Constant Gouyomgbia-Kongba-Zézé LE MANAGER LE MANAGER LE MANAGER LE MANAGER Un
Constant Gouyomgbia-Kongba-Zézé LE MANAGER LE MANAGER LE MANAGER LE MANAGER Un métier à découvrir EDITION CESTIA ©2001 Constant Gouyomgbia Kongba-Zézé ©2001 Edition CESTIA Tous droits réservés. Aucun extrait de ce livre ne peut être reproduit, sous quelle que forme ou par quelque procédé que ce soit (machine électronique, mécanique, à photocopier, à enregistrer ou toute autre) sans l’autorisation préalable de l’auteur ou de l’éditeur. A mon épouse Liliane qui m’a réellement appris la renaissance. Aux enfants ZEZE qui m’ont toujours comblé de leur amour A mes Frères, ces modestes et tolérants citoyens, qui m’ont toujours gratifié de leur soutien. A AFRICA INTERNATIONAL qui est un amour particulier. REMERCIEMENTS Après mes études de Finances et Banques à l’Université d’Orléans, j’ai commencé réellement à m’intéresser au Management lorsque le professeur Max Peyrard m’a proposé de préparer et de soutenir un Doctorat d’Etat sous sa direction. Aidé par les professeurs Michel Jeantin et Roger Percerou, ce grand homme m’a fait découvrir très tôt que la maîtrise du management est un métier différent mais nécessairement complémentaire de celui des finances et des banques. Je lui en suis toujours redevable. En dépit de nos divergences, Christophe Grelombe m’avait toujours encouragé à consigner par écrit mes analyses et mes développements dans le domaine du management. Que cet essai soit le témoignage vivant de nos interminables discussions dans notre maison de NGaragba. En Côte d’Ivoire, mes premiers jours ont été difficiles sur le plan moral. Je tiens ici à remercier les familles Attey, Zadi Kessy et Cheickna Sylla qui n’ont cessé de me couvrir d’attention. Les collaborateurs de CAPANA, les séminaristes de CAPANA et les étudiants de DESS Gestion des Ressources Humaines (INPH-ABIDJAN) sont à remercier parce que leurs critiques et leurs suggestions m’ont permis d’ajuster et d’affiner mes développements. Philippe Attey, Félix Claude Ahoure, Patrice Bayeto, Marguerite Akossi, Alphonse Akpro, Isabelle Ble et Felicite Yao ont souffert de mon entêtement dans les discussions sur le management. Même si je demeure responsable de mes idées, leurs critiques et leurs suggestions m’ont beaucoup appris. Je ne peux terminer cette série de remerciements sans me retourner vers le Club Rotary-Bietry de Côte d’Ivoire qui est venu agrandir ma famille. GKZ PREFACE Je salue le courage de l’auteur, mon ami et frère Constant Gouyomgbia-Kongba-Zézé, car en Afrique, une telle initiative est mal comprise, et partant mal prise par les Dirigeants en général, qui voient d’un mauvais œil les donneurs de leçons. Et pourtant, ce sont ces courageux, sinon ces « fous » là qui ont fait avancer l’art du Management en Occident et dans le monde. Il est temps, grand temps, que nous autres africains comprenions que l’Entreprise africaine est tout simplement une entreprise comme toutes les autres ; sa particularité est d’opérer en Afrique. Il n’y a ni bénéfice, ni perte à l’africaine pas plus qu’il n’y a pas de marge ou de plus value à l’africaine. Il y a tout simplement l’exercice d’une activité entre Preneuriale dans un environnement africain avec ses particularismes culturels dont il faut tenir compte afin d’appliquer au mieux les règles universelles de gestion à l’Entreprise dont la vocation première est sa profitabilité, profitabilité qui permet de pérenniser le capital de l’Emploi. Nommé principalement pour des raisons politiques ou ethnotribales, les Dirigeants africains, n’ont pas été du tout préparés à l’Emploi de Management ; car, une chose est d’être un excellent technicien dans son domaine, mais un autre métier est celui du Manager, qui doit allier à la technicité, la maîtrise de la gestion financière, l’orientation marché, l’animation et la conduite des hommes, mais aussi et surtout la vision à long terme à partager avec l’ensemble de ses collaborateurs. Faisons désormais en sorte qu’en Afrique l’on forme d’abord les Hommes avant de songer à leur promotion. Il y va de notre Avenir. Tous mes vœux accompagnent le succès de l’auteur pour des œuvres futures. Philippe Attey Consultant International Directeur Général de la SOTRA Abidjan-RCI INTRODUCTION En 1994, un fâcheux événement m’a contraint à l’inactivité pendant un long moment. Pour meubler le temps, j’ai entrepris de faire de la lecture. Ainsi, j’ai encore relu "La nouvelle pratique de la direction des entreprises" de Peter Drucker. Ce dernier fonde son ouvrage sur la conception que le management est un travail, et, comme tel, il requiert une compétence particulière, des outils propres et des techniques distinctes. A la fin de la lecture de ce volumineux ouvrage qui traite sérieusement de la pratique de la direction des entreprises, je me suis posé la question de savoir s’il m’était demandé de résumer en quelques points le métier de manager, c’est-à-dire de celui qui pratique comme profession le management, quels seraient les enseignements retenus de cette lecture ? LE MANAGER : UN METIER