Cours 03 : les différentes écoles de management. Décrire les sources historique

Cours 03 : les différentes écoles de management. Décrire les sources historiques des méthodes modernes de management (Les écoles de pensée du Management) I. Les écoles classiques de management II. Les approches des relations humaines et de psychologie III. Les approches modernes I. Ecole classique : Taylorisme et Fordisme ,Fayolisme, Weber Scientifique ( Taylor &Ford) Administratif ( Fayol) Bureaucratique ( Weber) 1-Taylorisme (Scientifique): Les principes de base de l’OST Étude scientifique du travail : Le contrôle direct du travail. La rémunération selon la productivité. le chronométrage des opérations Division de travail horizontal (entre le personnel) Division de travail vertical (direction qui pense, ouvriers qui exécutent =Il faut diviser l'entreprise en 2 grands groupes : ceux qui organise le travail et ceux qui l'exécute. Parcellisation des tâches 1-Fordisme (Scientifique): la standardisation du produit : la définition d’un mode opératoire formalisé et favorisant les économies d’échelles repose sur une standardisation du produit fini qui n’est alors produit qu’en une seule version de manière à simplifier au maximum le processus de production et à bénéficier d’économies d’échelles importante (la Ford T n’était produite qu’en une seule couler, le noir) . le travail à la chaîne : l’organisation du mode de production repose sur un mode de production en continu, dans lequel les différentes tâches élémentaires se succèdent les unes après autres et ou le produit fini circule d’un atelier à l’autre. Ce type d’organisation sera matérialisé dans l’espace par la mise en place d’une chaîne de fabrication Les limites de l’organisation scientifique du travail Limites sociales Limites technologiques Limites économiques 2. Henri Fayol ( Administratif) : Dans son ouvrage intitulé « administration industrielle et générale », Henri Fayol a souligné les grands principes de management. Ainsi que les différentes fonctions de l’administration. Il a identifié le management comme un processus de gestion qui regroupe les composants de l’administration, pour lui manager c’est administrer ce mot prend le sens de « prévoir, organiser, commander, coordonner et contrôler » (Ibid. p. 09). De plus, il a clarifié les principes fondamentaux du management en les présentant comme suit (Ibid. p. 33) : i. La division du travail. ii. L’autorité. iii. La discipline. iv. L’unité de commandement. v. L’unité de direction. vi. La subordination des intérêts particuliers à l’intérêt général. vii. La rémunération. viii. La centralisation. ix. La hiérarchie. x. L’ordre. xi. L’équité. xii. La stabilité du personnel. xiii. L’initiative, xiv. L’union du personnel il a présenté aussi les différentes fonctions de l’entreprise, en les divisant en six opérations i. Fonction technique. ii. Fonction commerciale. iii. Fonction financière. iv. Fonction de sécurité. v. Fonction de comptabilité. vi. Fonction administrative 3.Max Weber et son modèle de bureaucratie idéale Les trois formes du pouvoir: i. L’autorité charismatique liée à un personnage, se distingue par ces compétences de domination l’ensemble de son environnement. Cette autorité se caractérise par les qualités de l’individu et la reconnaissance de la société de ces qualités. ii. L’autorité traditionnelle : est fondée sur la reproduction des normes d’une société et la transmission de ces normes d’une génération à une autre. La source de cette autorité est la croyance totale aux normes de telle ou telle société. iii. L’autorité légale (rationnelle) : est fondée sur l’institution et le droit, l’individu est soumis à la loi et aux instituions étatiques qui déterminent les devoirs et garantissent les droits. Max Weber a essayé de normaliser le travail i. Le recrutement est en conformité avec les compétences exigées par le poste. ii. La division du travail: à travers la répartition des activités et des tâches selon des normes prédéfinies. Elles constituent des fonctions obligatoires pour les subordonnés. iii. La spécialisation (la qualification professionnelle): chaque employé exerce un ensemble de tâches suivant sa spécialité. iv. Une hiérarchie bien structurée. v. La précision des tâches et la façon d’exécution. vi. La sélection suivant les compétences. ii. L’employé a le droit à une rémunération équivalente au travail fait et au droit à la retraite. viii. La promotion dans les postes est basée sur l’ancienneté, la qualification et l’accomplissement des tâches. ix. La séparation entre la propriété privée des employés et la fonction exécutée au sein du bureau. II. Les approches des relations humaines et de psychologie : 1. L’école des relations humaines (ELTON MAYO) Ses travaux sont fondés sur les principes suivants : 1. Le comportement humain est l’un des éléments importants dans l’amélioration de la productivité individuelle et collective. 2. L’aspect informel, la communication et l’échange des informations ainsi que l’interaction sociale ouverte entre les employés contribuent au développement des relations de travail, ce qui affecte positivement la performance et la productivité au sein de l’entreprise. 