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Introduction À partir des années 1960, la théorie de la contingence est venue remplacer certains principes de management trop simplistes. Étant donné l'immense diversité des entreprises en termes de taille, d'objectifs, de taches etc. Il serait en effet très étonnant que l'on puisse dégager des principes universellement applicables, susceptibles de s'adapter à toutes les situations. En effet, c’est une approche intégrée du management qui affirme qu'il n'existe pas une méthode idéale qu'il suffirait d'appliquer, mais que les types d'approches ou de solutions envisagées dépendent toujours du contexte et de la situation rencontrés. les défenseurs de la théorie de la contingence parmi lesquels figurent la plupart des théoriciens et des professionnels du management se sont employés à identifier les différents facteurs qui entrent en ligne de compte. C'est quatre facteurs de contingences fondamentaux sont : -La taille de l'entreprise : l'effectif de l'entreprise influence de manière considérable le travail des managers. -Type de technologie : pour exercer son activité, l'entreprise exploite une technologie. Un processus qui consiste à transformer des ressources en produits. Les technologies usuelles et les technologies propriétaires ou non standard exige des structures organisationnelles des modes de gestion et des systèmes de contrôle différents -L’incertitude environnementale : le degré d'incertitude liée aux évolutions politiques, technologique, sociaux culturels et économiques influence le processus managérial -Particularités individuelles : les individus diffèrent entre autres par leur ambition, leur autonomie, leur capacité à tolérer l'ambiguïté et leurs attentes. Les facteurs de contingences influence notablement le travail de manager c'est-à-dire leur manière de coordonner et de combiner l'ensemble des activités professionnelles. L’objectif de notre sujet est de savoir Comment l’environnement influence les organisations pour s’adapter au changement du contexte environnemental ?et puis l’apparition des nouvelles théories qui répondent à ce changement Avant de répondre a cette problématique, on va d’abord analyser le nouveau contexte managérial. Depuis le 20ème siècle, le management des organisations a intégré de plus en plus en plus des dimensions nouvelles qui se traduisent sur le plan conceptuel par l’apparition des concepts d’analyse nouveaux ; face à ce changement à prendre en compte, les managers conçoivent de plus en plus d’outils, de procédures, de système d’information, de mode de gestion pour essayer de prévoir, d’anticiper, d’évaluer, de piloter, de maitriser des risques de toute nature. Les managers sont aux prises de nombreux changements qui affectent à la fois le lieu de travail, la relation de confiance avec les collaborateurs, les nouvelles exigences éthiques, les incertitudes économiques et politiques et les changements technologiques. Quatre domaines apparaissent aujourd’hui particulièrement critiques pour les managers de terrain, quelle que soit leur organisation d’appartenance. La manager doit être à la mesure de comprendre le monde technologique dans lequel il évolue. Il doit donc savoir comment interférer sur la façon de procéder, de travailler. Il s’agit donc de comprendre les technologies collaboratives et sociales et surtout comprendre comment ces transformations font leur chemin pour atteindre l’entreprise. Le manager moderne doit ainsi être en mesure de comprendre les évolutions des technologies et des usages pour mieux s’adapter afin d’évoluer pour être toujours concurrentiel. Ce nouveau contexte est basé sur quatre aspects qui sont la mondialisation, la digitalisation, le développement durable et la responsabilité sociale de l’entreprise. La mondialisation La mondialisation des échanges constitue l'une des évolutions de l'environnement à laquelle les managers ont dû apprendre à faire face. Car le management n'est plus limité par le cadre des Frontières. Le monde est devenu un véritable village mondial, ou plutôt un ensemble de villages interconnectés à l'échelle mondiale, sans Frontières de production et de commercialisation de biens et services, et dans lesquels les managers doivent s'adapter à des cultures, des systèmes et des techniques étrangères aux leurs. Les organisations sont considérés comme mondiales si elles échangent des biens et des services avec des consommateurs dans d’autres pays. Cette mondialisation du marché est l’approche la plus courante. Toutefois, bon nombre d’organisations sont considérés comme mondiales car elles utilisent les talents managériaux et techniques employés dans d’autres pays. Les managers doivent être attentifs à ses changements. Enfin, on peut considérer une organisation comme mondial si elle utilise des ressources et des sources financières situées À l'extérieur de son pays. C'est ce que l'on appelle la mondialisation financière. Comme on pouvait s'y attendre, le ralentissement économique mondial a gravement affecté l'accès aux ressources financières dans le monde, et même si les économies nationales commencent lentement à se rétablir, l'impact a continué à se faire sentir globalement. Un