A DECOUVRIR La difficulté de synthèse du livre de Peter Drucker pour donner une réponse à mon interrogation m’a amené à vouloir donner un contenu précis à la compétence particulière, aux outils propres et aux techniques distinctes que doit maîtriser le professionnel du management. Ma réflexion et l’organisation de mes idées étaient en cours lorsque d’autres circonstances, cette fois ci heureuses, m’ont amené à m’installer à Abidjan afin d’exercer mon métier de consultant international. En 1999, pendant un séminaire sur la gestion des ressources humaines, un ami médecin qui était du nombre des séminaristes m’a interpellé sur le contenu du management et le métier du manager. Ma première réaction a été de lui recommander l’ouvrage de Peter Drucker précité et celui de Charles M. Farkas et Philippe de Backer intitulé : "A Quoi servent les directions générales". L’insistance de mon interlocuteur m’a fait comprendre qu’il attendait plus de moi que de simples références bibliographiques. Je me suis en conséquence engagé dans une série d’explications pour faire comprendre à mon ami et séminariste médecin qu’est ce que le management et qu’attend-on du manager. Après mon exercice, la conclusion de mon interlocuteur a été simple : la pratique du management est un métier comme la pratique de la médecine. Notre discussion a amené l’ensemble des séminaristes à déplorer l’absence d’un ouvrage synthétisant de manière simple et cohérente ce métier que constitue la pratique du management. Depuis lors, cette interpellation amicale m’a amené à reprendre ma réflexion en la matière entreprise sur la base de l’ouvrage de Peter Drucker. Le présent ouvrage est la résultante de cette réflexion sur le contenu synthétique du management et le métier du manger. INTRODUCTION Qu’est-ce que le Management ? Gestion macro-économique, bonne gouvernance, administration de performances, entreprises compétitives, organisations associatives efficaces gestion développement durable, etc. sont des termes que nous rencontrons maintenant souvent dans la littérature économique contemporaine. Après réflexion, je pense à mon humble avis que ces différents termes relèvent du domaine du management. En effet, quelles que soient les ressources identifiées dans un espace économique (pays, entreprise, association, région, etc.), le problème fondamental demeure la combinaison et la transformation judicieuses de ces ressources de leur nature première en réalisations capables de satisfaire les besoins humains. Avec raison, Peter Drucker affirme que sans le management, l’épargne et l’investissement ne pourront produire d’eux-mêmes le développement organisationnel. Les pays africains regorgent de ressources mais ils ne peuvent pourtant pas satisfaire les multiples besoins de leurs ressortissants qui souffrent encore de la pauvreté. De nombreuses entreprises, surtout publiques, jouissent d’une abondance de ressources, mais leur pérennité n’est pas pour autant garantie. Des associations naissent, collectent gratuitement des ressources mais leur pérennité n’est pas également assurée. Dans tous les cas, on entend souvent que la disparition de ces organisations est fortement liée aux problèmes de gestion. En un mot, ces organisations souffrent du sous-management. Pour souffrir du sous-management ou de l’absence de management, il faut d’abord savoir ce que c’est que le management. Concept très important, le management a cependant des fonctions floues dans la société comme le dit Claude S. George. Au motif de l’homme qu’il faut à la place qu’il faut, des médecins, des économistes, des juristes, des ingénieurs, des pharmaciens, etc, prétendent à la direction des organisations complexes qui animent les activités dans leur secteur profes- LE MANAGER : UN METIER A DECOUVRIR sionnel. Les cas d’échec, susmentionnés prouvent a dessein qu’il ne suffit pas d’être médecin pour être capable de diriger un centre médical ou un ministère de la santé. Il ne suffit pas d’être un ingénieur agronome pour diriger un projet agro- économique ou un ministère à domaine agricole. Les pays occidentaux et asiatiques ont suffisamment compris que la seule maîtrise s’un métier ne confère pas des compétences en management. Dans ces pays, aucune formation des cadres supérieurs ne peut se faire sans intégrer un programme de management. La recherche d’un contenu précis au concept de management a entraîné un long débat universitaire qui faisait une opposition artificielle entre la gestion et le management. Heureusement, le professeur Pierre Lassegue dans les mélanges offerts à Pierre Vigreux, a réussi à démontrer par un développement magistral qu’entendu dans son sens large, la gestion est synonyme de management qui est un mot d’origine anglo- saxonne. Dans la pratique, il faut souligner aussi que les qualificatifs uploads/Management/le-manager.pdf
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Gratuit pour un usage personnel Attribution requise- Détails
- Publié le Mar 31, 2022
- Catégorie Management
- Langue French
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