3. La gestion démocratique est la meilleure façon d’atteindre les objectifs de l’entreprise, ce qui contribue à la propagation des modes de direction comme la participation, la délégation et la décentralisation du pouvoir. Bien que, ces critiques ne diminuent pas son importance, car elle ouvre les portes largement devant d’autres études qui présentent plusieurs avantages soit sur le plan scientifique ou ce qui concerne les applications pratiques au sein des entreprises et des organisations. Cette vision a été exposée à de nombreuses critiques, on cite : 1. Elle a ignoré les motifs qui affectent le comportement des employés. 2. Elle a ignoré la structure formelle et son influence, en donnant une grande importance à la structure informelle. 3. Le nombre limité des travailleurs qui sont soumis à l’expérience, ce qui réduit la crédibilité des résultats. II. Les approches des relations humaines et de psychologie : Les écoles psychologiques i. La théorie des besoins (Abraham Maslow) : Sa vision est fondée sur le principe des besoins comme mécanisme de satisfaction et de motivation au sein des différentes organisations notamment les entreprises. Ce principe est bien structuré suivant une hiérarchisation rigide, sachant que la satisfaction d’un besoin mène à l’émergence d’un autre, ii. La théorie X et Y de Douglas Mc Gregor : Son approche repose sur une nouvelle vision de l’homme au travail, qui est en contradiction avec la vision traditionnelle fondée sur l’aspect mécanique du travail. Mc Gregor montre que le mode managérial au sein des organisations tourne autour de deux modèles le premier traditionnel qui exprime la théorie X compose des prémisses statiques, le deuxième expose sa nouvelle théorie Y fondée sur des principes dynamiques. On peut regrouper les différents postulats des deux modèles dans ce tableau : Théorie X Théorie Y L’homme est paresseux, il n’aime pas le travail. L’homme est un acteur il aime le travail. Il n’est pas ambitieux Il est ambitieux, aime l’innovation et créativité. Il n’aime pas la responsabilité, il cherche d’être dirigé par les autres. Il aime d’être responsable de ses actes, et de prendre en charge ses responsabilités. Il ne cherche qu’a réalisé ses besoins physiologiques. Il cherche à satisfaire ses besoins physiologiques et psychiques Il doit être contrôlé et dirigé par un système fondé sur la motivation et la sanction. Il préfère le style managérial démocratique fondé sur l’auto-évaluation et l’auto contrôle Mc Gregor voit la théorie Y comme le modèle unique qui donne une image réel au travail et au travailleur. A partir de là, il propose aux dirigeants de prendre en compte les points suivants : Les managers comptent dans leurs styles de management sur la vision positive du comportement des employés, et ne devraient pas être des pessimistes dans leur regard envers ses subordonnés. L’intégration des objectifs individuels avec les objectifs de l’entreprise. Il doit compter sur la participation des employés et sur l’autocontrôle afin de rassurer leurs intégrations et leurs fidélisations. Dans l’ensemble, cette théorie accorde au manager une vision moderne fondée sur l’intégration et l’adaptation des employés au sein des entreprises afin de satisfaire les besoins des employés et d’avoir une performance efficience. Iii. Langage DISC ou MÉTHODE 4COLORS de William Moulton MARSTON (1893 – 1947), juriste et psychologue, est le principal initiateur et développeur du langage DISC. Né aux Etats-Unis, il fut diplômé de Harvard en 1921. Copie de 4Colors - Pédagogie.mp4 Introduction aux 6 motivations Au-delà de nos comportements, l'on retrouve les moteurs derrière nos actions, c'est-à-dire ce qui nous pousse à nous mettre en mouvement et donne un sens à notre existence. Nos motivations sont au cœur de notre identité; elles nuancent ou renforcent les couleurs de notre personnalité et leur donnent une direction. La motivation COGNITIVE: LA VÉRITÉ ET LES CONNAISSANCES Ses besoins : Apprendre, comprendre, découvrir et systématiser la vérité de façon « objective », sur la base de théories rationnelles validées. Valorise la curiosité intellectuelle, le savoir. La motivation ESTHÉTIQUE: BEAUTÉ ET RÉALISATION DE SOI Ses besoins : Ressentir la beauté autour et en soi, suivre son intuition et ses inspirations de manière « subjective »; être entouré(e) de beauté. Valorise l'épanouissement et le développement personnel. La motivation UTILITAIRE: RETOUR SUR INVESTISSEMENT Ses besoins : Investir son temps, argent et énergie de façon utile, rentable et efficace, généralement dans un souci d'atteindre ses objectifs. Valorise les résultats et la rentabilité. La motivation ALTRUISTE: HUMANISME ET DON DE SOI Ses besoins : Se sentir utile et uploads/Management/cours-3.pdf

  • 38
  • 0
  • 0
Afficher les détails des licences
Licence et utilisation
Gratuit pour un usage personnel Attribution requise
Partager
  • Détails
  • Publié le Jan 11, 2021
  • Catégorie Management
  • Langue French
  • Taille du fichier 1.2127MB