Stage FPC Lutte/Judo 14 et 14 Janvier 2013. Lycée Costebelle. Déroulement des 2
Stage FPC Lutte/Judo 14 et 14 Janvier 2013. Lycée Costebelle. Déroulement des 2 jours: Lundi matin: Partie théorique: présentation des activités Lutte et Judo tant sur le plan réglementaire que programmatique (Collège et Lycée) Partie pratique "générique" de l'activité: Exercices de mobilité au sol (évocation du Ju-Jitsu brésilien) seul et à deux. ˃ apprendre à faire chuter et à chuter sans risques. Eléments biomécaniques ˃ d'une projection. apport d'éléments techniques (Judo et Lutte) de projection (cf. plus bas) ˃ 1 ˃ ère situation d'affrontement au sol pour présenter le complexe combat et sécurité: présentation des "compétences-forces" (cf. plus bas "Ma démarche d'apprentissage") à acquérir pour apprendre au sein des APS de la CP4. Lundi après-midi: Partie théorique: Eléments de didactique de la CP4 Partie pratique : continuation du travail de la matinée avec orientation combat au sol (les immobilisations, les sorties d'immobilisation) et amélioration des mouvements de projection debout. Apports terminologiques. Mardi matin: Partie théorique: Les programmes d'EPS Partie pratique: mise en application de la "situation-force" d'apprentissage: "l'opposition raisonnée" ⇒ apprendre à combattre en judo et en lutte au sol et debout : du partenariat total au combat en passant par l'opposition raisonnée et l'attaque défense Mardi après-midi: Partie théorique: La notation de ces activités. Partie pratique: combattre en opposition raisonnée et accroître son répertoire technique. A. Eléments de didactique de la CP4: "Conduire et maîtriser un affrontement individuel ou collectif" 1. Problématique préalable à toute action didactique: Comment en arriver à faire en sorte que mes élèves combattent avec la probabilité la plus grande possible qu'ils ne se blessent pas? Dans les sports de combat de préhension ceci s'opérationnalise dans l'orientation d'apprentissage suivante: apprendre à manipuler (au sens propre et figuré – mais cela c'est pour les spécialistes) un corps adverse et à être manipulé par un corps adverse. Cette 2ème partie de phrase induit dans un premier temps les notions de sécurisation pour moi-même et pour l'autre , dans un deuxième temps avoir confiance en mon partenaire / adversaire (notion de "loyauté" mise en avant dans les programmes) et dans un troisième temps (que l'on pourra qualifier de motricité spécifique de l'activité ou d'intégration de sa logique interne) arriver à "jouer" avec l'autre, c'est à dire se repérer dans la situation et adopter l'attitude la plus pertinente soit défensive soit offensive. 2. Analyse de la compétence propre au groupe d'activité: concept central: le rapport des forces ⇒ problématique: pouvoir agir en tenant compte du contexte de l'opposition qui peut se présenter selon deux contextes: je suis défenseur/ je suis attaquant au regard du critère suivant: est-ce moi ou mon adversaire qui a l'initiative? (ceci est donc une question d'auto- évaluation de la situation). La compétence (au sens propre du terme) part donc de cette évaluation et se matérialise par le choix adéquat d'actions à effectuer selon l'estimation que je fais de la situation: A. Je suis attaquant et je domine fortement la séquence B. Je suis attaquant, je domine mais je ne contrôle pas tout C. Je suis attaquant, j'ai l'initiative mais le défenseur a une importante liberté d'action D. Je suis défenseur et l'attaquant a sur moi beaucoup (trop) de possibilités E. Je suis défenseur mais malgré les initiatives de l'attaquant j'ai réussi à avoir une certaine marge de manœuvre F. Je suis défenseur mais cette position me convient car elle me permet d'avoir des saisies, des appuis qui vont éventuellement me permettre de changer de statut voire de contrattaquer. Ceci peut être abordé pour penser les situations d'apprentissage de cette C.P. 3. De même on peut continuer à décliner sur le plan didactique cette compétence et aborder ensuite sous l'angle de ce que j'appelle la hiérarchie (ou chronologie, car il y a aussi un déroulement temporel) d'attaque ou de défense. Ceci pourra apparaitre banal mais il origine fortement les situations d'apprentissage et permet, peut-être aux élèves de s'y retrouver lors de nos cours. Chacun des éléments de ces hiérarchies génère des motricités différentes, des technicités différentes, des savoir-faire différents qui sont les fondements de la construction d'une compétence. Sachant qu'une compétence est toujours en cours d'évolution, a donc une dynamique infinie et dont les caractéristique propres sont le choix que fait l'acteur des savoir-faire acquis pour résoudre le problème posé par la situation d'opposition et dont l'évaluation relève de l'élève lui-même. Reboul le définit ainsi en disant que le but "'d'une compétence est de s'y connaitre [et que ce qui est finalement effectué] relève de la responsabilité de celui qui agit" Hiérarchie