Le risque de défaillance technique Introduction générale La notion de risque es
Le risque de défaillance technique Introduction générale La notion de risque est liée à la survenance d’un événement aléatoire et imprévisible qui a des Conséquences sur l’activité humaine. Elle est apparue au XVIe siècle et Blaise Pascal l’a utilisée dans son évaluation du risque de ne pas croire en Dieu. L’activité économique du début du XXIe siècle se caractérise par l’internationalisation croissante des échanges ; ils se développent dans des espaces politiques, économiques et monétaires hétérogènes. Même si les prévisions sont faites à l’échelon mondial grâce à des techniques sophistiquées, la réduction de l’incertitude ne peut être que limitée. Les organisations, Etats ou entreprises, ont pris conscience des mesures nécessaires pour se couvrir contre les risques engendrés par les opérations internationales. Définition Il s’agit du risque de non-exécution de ses obligations par un contractant, qui se traduit en général par son aspect financier mais peut être aussi l’absence de livraison d’un produit par un fournisseur, ou sa disparition pendant le transport international. Les causes de défaillance La défaillance technique d’une entreprise résulte souvent de l’aboutissement de un ou plusieurs facteurs. n°1 – Défaillance des clients En France, le nombre de défaillances reste important (63 400 entreprises en 2014) et la croissance est trop faible pour inverser cette tendance haussière. Par ailleurs, le nombre de défaillances pour les grandes entreprises est en fort hausse (13 000 soit plus de 3,7% en 2014) Tout le monde connait l’adage suivant « Vendre, c’est bien, être payé, c’est mieux ». On pourrait rajouter « être assuré, c’est encore mieux ! » Il est donc important d’établir une politique de prévention et de protection de l’impayé. amélioration et approfondissement de la connaissance des clients meilleur appréciation du risque client protection des créances n°2 – Baisse tendancielle de la demande stagnation ou diminution des ventes sous-estimation des risques dus à une mauvaise conjoncture économique et sociale surestimation de la bonne conjoncture économique n°3 – Mauvaise organisation de l’entreprise gaspillages dans les services désorganisation ou mésentente entre les associés ou de l’équipe dirigeante mauvaise sélection des nouveaux salariés gestion trop centralisée insuffisances de la délégation absence de visibilité sur l’avenir de la société inquiétude des salariés sur la pérennité de l’entreprise mauvais management du personnel méfiance des banques et des investisseurs manque de contrôles internes outil de production obsolète décès, maladie du dirigeant ou des hommes clés n°4 – Santé financière de la société 25% des défaillances d’entreprises sont dues à des problèmes de trésorerie. insuffisance de gestion de trésorerie insuffisance de ressources propres sous-estimation des investissements à réaliser endettement trop élevé sous-estimation du délai de règlement des factures ou des fournisseurs sous-estimation du délai de paiements des clients frais de personnel trop importants réduction des marges ou de la rentabilité n°5 – Problèmes juridiques ou judiciaires forme juridique inadaptée à l’activité de l’entreprise insuffisance du respect des normes réglementaires insuffisance de la connaissance du droit social, fiscal et international n°6 – Mauvaise gestion de l’entreprise mauvais investissements insuffisance dans la gestion des stocks mauvais adaptation du modèle économique coût de fabrication des produits trop élevé Méthode de prévention L’internationalisation des entreprises a conduit à l’augmentation des risques subis dans de nombreux domaines ainsi qu’à leur gravité et à leur extension géographique. Le sentiment de pouvoir être atteint dans son intégrité physique, morale ou financière développe une sensibilité au risque (principe de précaution) à laquelle l’entreprise n’échappe pas. L’accélération de la concurrence donne aussi l’impression d’être entré dans une ère de la vulnérabilité. Pour limiter les conséquences négatives que risque de rencontrer l’entreprise dans son avenir, ses dirigeants peuvent utiliser diverses méthodes de management, comme la planification stratégique, le management stratégique, le management réactif ou la démarche prospective, ce qui implique un entraînement aux risques. Chaque organisation a une certaine « culture du risque », c’est-à-dire un ensemble de normes et valeurs en rapport avec les risques qu’elle est disposée à prendre dans le cadre de ses activités. Cela conduit à fixer des objectifs stratégiques en mettant en balance les résultats (rendement) et les risques. La gestion du risque opérationnel s’effectue généralement en quatre étapes : – l’identification des risques, par la recherche des causes potentielles et des activités présentant un risque ; – l’évaluation des risques, par l’appréciation de la fréquence probable de réalisation d’un risque et, surtout, de son coût ; – la gestion des risques, essentiellement par la prévention des risques identifiés (copie de sauve-garde de fichiers, contrôle supplémentaire de processus sensibles, doublure d’une personne occupant un poste clé, élaboration d’un plan d’urgence...). Il faut avoir expérimenté des scenarii de crise afin de préserver les fonctions vitales de l’entreprise et permettre la continuité de son fonctionnement ou son redémarrage. Le continuity management concerne à la fois les aspects techniques et de communication, le disaster recovery ne concernant que le premier aspect. Elle doit permettre de surmonter la survenance d’un risque important comme l’impossibilité d’utiliser le service informatique d’une entreprise. Il faut prévoir la mise en œuvre d’un plan d’urgence pour permettre à l’entreprise de redevenir rapidement opérationnelle (bâtiments, réseaux de communication), mais aussi des opérations de remise en état et de communication nécessaires ; – le transfert des risques, par lequel l’entreprise essaie de récupérer les pertes subies en les faisant supporter par une tierce partie (par une action en justice) ou par une assurance (en comparant son coût à celui du risque). uploads/Management/le-risque-de-defaillance-technique.pdf
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- Publié le Apv 24, 2022
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