SOFT SKILLS : Avant-propos : - Deux constats majeurs font en sorte que les soft
SOFT SKILLS : Avant-propos : - Deux constats majeurs font en sorte que les soft skills occupent une place de plus en plus importante dans le monde professionnel. - Premièrement, l’intérêt d’un grand nombre d’acteurs de la vie professionnelle sur la question de l’avenir du travail et des compétences du futur. - Deuxièmement, des signaux de forte amplitude relatifs à l’évolution de l’économie et du marché du travail mettent en évidence l’urgence de s’interroger : « quelles compétences seront demain nécessaires pour avoir un métier ou pour le garder ? ». En effet, des études relatives au processus d’automatisation ont démontré que si la machine prenait une place de plus en plus importante dans l’entreprise, il allait plaider en faveur d’un réflexe Soft Skills représentant les compétences qui resteront foncièrement humaines, incapables d’être externalisés à une machine. Introduction : - Les technologies nous ont fait entrer dans le début d’une nouvelle révolution industrielle, révolution reposant sur quatre ruptures technologiques essentielles : o La multiplication et l’omniprésence de la DATA (BIG DATA) o Une « intelligence » démultipliée pour faire parler ces Datas (Logiciels, I.A) o Une connexion entre ces datas à travers des objets rendus intelligents (I.A) o La possibilité d’utiliser ces objets pour déplacer la réalité (L’internet des objets connectés) - Cette révolution aura un grand impact sur le monde professionnel « Serons-nous tous remplacés par des robots ? Certainement pas ! Certaines de vos tâches actuelles vont bien entendu être confiées à votre futur assistant personnel automatisé. Mais d’autres vont être au contraire poussées, augmentées et vont valoriser le potentiel humain qui nous distingue encore des automates et de l’intelligence artificielle. Ce sont les soft skills. » - De plus, nous sommes hyperconnectés et dépendants de nos outils digitaux « 162 minutes, c’est le temps moyen qu’un Français aurait passé chaque jour sur son smartphone en 2016… Et il vous faudra en moyenne une minute, une fois que vous aurez consulté votre notification pour vous reconcentrer. » Il est nécessaire donc d’être libre du digital et de le consommer avec modération. Pour que cela arrive, il faut développer de nouvelles compétences « la capacité à prendre du recul, à faire preuve de créativité, à se concentrer de façon plus précise … Et pour ce faire, vous serez naturellement amené à développer vos soft skills. » Partie 1 : L’urgence des Soft Skills : Chap 1 : Les soft skills à l’aube 2020 Chap 2 : La révolution digitale 1. Nous entrons dans une nouvelle période de changement, différente de ce que nous avons connu il y’a encore une dizaine d’années. Ces changements demandent un besoin de mise à jour des premières réflexions en matière de Soft Skill. D’ailleurs, les entreprises et organismes professionnelles prennent de plus en plus de temps à se questionner sur la place de l’homme dans l’entreprise et son évolution. « Ils sont plus nombreux à rechercher une formule qui ferait de l’évolution des compétences un moment non unique et annuel, mais continu et évolutif. » 2. L’obsolescence des compétences, qui ne surgissait traditionnellement qu’en fin de carrière, s’accélère et s’aggrave en raison de la révolution digitale. « Il est donc essentiel d’accepter ces changements pour transformer ces contraintes en opportunités. ». Même les informaticiens ne sont pas à l’abris de cette obscolesnce, « Dans le secteur digital, l’obsolescence est d’autant plus réelle que l’évolution de certaines approches se fait presque tous les six mois… En informatique, tout est question de langage. Or, ces derniers naissent, évoluent et meurent pour être remplacés par de nouveaux vecteurs de programmation, à un rythme toujours plus rapide… L’école 42 est souvent citée parmi les structures d’enseignement spécialisées les plus disruptives du monde. Elle s’est crée sur le constat d’un besoin de former les acteurs de l’information à apprendre. Un des principes majeurs de leur philosophie éducative innovante : il faut apprendre à apprendre et avant tout se tourner vers la solution plutôt que vers la technicité. » 3. Le monde VUCA : V (Volatility Il faut définir une vision claire) + U (Uncertainty Il faut être à l’écoute) + C (Complexity Il faut être créatif) + A (Ambiguity Il faut être clair) est devenu plus difficile à manier et gérer. Il est donc nécessaire d’adapter ses compétences, notamment en soft skills pour faire face à ce changement. « La formule VUCA doit être prise au sérieux car elle ne tire pas ses sources d’une agence de conseil, mais de l’école de l’armée américaine qui forme des leaders militaires… A présent, nous avons une bonne visibilité jusqu’à soixante jours, maximum quatre-vingt-dix. Mais c’est tout… Toutes les