d'attaque: pour conclure avec efficacité une attaque il faut: 1) arriver à occuper le statut d'attaquant, c'est à dire celui qui a l'initiative sur l'autre 2) mettre mon adversaire en situation de faiblesse 3) conclure Hiérarchie de défense: pour arriver à se sortir ou à profiter d'une situation de défense (donc a priori défavorable, il faut: 1) ne pas perdre (il peut paraître banalement évident d'écrire cela mais cela signifie simplement qu'il faut agir jusqu'au bout de ses possibilités, cela génère donc une certaine motricité spécifique pour ce genre d'action presque désespérée) 2) travailler à avoir le plus de liberté d'action possible soit en termes de mobilité corporelle soit en termes d'action possibles sur l'adversaire 3) reprendre l'initiative B. Différences réglementaires + les terminologies Ceci sera exposé "en direct" C. Programmes Lutte au collège Niveau 1 : Définition de la compétence attendue par les programmes: S'engager loyalement et en toute sécurité dans un combat, en rechercher le gain par l'utilisation de contrôles et formes de corps sur un adversaire gardant ses appuis au sol. Assurer le comptage des points et le respect des règles de sécurité Niveau2 : Définition de la compétence attendue par les programmes : Rechercher le gain d'un combat debout en exploitant des opportunités et en utilisant des formes d'attaque variées. Gérer collectivement un tournoi et observer un camarade pour le conseiller. Epreuve Brevet: Combat en plusieurs manches avec ou sans positions imposées assurant l'équité des chances de victoire. Des phases de concertation sont prévues dans lesquelles au moins un conseiller prend en charge un combattant. Les élèves passent dans tous les rôles: combattant, arbitre, secrétaire et conseiller. Le règlement de la lutte peut être adapté et valorise certaines formes de réalisation par exemple. Judo au Lycée Niveau 3: Définition de la compétence attendue par les programmes : Pour gagner le combat, accepter l'affrontement et en intégrer les principes tout en préservant son intégrité physique et celle d'autrui, par l'acquisition de techniques spécifiques. Niveau 4: Définition de la compétence attendue par les programmes: Pour gagner le combat, mettre en œuvre un projet stratégique qui combine les techniques d'attaque et de défense pour dominer un adversaire e mettant en œuvre un projet stratégique en situation de randori. Epreuve baccalauréat: Chaque protagoniste réalise 3 randori de 3' entrecoupés de 6 à 10' de repos. Les randori sont arbitrés par les élèves en appliquant un rituel défini Répartition par groupes morphologiques Niveau 5: Définition de la compétence attendue par les programmes: Pour gagner le combat, gérer ses ressources et s'adapter aux caractéristiques des adversaires pour conduire l'affrontement dans une situation de randori. Epreuve baccalauréat : Chaque protagoniste réalise 3 randori de 4', entrecoupés de 8' à 12' de repos. Les randori sont arbitrés par les élèves. Les combattants sont répartis par groupes morphologiques et par groupe de niveau Eléments techniques spécifiques au Judo L'immobilisation : qu'est ce que cela représente en termes Judo (critères de validation et de réalisation) ⇒ Identification des critères d'efficacité (validation) d'une immobilisation : La meilleure façon d’immobiliser quelqu’un c’est de se trouver poitrine contre poitrine (écraser) ou aisselle contre poitrine, dans tous les cas tori pour "marquer" l'immobilisation doit être tourné vers uke (pouvoir le regarder) pour limiter les mouvements de l’adversaire. Il y a 3 points d’appuis pour immobiliser : - en arrière de Uke - de côté par rapport à Uke - à cheval sur Uke Avoir l’intention de limiter les mouvements de Uke (avec les bras) grâce au poids du corps. HON GESA (3 appuis) USHIRO GATAME (contrôle) YOKO SHIHO (4 appuis) KAMI TATE YOKO : sur le côté KAMI : dans son prolongement TATE : à cheval Techniques d’immobilisation abordées en initiation Judo et qui peuvent être utilisées en Lutte pour le "Tombé" 1) Contrôle costal GESA GATAME (3 points de contact au sol : 2 segments inférieurs, un segment supérieur) Gesa Gatame (face à Uke) Ushiro Gesa Gatame (à l’arrière de Uke) 2) Contrôle sternal SHIHO GATAME ( 4 points de contact au sol : 2 segments supérieurs, deux segments inférieurs) Yoko Shiho Gatame Kami Shiho Gatame Tate Shiho Gatame Tori sur le côté de Uke Tori dans le prolongement Tori à cheval Techniques de projection abordées en initiation Judo avec des adaptations pour la Lutte. 1) Techniques de bascule où Tori tourne le dos à Uke tout en se rapprochant de lui Taï Otoshi (1) Taï Otoshi (2) O Goshi (1) O Goshi (2) Koshi Guruma Kubi Nage 2) Techniques de projection de Jambe où Tori tout en s’éloignant de Uke reste face uploads/Management/ stage-fpc-lutte-judo-14-et-15-janvier-2013 4 .pdf
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- Publié le Sep 15, 2021
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