Thème 2 – Introduction à la pragmatique / Analyse du discours 1. La communicati

Thème 2 – Introduction à la pragmatique / Analyse du discours 1. La communication a. Définition La compétence de communication est définie par un linguiste appelé Hymes comme la capacité d’un locuteur à se servir du système linguistique en fonction du contexte social. La communication concerne à qui on parle, de quelle façon, de quoi on parle… C’est une notion complexe, mais essentielle dans la dialectique (ou didactique ???) des langues (= on y trouve la base de la communication). b. Différents composants i. Compétence linguistique La compétence linguistique est la connaissance et l’apprentissage des modèles lexicaux, grammaticaux et tout ce qui a avec les textes de la langue. Le lexique est l’ensemble complet des mots de notre langue, alors que le vocabulaire est la somme de vocabulaire utilisé en thèmes. ii. Compétence socio-culturelle C’est la connaissance et l’apprentissage des normes sociales et interactionnelles qui régissent les rapports entre les individus et les institutions (le discours). Connaissance de l’histoire culturelle et évidemment, elle est liée à l’usage social de la langue et donne à ceci le comportement. D’une part, on a la compétences sociale et de l’autre, la compétence culturelle. Exemple : connaître les habitudes du pays, il faut s’adapter à la culture du pays (boulangerie : différence entre une boulangerie en Espagne et en France). iii. Compétence pragmatique-discursive / textuelle Elle permet de produire des unités de communication et ces unités sont, surtout, dans le contexte (contextualisées) à partir d’une cohésion et d’une cohérence en fonction des paramètres de la situation de la communication dans laquelle elles vont se produire. Exemple : « prends le parapluie », il ne faut pas dire qu’il pleut ; c’est le contexte qui nous l’indique. iv. Compétence référentielle Elle nous permet d’acquérir des nouvelles informations, à savoir, l’Encyclopédie du locuteur (émetteur : personne qui transmet le message) réunissant la connaissance des différentes expériences des objets du monde et de leurs relations. v. Compétence stratégique Les habiletés non-verbales et verbales pour maintenir le contact avec les interlocuteurs et gérer l’acte de communication (acte de parole) qu’il existe. Exemple : gestes. c. La communication en classe de langue i. CECRL (Cadre Européen Commun de Référence pour les Langues) La communication est l’action, le fait de communiquer, établir une relation avec les autres personnes et transmettre quelque chose à quelqu’un. Processus mais les point de vue divergent : • « Sciences de l’information et de la communication ». Elle propose une approche de la communication centrée sur la transmission de l’information et va s’appuyer sur les sciences cognitives. Elle s'intéresse autant à l'interaction homme- machine qu’au processus physique de la transmission de connaissances. • La psychosociologie (communication interpersonnelle). Elle s’intéresse essentiellement à la communication entre personnes, dans un groupe... • Issu de la psychanalyse (communication intrapsychique). Freud : relative aux éléments psychiques, le surmoi, le moi et la situation. « Pour qu’il y ait de la communication, il faut des interlocuteurs, trous d’information, buts à atteindre, et engagement personnel dans la transmission des messages » (J.- L.Clarck) • Communication réelle : les interlocuteurs n’ont pas la même information. Exemple : un élève va parler sur un fait divers, peut-être qu'on le connait déjà ou pas. • Communication simulée : très utilisée dans les classes de langue, c’est-à- dire, « faire comme si ». Exemple : les interactions (examen EOI). • La pratique des habilités : (déf à chercher) Exemples : À partir d’une image, l’élève va raconter ses sentiments, ce qu’il voit... On donne une définition aux élèves pour voir s’ils la savent ou pas. • Compétence lexicale : concernant l’aspect grammatical, on trouve : des transformations ; la mise en relief (changement de la phrase active à la phrase passive) ; tous les relations (accords) ; la structure interne (la dérivation) ; la morphologie et la morphonologie (variations phonétiques, qui peuvent, parfois, toucher les morphèmes)... André Martinet a fait un article en raison de la morphonologie: “De la morphonologie”. On définit la morphonologie comme l’analyse de la morphologie et de la phonétique, en même temps. Exemple : vouloir. Les sciences cognitives vont, surtout, étudier les mécanismes de la pensée (humain, animal, machine). Les sciences cognitives vont exploiter les données transmises par plusieurs sous- disciplines: philosophie, psychologie, intelligence artificielle et neuroscience. Le cogniticien travaille sur la compréhension des différents phénomènes comme, le langage, la mémoire, le raisonnement et les perceptions. La philosophie est très importante car elle nous donne une autre vision du monde. Elle est la base de tout. La psychosociologie est l’analyse psychologique de la société, c’est-à-dire, la relation qu’on a dans un groupe. La psychanalyse, fondée par Freud. On se trouve à la fin du XIXe siècle, elle va renouveler la conception du sujet humain. Pour Freud, la personnalité́ se forme à partir de refoulement dans la conscience des situations vécues, notamment dans l’enfance, exemple : l’enfance comme source de culpabilité́... Pour Freud, la sexualité́ est aussi un aspect assez important. Il y a le conscient, le préconscient et l’inconscient. Un ouvrage, Le Moi et le ça (1923), c’est ici qu’on trouve le surmoi, le moi et le ça: • Le surmoi est la voix intérieure qui va nous dire: “tu n’aurais pas dû faire ça / je suis nulle...”