stratégies d’innovation ont, de la 1. Nous sommes entrés dans une nouvelle étape et ère de la mutation de l’humanité. Cette révolution est technologique qui doit être vécu comme une nouvelle mutation sociale « Ce n’est pas tant la maîtrise du feu, la domestication des animaux ou encore l’émergence des empires ou des grandes religions qui infléchissent radicalement l’évolution d’une société, mais plutôt le progrès industriel, à savoir les ruptures technologiques… Voici un résumé simplifié des quatre révolutions industrielles : La première fut celle de la machine à vapeur, la deuxième, à la fin du 19ème siècle fut celle de l’électricité et du pétrole. La troisième, un siècle plus tard, est celle de l’électronique, des télécommunications et de l’informatique. Enfin, la quatrième reposant sur l’I.A et les technologies associées, aussi appelée le deuxième âge de la machine. » 2. Cette révolution conduit à des bouleversements économiques, nécessitant une nouvelle maîtrise qu’il faut anticiper pour transformer la contrainte en opportunité. « Les précédentes révolutions ont montré que les premiers emplois détruits pour les innovations contemporaines ont vite été remplacés par de nouveaux… La digitalisation est un formidable tremplin de transformation. Dans bon nombre de situations, le facteur humain est bien renforcé dans les processus décisionnels de l’entreprise. ». Aussi, il faut entourer les ingénieurs de psychologues, sociologues, experts des sciences cognitives pour crée un monde et une société plus équilibrée, avec des valeurs nobles et morales. 3. Cette révolution profite à toutes les organisations, et non pas seulement les grandes entreprises digitales. Ces nouvelles règles du jeu doivent s’accompagner d’un questionnement relatif aux compétences. « Il est impensable de réfléchir aux compétences du futur sans considérer le cadre actual d’analyse de l’entreprise digitale… Ces nouveaux schémas directeurs, imposés et favorisés par le monde même manière, changé de temporalité depuis que les nouvelles méthodologies du Design Thinking ou le Lean Startup sont utilisées. Mettant en avant le prototypage rapide et le Test and Learn. » digital, requièrent des attitudes nouvelles, des qualités renforcées dans le domaine des Soft Skills : capacité d’adaptation, créativité, curiosité, mobilité, apprentissage tout au long de la vie. » … « Il est intéressant de constater que les grandes entreprises digitales sont en train de donner naissance à de nouvelles pratiques managériales, que tous les acteurs du marché sont en train d’adopter. » Chap 3 : L’avenir du travail et des compétences Chap 4 : Entrepreneur : un métier d’avenir ? 1. L’emploi fixe risque d’être modifié, plusieurs emplois risques de disparaître sans être remplacés, cependant, les conséquences ne seront pas forcément négatives. « Aux Etats-Unis aujourd’hui, 35% des emplois sont en régime d’indépendants. Ce chiffre est en évolution depuis ces dernières années. La raison principale est assez facile à deviner : le recours à un free-lance permet une économie de coût salariaux estimés à 30%... Selon une étude du cabinet McKinsey de 2017, 800 millions d’emplois disparaîtront dans le monde d’ici 2030 et 60% des métiers de 2030 n’existent pas encore aujourd’hui. » 2. Le CDI risque de perdre de la place au profit d’une économe du travailleur indépendant. Ce n’est pas uniquement synonyme de conséquences négatifs, surtout pour ceux qui sauront s’adapter et valoriser leurs compétences clés. « Le travail indépendant est celui d’un choix de vie qui place au premier plan professionnel les valeurs de liberté, flexibilité et la quête de sens. C’est surtout l’idée de pouvoir souvent trouver un équilibre entre vie personnelle et professionnelle… Les conséquences sociales et politiques vont être multiples : pression sur le système fiscal, remise en cause du système de retraite, d’assurance santé, de chômage … Tout jusqu’ici tournait autour du pivot du CDI. » En termes de compétences, la montée d’une économie des freelances nécessitera des compétences en partage entre plusieurs employeurs, ou encore la mise à jour permanente des compétences qui sera le seul gage de succès. » 3. Les Soft Skills représentent la réponse à cette 1. Tout le monde peut développer un état d’esprit entreprenant. D’autant plus que le travail en mode mission amène à développer des softs skills liées à l’esprit d’entreprendre. « L’envie de crée est plus forte chez les jeunes : 46% des 18-24 ans ont l’ambition d’être entrepreneur, dont 42% d’ici deux ans. Au total, un francais sur quatre envisage de crée, de reprendre une entreprise ou de se mettre à son compte (25%). Cela représente plus de 13 millions de uploads/Management/ soft-skills-docx.pdf
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- Publié le Mar 03, 2022
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