Sujet 6 : les mesures de risques et perfermance Introduction La gestion des ris

Sujet 6 : les mesures de risques et perfermance Introduction La gestion des risques au sein des entreprises est loin d’être une préoccupation nouvelle, mais l’exposition des entreprises aux risques est de plus en plus forte. Ce qui donne intérêt à notre thème Dans cette perspective, il est intéressant de s’interroger jusqu'à quel point la présence de pratiques de gestion des risques au sein d’une entreprise pouvait déterminer la performance financière de celle-ci. 1-Les risques opérationnels 1.1-Definition Les risques opérationnels sont les risques de pertes qui proviennent des erreurs du personnel au sens large, des systèmes ou processus, ou des événements externes, tels que les risques de détérioration de l'outil industriel, les risques technologiques, les risques climatiques, les risques environnementaux ... 3-Les approchez pour mesurer les risque opérationnel : Le Comité de Bâle propose trois approches distinctes pour déterminer le capital réglementaire au titre du risque opérationnel : 1-L’approche indicateur de base (Basic Indicator Approach ou BIA) 2-L’approche standardisée (Standardised Approach ou SA) 3-Les mesures dites avancées (Advanced Measurement Approach ou AMA). -Dans le cadre de l’approche BIA, le calcul du capital requis se fait à partir d’un indicateur d’exposition. Le Comité de Bâle propose de retenir 15% du produit net bancaire moyen (Gross Income ou GI) sur les trois dernières années. Le capital requis (ou exigence de fonds propres) KBIA est alors égal à : KBIA = α × GI (Le coefficient α est fixé à 15%) -L’approche standardisée est en fait un prolongement plus fin de la BIA en déclinant ce type de calcul par type d’activité. Les fonds propres réglementaires de la banque pour le risque opérationnel (K) correspondent alors à la somme des fonds propres de chaque catégorie d’activité, soit : KSA = ∑ ×iβ i GIi (où GI est le produit net bancaire (Gross Income ou GI) de la i-ème ligne d’activité2) .( Les valeurs du facteurβ (12%, 15% et 18%) ont été calibrées par le Comité de Bâle). -la dernière option de mesure est une approche dite avancée, sur base d’un modèle interne développé par l’entreprise, à partir de données collectées et représentatives des incidents opérationnels avérés sur une période plus ou moins longue. Cette troisième méthode est généralement employée par les grands établissements bancaires car plus précise quant à la détermination des risques, 2-la performance financière 2.1-Definition Tous les acteurs de l’entreprise sont intéressés par la bonne performance financière de l’entreprise : les salariés, soucieux de leur emploi et de leur rémunération, les gestionnaires, qui œuvrent pour la pérennité de l’entreprise, les apporteurs de capitaux, qui espèrent des dividendes, etc. Cependant, les parties prenantes ont des aspirations différentes, parfois contradictoires, source de contraintes dans la recherche de la performance, etc. 2.2-Les méthodes de mesure de la performance A-Mesures basées sur le MEDAF L’idée derrière les indices est que l’utilisation d’information privée permet à un gestionnaire de portefeuille d’atteindre un point dans le plan rendement espéré/écart type qui est supérieur au point que l’on peut atteindre sur la base de l’information publique. B-L’indice de Jensen Le coefficient ,ou l’indice de Jensen exploite directement les conclusions du modèle d’évaluation des actifs financiers,le MEDAF. Il est défini par l’expression suivante: Formul…. Jp: Le coefficient ,ou l’indice de Jensen du portefeuille p; R p :Rentabilité moyenne du portefeuille p; R f :rentabilité de l’actif sans risque; R m :rentabilité moyenne du portefeuille de marché; ß p :Coefficient Bêta du portefeuille alpha de Jensen mesure donc l'excédent de rentabilité, positif ou négatif, réalisé sur le portefeuille par rapport à ce que son risque aurait justifié si l'on se réfère au MEDAF. Une valeur positive (négative) de l'alpha indique une performance réalisée supérieure (inférieure) à la « normale ». C-Le ratio de Sharpe Le ratio de Sharpe est défini comme le ratio de la rentabilité excédentaire moyenne du portefeuille - l'écart entre la rentabilité moyenne du portefeuille et le taux sans risque - et de l'écart - type de la rentabilité du portefeuille : formul….. R P :Rentabilité moyenne du portefeuille p R f :Rentabilité de l’actif sans risque α p: écart type de la rentabilité de portefeuille S p: Ratio de Sharpe -Le ratio de Sharpe présente les limites de ses hypothèses, qui postulent notamment que les rendements suivent une distribution normale et que les taux sans risque sont constants sur la période étudiée. D-Le ratio de Treynor L’indice essaie de mesurer le rendement espéré du portefeuille par rapport au risque mesuré par le facteur ß du portefeuille. La formule pour l’indice est donnée par :Formul…. -Il prend en compte le Bêta plutôt qu’une mesure globale comme l’écart type car la gestion est le plus souvent répartie entre différents gestionnaires. -Cet indice permet donc de connaître la contribution de chaque gestionnaire au risque total du fonds;contribution qui est mesurée par le risque dit marginal. 3. La relation gestion des risques / performance Les travaux antérieurs montrent un certain désaccord en ce qui concerne le lien entre les pratiques de gestion des risques et la performance financière des organisations. De nombreuses recherches établissent un lien positif entre la gestion des risques et la performance de l’entreprise. Ces recherches montrent comment la gestion des risques crée de la valeur pour les actionnaires. Ils présentent les avantages du dispositif de la gestion des risques. Selon eux, la gestion des risques crée de la valeur pour l’entreprise et elle est un avantage concurrentiel. Pendant que d’autres soutiennent que l’adoption d’un système de gestion des risques n’a aucun effet sur la performance financière de l’entreprises. Ou y’a aucun impact significatif de la gestion des risques sur la performance des entreprises non financière et par conséquence les entreprises appliquant la gestion des risques ne sont pas plus performant. CONCLUSION Les résultats, nous ont permis de repérer des pratiques de gestion des risques ayant une influence sur la performance financière. Ainsi donc, il y a une influence négative des réserves et de la protection contractuelle sur le ROE et l’EBE. Ce qui traduit que les réserves et la protection contractuelle tirent la rentabilité financière et la rentabilité économique vers le bas. En revanche, On remarque que la culture risque et les dotations aux amortissements et provisions ont une influence positive et significative sur la performance économique mesurée par l’EBE et la performance financière mesurée par le ROE. uploads/Management/ sujet-6 1 .pdf

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  • Publié le Mai 10, 2021
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