. Dans un examen, “si j’avais su que cette partie entrait dans l’examen, je m’aurais levée à 4h du matin”. • Le ça est guidé par le principe des désirs, que nous allons réfuter. • Le moi est le médiateur entre le ça et le surmoi, il est conduit par le fil de la réalité; il est le siège entre le désir et les pulsions. L’intraphysique est en relation directe avec le surmoi, le moi et le ça. Il appartient à l’appareil psychique. Lecture - « Cadre européen commun de référence pour les langues : apprendre, enseigner, évaluer » Compétences communicatives langagières  Compétence linguistique Essai de définition d’une norme générale de la part de la plupart des États-nations, elle est présentée sous le modèle de description linguistique, mais ce dernier a été rejeté. On se contente alors de codifier la pratique. C2 → A1. Outils de classification des paramètres et des catégories : I. Compétence lexicale C’est la connaissance et la capacité à utiliser le vocabulaire d’une langue qui se compose d’éléments lexicaux et d’éléments grammaticaux, et de la capacité à les utiliser. Les éléments lexicaux sont des expressions toutes faites (indicateurs des fonctions langagières, proverbes, archaïsmes) et les locutions figées (métaphores figées et opaques, procédés d’insistance, structures figées apprises et utilisées comme des ensembles, expressions figées verbales, expressions figées prépositionnelles, collocations figées), mais aussi des mots isolés. Les éléments grammaticaux appartiennent à des classes fermées de mots (articles, quantitatifs, démonstratifs…). II. Compétence grammaticale C’est la connaissance des ressources grammaticales de la langue et la capacité de les utiliser. C’est la capacité de comprendre et d’exprimer du sens en produisant et en reconnaissant des phrases bien formées selon ces principes et non de les mémoriser et de les reproduire comme des formules toutes faites. La description de l’organisation grammaticale présuppose que l’on définisse les éléments, les catégories, les classes, les structures, les processus (descriptifs), les relations. Attention à faire la distinction entre :  Morphologie : structure interne des mots, variation des morphèmes et des variations phonétiques.  Syntaxe : organisation des mots en phrases. III. Compétence sémantique Elle traite de la conscience et du contrôle que l’apprenant a de l’organisation du sens. La sémantique lexicale traite des questions relatives au sens des mots (relation du mot et du contexte, relations inter-lexicales). La sémantique grammaticale traite du sens des catégories, structures, opérations et éléments grammaticaux. La sémantique pragmatique traite des relations logiques (substitution, présupposition, implication). Double articulation du langage : organisation de la forme et organisation du sens => logique arbitraire. IV. Compétence phonologique Elle suppose la connaissance de la perception et de la production et une aptitude à percevoir et à produire : les unités sonores, les traits phonétiques, la composition phonétique des mots, la prosodie ou phonétique de la phrase. V. Compétence orthographique Elle suppose une connaissance de la perception et de la production des symboles qui composent les textes écrits et l’habilité correspondante. Pour les systèmes alphabétiques, les apprenants devront connaitre et être capables de percevoir et de produire la forme des lettres, une orthographe correcte… VI. Compétence orthoépique Être capable de produire une prononciation correcte à partir de la forme écrite.  Compétence sociolinguistique Expressions de la sagesse populaire : ce sont toutes les expressions familières, expressions idiomatiques, proverbes… On trouve aussi les panneaux, les graffitis. Différences de registre : officiel, formel, neutre… L’intonation est très importante dans ce cas. Si on ne connait pas bien la langue, cela peut poser problème. Ex : le tutoiement. Dialecte et accent : le patois = los dialectos. La compétence sociolinguistique recouvre également la capacité de reconnaître les marques linguistiques de, par exemple : la classe sociale, l’origine régionale, l’origine nationale, le groupe professionnel. Ex : sur un chantier.  Compétence pragmatique La compétence discursive : cela permet d’organiser le discours à uploads/Management/ pragmatica-bueno.pdf

  • 15
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Sep 29, 2021
  • Catégorie Management
  • Langue French
  • Taille du fichier 0.4112MB