Savoir et savoir faire : Tachi Waza C’est : • Avoir un kumi kata préférentiel,
Savoir et savoir faire : Tachi Waza C’est : • Avoir un kumi kata préférentiel, • Avoir différents secteurs d’attaque, • Maîtriser les déplacements, l’équilibre/déséquilibre, les appuis, • Connaître les principes d’esquive/défense, • Maîtriser les techniques de base, • Maîtriser un système d’attaque et de défense autour du Tokai Waza (Action/réaction –enchainements/Confusion…), • Maîtriser l’attaque et la défense. Savoir et savoir faire : Ne Waza C’est : • Maîtriser la mobilité au sol, • Maîtriser les déplacements, les appuis , les replacements, • Maîtriser les contrôles, Patrice BERTHOUX – Professeur de sport - Technique et tactique du judoka Page 1 TECHNIQUE ET TACTIQUE DU JUDOKA • Connaître les principes de défense dans les différents secteurs, • Maîtriser le dégagement de jambe, • Connaître les entrées, les retournements et les renversements, Savoir faire : le Tokai Waza Le judoka par sa connaissance, son expérience doit être capable de développer un système d’attaque d’après son « spécial » qui sera évolutif dans le temps et dans les différentes oppositions. Savoir faire/être : le technico-tactique en Tachi Waza C’est : • Connaitre le sens du combat, sa particularité : le timing, l’espace, l’arbitrage, l’affichage, • Connaitre les saisies emboitées ou opposées, la notion de dominant à dominé, • Connaitre la rupture de kumi kata, • Avoir le sens de l’observation : kumi kata, • Avoir le sens de la confusion, • Connaitre et appliquer une tactique ou une stratégie, • Avoir le sens de l’attaque et de la défense … Patrice BERTHOUX – Professeur de sport - Technique et tactique du judoka Page 2 Savoir faire/être : le technico-tactique en Ne Waza C’est : • Maîtriser la liaison debout/sol en gandant le contrôle de l’adversaire, • Savoir défendre mais aussi passer à l’offensive, • Savoir reprendre l’intiative, • Avoir un fil conducteur avec l’aspect Tachi waza et Ne Waza. Savoir, savoir faire, savoir être en général C’est : • Maîtriser les exercices conventionnels, • Connaître le randori et le shiai et bien faire les différences, • Savoir comprendre et appliquer le rôle du partenaire ou de l’adversaire. (surtout du partenaire à l’entraînement). Savoir, savoir faire des exrecices conventionnels Ce sont les méthodes d’entraînement à la disposition des pratiquants. Ces méthodes sont l’outil indispensable à l’enseignant. Il existe une variété d’exercices qu’il peut utiliser suivant les objectifs recherchés. L’intérêt de l’application de ces méthodes est bien sûr pédagogique mais également d’obtenir une progression constante du pratiquant par la répétition des différents types de gamme. Patrice BERTHOUX – Professeur de sport - Technique et tactique du judoka Page 3 KUMI KATA : C’est la façon de placer ses mains sur le judogi. Cette manière de tenir le judogi permet de ressentir le corps de l’adversaire à travers le judogi et d’assurer sa sécurité par le contrôle de la manche lors de la projection. OPPORTUNITE : C’est la situation favorable (offerte ou obtenue) à l’application d’une technique. COMBINAISON : Une première attaque de Tori est portée pour faire réagir Uke dans le sens voulu, la deuxième attaque a pour objet de faire tomber. CONFUSION OU FEINTE : C’est la simulation d’une attaque ayant pour objet de créer chez Uke une réaction permettant l’exécution d’une technique initialement prévue. (la réaction est obtenue par un appel de jambe ou de bras). ENCHAINEMENT : Ce sont des techniques appliquées les unes après les autres par Tori. Chaque technique est portée pour projeter Uke. CONTRE : (Kaeshi waza). Ce sont des techniques appliquées par Tori, pour reprendre l’avantage à la suite d’une attaque de Uke. DEFENSE : Ce sont des actions qui annihilent l’efficacité d’attaque de l’adversaire : avant, pendant l’attaque (blocages, esquives, contrôles…). TANDOKU RENSHUY : C’est un exercice de répétitions dans le vide (habileté technique) sans partenaire, visant à obtenir une gestuelle coordonnée. Patrice BERTHOUX – Professeur de sport - Technique et tactique du judoka Page 4 TOKAI WAZA : C’est la technique favorite d’un pratiquant. UCHI KOMI : C’est un exercice de répétitions rythmé d’une technique sur un partenaire…Il a pour but d’améliorer les qualités nécessaires à la bonne exécution d’un mouvement (vitesse, puissance, précision, coordination, placement, déséquilibre …). Le comportement et l’attitude Uke jouent un rôle déterminant dans la pratique de cet exercice. NAGE KOMI : C’est la suite de l’exercice « Uchi Komi », c’est l’application en rythme des projections à chaque répétition d’un mouvement. Le placement (Tsukuri), le déséquilibre (Kuzushi) et la projection (Kake) correcte et efficace sont recherchés dans ce type d’exercice. KAKARI GEIKO : C’est un exercice basé sur l’attaque pour Tori, sur l’esquive/défense pour Uke. C’est à la fois la recherche de la technique et du mental. L’exercice doit