SUPPORT DE COURS DE GESTION DES ENTREPOTS Brevet de Technicien Supérieur (BTS)

SUPPORT DE COURS DE GESTION DES ENTREPOTS Brevet de Technicien Supérieur (BTS) Gestion Logistique Et Transport (GLT) Niveau : 2 SUPPORT DE COURS DE : GESTION DES ENTREPOTS 1&2 PREPARE PAR M. TEPE Armand Ledoux Supply Chain Manager Tel : 670 53 20 38/656 45 71 13 Email : tepearmand@yahoo.fr Année Académique : 2021 / 2022 Page 1 sur 52 M. TEPE Armand Ledoux. Supply Chain Manager. Tel : 656 45 71 13 SUPPORT DE COURS DE GESTION DES ENTREPOTS PROGRAMME DU COURS DE GESTION DES ENTREPOTS Introduction générale GESTION DES ENTREPOTS 1 CHAPITRE I : DEFINITION DU CONCEPT D’ENTREPOSAGE ET FONCTIONS Section 1: L’approche traditionnelle de la fonction entreposage Section 2 : L’approche systémique de la fonction entreposage CHAPITRE II : CONCEPTION D’UN MODELE D’ORGANISATION DES ENTREPOTS Section 1 : Les différents modèles de stockage Section 2 : Conception d’un modèle d’aménagement d’entrepôt Section 3 : définition d’un chemin directeur de pilotage global CHAPITRE III : DIMENTIONNEMENT ET AMÉNAGEMENT DE L’ENTREPÔT (palettisation, calcul des surfaces, et notion de dimensionnement de palettiers ou racks). SECTION I : CALCUL DES SURFACES I-1 La palettisation TP I-2 Calculs des surfaces SECTION II : DIMENTIONNEMENT DES PALETTIERS OU RACKS II-1 Définitions des racks, travées et alvéoles II-2 Dimensionnement des racks GESTION DES ENTREPOTS 2 CHAPITRE IV : LE MATERIEL D’ENTREPOSAGE SECTION I : LA DOCUMENTATION ET LES SUPPORTS FIXES I-1 Les documents liés à l’opération d’entreposage I-2 Les supports fixes d’entreposage SECTION II : LE MATÉRIEL ROULANT ET ACCESSOIRES D’ENTREPOSAGE II-1 Les engins d’entreposage II-2 Les accessoires de manutention CHAPITRE V : L‘ORGANISATION DU TRAVAIL EN ENTREPÔT ET AUTOMATISATION SECTION I : LES MÉTHODES UTILISÉES EN ENTREPÔT SECTION II : L’AUTOMATISATION DES TACHES EN ENTREPÔT CONCLUSION GÉNÉRALE Page 2 sur 52 M. TEPE Armand Ledoux. Supply Chain Manager. Tel : 656 45 71 13 SUPPORT DE COURS DE GESTION DES ENTREPOTS INTRODUCTION GENERALE Les entrepôts modernes abritent des fonctions de plus en plus complexes. Les critères de cette complexité sont multiples. On peut évoquer ici le volume du stock à entreposer pour décrire un magasin ou encore sa surface ; mais il existe de très vastes entrepôts à la fois simples à concevoir et à gérer car les références qu’ils accueillent sont peu nombreuses et de dimensions homogènes, produits de grande consommation, boisons ou lessives par exemple. Au-delà du volume des stocks, les difficultés de gestion des entrepôts proviennent des hétérogénéités des données logistiques : type de conditionnement et dimensions, statut et mode d’expédition… d’autres facteurs importants de la complication de la gestion des entrepôts sont liés d’une part au grand nombre de ligne de produit par commande et aux exigences particulières de préparation d’autre part. La complexité globale d’un magasin est la somme de toutes ces exigences. Ce cours a dont comme objectif global d’aborder l’ensemble de ces points. Cependant, un très grand nombre de personnes s’interrogent sur le caractère inopportun de la conception des magasins alors que la tendance actuelle parle désormais des modèles de gestion « zéro stock » et de « juste à temps ». Plusieurs réponses peuvent être proposées à cette objection. Tout d’abord c’est dans le pays inventeur de ce concept, le Japon, que l’on rencontre le plus grand nombre de magasins automatiques. Ensuite quand la mise en pratique d’un dogme a été excessive, le retour du balancier suit toujours, et ce retour s’annonce. Par ailleurs, il existe et il existera longtemps des stocks de précaution ou des stocks donc la vocation spéculative est avouée et ces stocks ont besoin d’entrepôts. Enfin, et c’est l’argument essentiel, la meilleure façon de réduire le coût d’un stock est de bien le gérer. Or le magasin reste le meilleur et le principal outil de gestion de stock. Le cours sur la gestion des entrepôts et manutention souhaite guider les étudiants en tant que future responsables de magasin dans le processus d’installation et d’organisation des espaces d’entreposages. Il décrit l’ensemble des fonctions de stockage dans une démarche logique et analytique ainsi que les grandes familles de solutions disponibles. Il s’articule autour du programme ci-dessus. Page 3 sur 52 M. TEPE Armand Ledoux. Supply Chain Manager. Tel : 656 45 71 13 SUPPORT DE COURS DE GESTION DES ENTREPOTS CHAPITRE I : PRESENTATION DU CONCEPT D’ENTREPOSAGE L’entrepôt est positionné sur la chaine logistique globale et joue un rôle déterminant en termes d’accélération et de fiabilisation des flux tant physique qu’informationnel. Il apparaît à ce titre comme un outil stratégique au sein de la chaîne logistique de l’entreprise à travers le rôle régulateur qu’il