monde sans frontières suppose donc de nouveau défis pour les dirigeants, qui doivent alors exercer dans les pays de culture parfois fort différente. Toute la difficulté consiste à accepter cette différence est à trouver comment rendre les interactions positives. Chaque pays possède des valeurs, des principes, des coutumes, un système politique et économique est des lois qui lui sont propres. Les approches traditionnelles dans l'étude des entreprises internationales ont cherché à mettre en avant chacun de ses aspects afin de tenter d'expliquer les réussites, mais aussi parfois les échecs. Pourtant, ces tentatives de compréhension ne peuvent être envisagées que dans un contexte socio-économique global. La réussite d'une entreprise peut s'expliquer par une série de pratiques de management, provenant chacune d'un environnement des affaires distinct. Par exemple le statut de responsable ne peut pas être considéré de la même façon d'un pays à l'autre. Les dirigeants doivent désormais comprendre les problématiques sociétales, Car c'est facteurs sont susceptibles d'influencer fortement la conduite des opérations à l'étranger. L’économie se mondialise chaque jour un peu plus. Pour les entreprises, cette évolution ouvre des opportunités séduisantes : marchés étendus, occasions d’économies d’échelle, accès à une main d’œuvre disponible et meilleur marché, etc. En effet, La mondialisation est avant tout à l'avantage des consommateurs qui, devant la concurrence internationale des entreprises, ont accès à des gammes de produits plus importants à des prix moins élevés, la baisse mondiale de l'inflation peut aussi être imputée à la concurrence internationale, et donc la hausse du pouvoir d'achat. Les consommateurs sont les premiers gagnants de la mondialisation Ainsi, si elle est une chance pour les consommateurs, elle est aussi une contrainte pour les entreprises. Elle impose l'excellence aussi bien en matière de prix que de qualités car même si un monopole se constitue, sans la protection des États il sera contestable. La digitalisation La digitalisation (la numérisation) c’est la conversion d’un support numérique. La digitalisation d’une entreprise est la transformation de cette entreprise qui mène à l’utilisation généralisée des technologies numériques et des usages du web à l’intérieur de l’entreprise. Elle est totale regroupe tous les niveaux : productivité, recrutement ; la performance commerciales ; innovation d’un produit. L’internet et plus généralement les NTIC amènent des changements révolutionnaires dans les informations clients et les services aux clients dans de nombreux métiers. Permettent d’obtenir instantanément sans se déplacer une masse énorme d’information ou les produits ou services avec des possibilités toujours croissantes suivant des critères de choix personnels. Par ailleurs, les NTIC ont joué un rôle primordial dans l’impulsion de la performance économique : au niveau d’Investissement, le secteur des NTIC draine de plus en plus d’investissement. Au niveau de la productivité, les NTIC sont la source de gains de productivité de rapidité et de nouveaux modes opératoires qui vont bouleverser les contextes stratégiques de nombreuses entreprises. Au niveau de la firme, on remarque qu’il ya une corrélation positive entre utilisation des NTIC et performance globale de l’entreprise. Le développement durable Le développement durable est un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs besoins propres. D’un point de vue économique, le DD a été défini comme la capacité d’une entreprise à atteindre ses objectifs et à augmenter la valeur actionnariale à long terme en intégrant des opportunités économiques, environnementales et sociales à ses stratégies d’entreprise. Les managers devront prendre des décisions en connaissances de cause à travers une communication de qualité avec les différentes parties prenantes, comprendre leurs exigences et partir des aspects économiques, environnementaux et sociaux pour déterminer comment atteindre leurs objectifs. La RSE Le concept de la RSE consiste à tenir compte des impacts sociaux et environnementaux des activités de l’entreprise pour intégrer les enjeux du DD au sein de l’organisation et dans leurs interactions avec leurs parties prenantes. L’objectif est d’associer, de manière éthique, logique économique, responsabilité sociale et éco- responsabilité. Les entreprises qui mettent en place la démarche RSE peuvent en retirer de nombreux bénéfices : - Une image valorisée : la RSE constitue un formidable levier pour travailler et optimiser la réputation de l’entreprise. Une réputation essentielle à l’heure où les réseaux sociaux explosent et où les entreprises les investissent en force pour accélérer leur développement et consolider leurs positions. - Un levier pour fidéliser salariés et partenaires : la RSE constitue également un levier fort d’attractivité de l’entreprise sur le marché de travail et de fidélisation et de motivation des salariés. Ainsi, que cette démarche renforce la relation de l’entreprise avec son banquier et ses partenaires financiers. - Une source de profit : la RSE améliore également uploads/Management/le-nouveau-contexte-managerial.pdf