'intérêt de l'improvisation c'est d'amener des personnes à composer ensemble sur des thèmes qu'elles n'ont jamais eu l'occasion de jouer. L'objectif est d'améliorer les différents modes de communication orale en situation de prise de parole, avec ou sans préparation, et d'analyser et maîtriser les causes d'émotivités dans certaines situations. Dans la brochure « Carnets métiers » consacré au Théâtre, les auteurs du SIEP nous précise : L'improvisation consiste en la création d'une histoire, spontanée et fictive, en ayant recours à l'imagination et à la créativité. L'improvisateur produit et adapte son histoire en se basant sur l'instant, le hasard et sur les éléments amenés par les autres improvisateurs. Son intervention relève donc de la performance car il doit produire une histoire en temps réel (contrairement au créateur, à l'auteur qui disposent de davantage de temps de réflexion). Là où le comédien de théâtre est soutenu par un texte, un décor, une mise en scène, l'improvisateur compte uniquement sur son talent, car rien n'est convenu d'avance, tout est aventure, découverte, surprise, communication et interaction. L'improvisateur doit donc appliquer une série de techniques apprises dans le but de faire face à l'imprévu. Il doit s'adapter en permanence et mettre sa technique au service du jeu. Cela suppose des savoir-être : • esprit d'équipe • créativité • sensibilité et empathie • bonne concentration et discipline • sens de l'observation et de l'écoute • facilité d'adaptation et flexibilité • patience et persévérance • résistance au stress • prestance sur scène Formation proposée par dans le cadre des formations 5 Ainsi que des compétences et actions : • avoir une bonne culture générale • jongler avec les mots • avoir le sens de la répartie • maîtriser les techniques telles que la diction, l'articulation, la respiration et le respect de la phonétique • pouvoir improviser et trouver le juste équilibre entre la technique et le naturel • pouvoir interpréter des personnages divers spontanément et facilement • pouvoir moduler sa voix et son corps en fonction des personnages à incarner I. 3 De l'impro à une communication respectueuse, il n'y a qu'un pas... Les propos de Florence Pire sont pertinents. Raison pour les exposer ci-dessous. > http://www.pedagopsy.eu/improvisation_theatrale_florence_pire.htm La construction circulaire Improviser ne s’improvise pas. Pour que ça marche, la règle de base est la co- construction. Il s’agit de pratiquer le « oui et… » : j’écoute les informations verbales et non- verbales de mon partenaire, je les accepte et je propose à mon tour des informations compte tenu des éléments apportés précédemment. Mon partenaire procédera de même et, ensemble, les histoires se créent pas à pas, une information à la fois. Les premières idées entraîneront les suivantes et ainsi de suite. « Les comédiens doivent pratiquer le oui sans lequel aucune action n’est possible. Deux comédiens qui improvisent ne sont pas en état de duel mais en état de coopération pour écrire. » GRAVEL Robert et LAVERGNE Jean- Marc 1987, Impro. Réflexions et analyses, p.28, Léméac Editeur, Ottawa. Tour à tour émetteur et récepteur, je donne et je reçois, j’impose et je suis, j’écoute et je rebondis, je propose et je lâche, je prends et je laisse, je saisis et j’abandonne, … Les interactions existent entre mon système et celui de l’autre, mon espace et celui de l’autre, mes idées et celles de l’autre. Je pourrais dire : « j’ai pris de la place car tu n’en as pas pris ». L’autre pourrait me dire : « je n’ai pas pris de place car tu prenais tout » ! Chacun est co-responsable de la situation présente et de son évolution. Formation proposée par dans le cadre des formations 6 L’affirmation de soi et l’acceptation de l’autre L’autre nous fait pénétrer dans un monde incertain et parfois contradictoire avec ce que nous avions prévu. En posant une brique au départ, on ne sait pas où on va mais on y va ensemble. Les résultats ne sont pas programmés et nous surprennent. L’impro demande d’accepter que l’autre fasse autre chose que ce que je prévoyais, qu’il vienne avec d’autres idées que les miennes. La co-construction invite à l’attitude assertive : l’affirmation de soi dans le respect de l’autre. « L’improvisateur n’est pas seul sur son île déserte. Il y a l’Autre ! Et il ne pourra pas l’exclure. Il uploads/Management/ portefeuille-improtheatre.pdf

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  • Publié le Oct 14, 2022
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