joue dans la supply chain en termes de maîtrise des flux et des délais. Mais, la reconnaissance de ce rôle stratégique a évolué dans le temps. Par le passé, une « approche traditionnelle » considérait l’entrepôt comme des simples lieux d’entreposage et de manutention de marchandises sans valeur ajoutée où les produits devraient rester le moins longtemps possibles. Aujourd’hui, une « vision systémique » de l’entrepôt permet de mettre en évidence le fait que son action a un impact qui règne sur la performance globale de l’entreprise. SE C T I ON I : L’APPROCHE TRADITIONNELLE DE LA FONCTION D’ENTREPOSAGE Cette approche ne voit dans l’entrepôt qu’un « lieu banal » structuré par un ensemble de fonctions accolées (juxtaposées) dont l’objectif est de livrer une zone de chalandise donnée. Cette définition conçoit l’entrepôt comme une « boîte noire » : décrit sa forme, les flux informationnels et matériels qu’elle perçoit sans ouvrir la boîte pour en décrire le contenu. Cependant, cette approche nous permet de connaître la nature et le rôle de l’entrepôt. L’objet de cette section est de définir le concept d’entrepôt et mettre en évidence le modèle de circulation des flux selon l’approche traditionnelle. 1.1 Définition et rôle de l’entrepôt On parle d’entrepôt, de magasin, de plateforme sans être toujours capable de distinguer ces notions. Si la confusion est souvent faite, c’est parce qu’il n’existe pas un système de stockage dédié à une seule typologie d’activité. La majorité des zones de stockage jouent en même temps le rôle de plateforme et d’entrepôt. 1.1.1. Définition de l’entrepôt ou magasin On désigne sous le terme de magasinage toutes les activités qui gravitent autour du magasin et entrepôt de stockage des biens. Ces activités concernent à la fois le stockage d’un ensemble de produits et la gestion des mouvements de ces produits. Il est donc indispensable de rentabiliser au mieux ces fonctions dans un environnement économique où la notion de Page 4 sur 52 M. TEPE Armand Ledoux. Supply Chain Manager. Tel : 656 45 71 13 SUPPORT DE COURS DE GESTION DES ENTREPOTS compétitivité revêt une importance essentielle. « L’entrepôt » se désignerait alors comme étant un lieu couvert ou non couvert construit et utilisé pour recevoir, stocker et manutentionner divers types de marchandises pour une période plus ou moins longue. L’entrepôt est généralement considéré comme le lieu d’hébergement des stocks. Autrement dit, c’est le lieu où sont stockées des marchandises dans le but précis :  Utilisation différé des matières premières pour la production « flux amont » ;  Déconditionnement et reconditionnement des marchandises lors de leur séjour ;  Groupage ou fractionnement des produits finis avant expédition. 1.1.2. La plate-forme ou cross docking Encore appelé HUB (plate-forme de correspondance), la plate-forme désigne l’endroit où l’on reçoit de la marchandise pour la réexpédier dans un délai très court. Il est rare de pratiquer des opérations de reconditionnement sous une plate-forme puisque l’objectif principal est de rediriger les flux vers une autre destination. L’utilisation de la plate-forme est déterminante dans les actions d’optimisation de la chaîne logistique car elle permet de massifier les flux quel que soit la distance et la diversité des fournisseurs et des clients. Elle permet aussi de réaliser les économies de transport. 1.1.3. Les schémas de flux En logistique, on parle de schéma de flux pour distinguer la représentation graphique qui formalise les grands maillons de la chaine logistique, le processus suivi par les flux physique des fournisseurs jusqu’aux clients en passant par des zones de stockages ainsi que des unités de production. Contrairement à une unité de production où tous les acteurs sont sur une surface visible à l’œil nu en matière de logistique. Les flux démarrent très loin en amont pour se terminer loin en aval bien au-delà des frontières de l’entreprise. Il existe de nombreux schémas de flux que nous étudierons en quatre cas : le schéma classique, le stock consigné ou magasin avance fournisseur (MAF), l’organisation en plate-forme départ et le schéma multi plateforme. a) Le schéma classique Ce schéma consiste à approvisionner les pièces auprès des fournisseurs (ou à livrer les produits aux clients) directement dans les usines ou sur ce que l’on appelle stock déporté. L’utilisation de ce type de schéma se justifie dans deux cas : Page 5 sur 52 M. TEPE Armand Ledoux. Supply Chain Manager. Tel : 656 45 71 13 SUPPORT DE COURS DE GESTION DES ENTREPOTS  Soit le client n’a pas la capacité de stockage nécessaire et doit soustraire des mètres carrés uploads/Management/gestion-d-x27-entrepot-1-amp-2.pdf

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  • Publié le Jan 09, 2022
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