développer chez les partenaires l’esprit offensif et l’esprit défensif… sans toutefois, pour Uke, avoir un esprit de blocage des actions de Tori. YAKU SOKU GEIKO : C’est un exercice où les partenaires pratiquent dans un déplacement libre (étude en situation), avec un même esprit d’entraide, les techniques qu’ils ne maîtrisent pas encore, et où ils recherchent des opportunités. L’ordre n’est pas établi et ils ne chutent que s’ils sont mis en danger par le partenaire. Cette forme d’entraînement a pour objet d’améliorer la vitesse d’exécution, l’efficacité, les réflexes et de perfectionner les techniques et les chutes. RANDORI : Le randori est le combat d’entraînement : il propose une situation d’opposition sincère. Libre ou à thème, il doit être considéré comme un exercice permettant de développer, au-delà de la technique stricte, les qualités du combat : réactivité, sens tactique, résistance, puissance… Patrice BERTHOUX – Professeur de sport - Technique et tactique du judoka Page 5 Le but est développer la technique et de l’améliorer en prenant le risque de l’exécuter chaque fois que l’opportunité se présente. Il permet aussi d’améliorer la condition physique et la valeur sportive… On peut pratiquer le RANDORI de plusieurs façons : soit avec un grade équivalent, soit avec un grade supérieur ou encore avec un grade inférieur… Chacun doit s’adapter à l’autre et respecter son niveau d’opposition (le résultat n’est pas important…). SHIAI : C’est l’épreuve de compétition, de vérité de l’expression, de l’efficacité… Autres définitions… YAKU SOKU GEIKO : « C’est un exercice où les partenaires pratiquent dans un déplacement libre (étude en situation), avec un même esprit d’entraide, les techniques qu’ils ne maîtrisent pas encore, et où ils recherchent des opportunités. L’ordre n’est pas établi et ils ne chutent que s’ils sont mis en danger par le partenaire. Cette forme d’entraînement a pour objet d’améliorer la vitesse d’exécution, l’efficacité, les réflexes et de perfectionner les techniques et les chutes ». Pourquoi : Yaku soku geiko ?... Le yaku soku geiko est un exercice d’apprentissage comme le randori, le nage komi…. Patrick ROUX, Formateur de l’Ecole Française de Judo Jujitsu traduit le yaku soku geiko comme « un exercice de promesse ». Cela veut que chacun offre à l’autre sa complicité active, d’un état d’esprit positif et concentré sur l’esprit de l’exercice. C’est une discussion ouverte : Dans le yaku soku geiko, il n’y a plus de Tori et de Uke. Les partenaires s’offrent mutuellement avec une posture dynamique totalement ouverte et relâchée, sans pression, chacun des deux prenant spontanément l’initiative ou réagissant à celle de l’autre. Totalement libre, tant physiquement que mentalement, les partenaires peuvent se concentrer sur les éléments de l’interaction dynamique : rythme, distance, déplacement et Patrice BERTHOUX – Professeur de sport - Technique et tactique du judoka Page 6 kumi kata. Saisie rapide et soudaine accélération, changement de rythme, confusion, enchaînement d’une technique de jambe avec une technique d’épaule, simulation d’une attaque à droite avant une technique à gauche , esquive d’une attaque adverse et reprise d’initiative… Les chutes fréquentes (car la défense n’est pas un objectif), récompensent chaque mise en action dynamique réussie. C’est aussi la mobilité : Le yaku soku geiko est l’exercice privilégié pour travailler dans la mobilité et le relâchement. La dimension très mobile de cet exercice en fait le meilleur moyen d’apprendre à sentir et à maîtriser « dans son corps » les éléments essentiels d’un judo dynamique, d’augmenter rapidement ses capacités de déplacement, de changements d‘appui et d’esquive, d’améliorer la qualité de sa posture. KAKARI GEIKO : « C’est un exercice basé sur l’attaque pour Tori, sur l’esquive/défense pour Uke. C’est à la fois la recherche de la technique et du mental. L’exercice doit développer chez les partenaires l’esprit offensif et l’esprit défensif… sans toutefois, pour Uke, avoir un esprit de blocage des actions de Tori ». Pourquoi : Kakari geiko ?... Le kakari geiko est un exercice d’apprentissage comme le randori, le nage komi… Cet entraînement ressemble un peu au Yaku-Soku-Geiko, mais est spécialement conçu pour l'attaque combinée. En effet, après le salut, l'un des partenaires devient conventionnellement Tori et l'autre Uke pendant tout l'exercice. Tori attaque sans cesse, à gauche, à droite, combine, enchaîne, feinte, etc. Uke est très souple, esquive ou bloque suivant le grade du partenaire. Mais jamais Uke n'attaque ni ne contre-attaque. C'est l'entraînement rêvé pour perfectionner les enchaînements, combinaisons et les variantes de toutes les techniques. Uke peut, d'autre part, se uploads/Management/ technique-et-tactique-du-judoka-savoir-et-savoir-faire-tachi-waza.pdf
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- Publié le Dec 24, 2022
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