Page 1 sur 4 IUT DE GESTION/UL CPT466 _ETUDE DE CAS EN COMPTABILITE-FINANCE LIC
Page 1 sur 4 IUT DE GESTION/UL CPT466 _ETUDE DE CAS EN COMPTABILITE-FINANCE LICENCE PROFESSIONNELLE COMPTABILITE-FINANCE MOUSSON 2021 Enseignants : Dr Nalêwazou AWI SEANCE N°1 EN PRESENTIEL CHAPITRE 1 : QU’EST-CE QUE LA METHODE DES CAS ? OBJECTIFS - Sensibiliser les objectifs et le contenu du cours - Appliquer les critères de distinction d’un bon cas et d’un mauvais cas Introduction Case System était à l’origine un programme de la Harvard Business School qui consistait à mettre en situation des étudiants en les faisant travailler à partir de cas réels d’entreprises. Ces derniers devaient présenter devant l’ensemble de la classe, une analyse et des préconisations issues d’un cas qui leur était remis auparavant sous forme de document volumineux. La résolution de cas pratiques, réalisés individuellement ou en groupe, rend ainsi possible un entraînement proche des situations vécues dans les entreprises. Elle permet, aux étudiants et aux personnes en formation, d’analyser, de discuter et parfois Page 2 sur 4 de solutionner une situation-problème dans un univers opérationnel caractérisé par le risque et l’incertitude. 1. Définition d’une étude de cas Un cas est une histoire racontée à propos d’un ou plusieurs problèmes de gestion qui appelle une réflexion à propos des faits relatés et de leurs interprétations, cette réflexion mobilise les savoirs de la gestion des ressources humaines. Un cas peut être inspiré tout ou partie d’un cas réel, et peut être traité avec tout document, supports de cours, travaux dirigés et ouvrages. Ces supports peuvent être utiles mais ne sont pas essentiels. En général, la méthode propose quatre étapes : la préparation, l'analyse, la discussion et la rédaction. Un cas se présente comme l’exposé d’un problème précis dans le domaine des affaires, représentant au plus près ce que des dirigeants et managers ont dû réellement affronter dans le cadre de leurs activités (fonctions). Cet exposé est généralement complété de faits (dates, événements, chiffres clés, anecdotes, rapports d’activités), d’opinions et de points de vue émanant des acteurs de l’environnement – qu’il s’agisse des actionnaires, dirigeants et salariés de l’entreprise – ou de parties prenantes – comme des clients, fournisseurs ou prestataires externes. La méthode des cas doit par conséquent se voir comme un « processus de résolution de problèmes qui se rapproche de la réalité » (Laflamme, 2005, p.12), l’étudiant étant amené à sélectionner l’information et à rechercher des solutions, en travaillant de façon individuelle ou en équipe. Page 3 sur 4 Si les situations proposées sont étudiées individuellement par les apprenants (lecture personnelle, prise de note, recherche d’informations, mobilisation de certains concepts ou grilles d’analyse), elles peuvent par la suite, en fonction du type d’exercice, être analysées en sous-groupes et discutées en séance plénière avec l’aide de l’enseignant-animateur. La discussion en groupe doit permettre d’atteindre un consensus entre les participants sur le problème posé et sur sa résolution. 2. Les principes d’un « bon cas » La méthode des cas est une démarche inductive et interactive. Sa réussite, en tant que méthode pédagogique, n’est donc pas évidente. Elle a fait l’objet de nombreuses critiques. Parmi elles, on a souvent reproché à l’étude de cas de n’être qu’un condensé « prédigéré » et réducteur de la réalité de l’entreprise, qui ne permet pas de rendre compte les intentions et comportements des managers qui ont un rôle est majeur dans la prise de décision. Ainsi, dans l’introduction de son ouvrage Des fusions et des hommes, Véry déplore que la plupart des cas d’entreprise « décrivent une situation en s’en tenant aux faits, aux caractéristiques, dans un style aride, pour susciter la réflexion des étudiants ou gestionnaires. Ils sont sensés exposer ainsi une situation réelle. Mais la réalité, même construite, est forcément autre, pleine de tous ces sentiments non exprimés sur le papier » (2002, p. 16). Marchesnay (2001) regrette de son côté l’insuffisance de la dimension temporelle dans les études de cas. L’auteur insiste également sur le fait que l’étude de cas est inefficace, sans un minimum de culture générale (ouverture sur le monde de l’entreprise, connaissances économiques). Page 4 sur 4 Enfin, pour beaucoup de spécialistes, la compréhension réelle de l’étude de cas est largement liée à une expérience concrète du mode professionnel. Pourtant, au-delà de ces limites, les défenseurs de la méthode restent légion et insistent sur l’importance de la réparation et le rôle essentiel de l’animation. En effet, comme l’indique Croué (1997, p. 24), la méthode des cas « ne supporte pas l’amateurisme. Elle suppose des apprenants formés à la méthode et des enseignants rompus aux techniques d’animation. Dès lors qu’il n’y a pas un investissement total de part et d’autre, ses avantages pédagogiques s’amenuisent. » Plusieurs conditions sont donc à réunir pour faire de l’étude de cas une méthode d’apprentissage efficace. uploads/Management/ seance-1-etude-de-cas 1 .pdf
Documents similaires










-
29
-
0
-
0
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mar 18, 2022
- Catégorie Management
- Langue French
- Taille du fichier 0.1580MB