II. Maîtrise du risque 1.Organisation de la prévention 2.Gestion catégorielle d
II. Maîtrise du risque 1.Organisation de la prévention 2.Gestion catégorielle du risque 3.Prévention technique 4.Prévention médicale 1 ORGANISATION DE LA PRÉVENTION ORGANISATION • Prévision - Analyse • Visibilité - Engagement au sommet • Attribution des rôles - Fonctions – Missions – Direction, hiérarchie, employés – Comité/délégués SST – Spécialistes: concierges, secouristes, … • Inspection - Contrôle - Maintenance • Documentation • Liaison avec services d'urgence LE DÉLÉGUÉ SST • Rôle – État et objectifs SST – Planification et application de mesures – Contrôle (application, efficacité) – Contacts internes et externes • Ressources • Cahier des charges – Tâches, compétences – Responsabilités, droits RESSOURCES POUR LA PRÉVENTION • Ressources humaines – Qualitatives – Quantitatives – Pratiques et habitudes de travail • Ressources matérielles – Logistique - Locaux – Infrastructures – Aménagement des processus – Équipements - Outillage de travail – Équipements préventifs – Équipements d'intervention Exemples de Mesures 1. Source 2. Interface 3. Cible S stratégie Substitution d'un processus Automatisation Sélection des opérateurs T technique Détection d'anomalies Restriction physique d'accès Dotation en EPI appropriés O organisation Consigne d'intervention Balisage zones dangereuses Consigne d'utiliser les EPI P personnes Formation à la conduite du processus Instruction sur les dangers du processus Instruction à l'usage des EPI Priorité décroissante Mesures prévisionnelles générales • Organisation – Plan de lutte incendie – Voies de fuite - Plan d'évacuation – Organisation de premiers secours – Numéros d'appel d'urgence • Matériel et installations – Douches de sécurité - Couvertures d'extinction – Pharmacie / Poste 1er secours / Infirmerie – Détecteurs et moyens de lutte incendie Prévention: Moteurs • Qualification des opérateurs – formation – expérience • Instructions de travail – complètes – comprises • Information sur les risques • Communication - Motivation • Participation - Consultation • Actualisation, rappels GESTION CATÉGORIELLE DU RISQUE Gestion Catégorielle du Risque (Control Banding) Un concept d’évaluation et de gestion axé sur la pratique : - Peu de compétences techniques nécessaires - Facile à utiliser - Pas de mesures d’exposition coûteuses Aide à se concentrer sur la maîtrise des risques Met l’accent sur la prévention des risques Gestion Catégorielle du Risque (Control Banding) Dangers et risques : - Danger : associé aux activités professionnelles - Risque : probabilité qu’un danger se réalise - Le risque zéro n’existe pas - Les risques peuvent par contre être réduits La Gestion Catégorielle des Risques analyse de manière simple les risques et propose des actions préventives pour les réduire Gestion Catégorielle du Risque (Control Banding) Les experts développent les outils Quelques solutions préventives sont communes à de nombreuses situations Les experts regroupent les dangers et expositions potentielles Un modèle prédictif est utilisé pour établir les moyens de contrôle correspondants L’expert est un outil Gestion Catégorielle du Risque (Control Banding) Il n’y a que quelques principes de base pour la maîtrise. De nombreux problèmes rencontrés et résolus. Deux constats la rende possible Nous pouvons donc travailler par catégories Gestion Catégorielle du Risque (Control Banding) La boîte à outils de la Gestion Catégorielle du risque contient différents outils Le premier outil : « International Chemical Control Tollkit » (jusqu’ici nommé « Control banding »), basé sur « COSHH Essentials » de HSE Dans le futur, des outils pour : l’ergonomie, l’organisation du travail, les agents physiques Gestion Catégorielle du Risque (Control Banding) BIT : un outil pour les produits chimiques (liquides/poudres) Interactif Site Web : http:www.ilo.org/public/english/ protection/safework/ctrl banding/index.htm Issu de « COSSH Essentials », Grande Bretagne Gestion Catégorielle du Risque (Control Banding) Les limites de l’outil - ne convient qu’aux situations « types » - est développé pour les PME des pays industrialisé et non pour les pays en développement - l’approche n’est pas participative - les validations effectuées jusqu’ici n’ont pas été très concluantes - l’outil doit encore être amélioré Prévention technique PREVENTION TECHNIQUE Hiérarchie des priorités • Action à la source • Action sur le trajet entre source et «cible» (interfaces) • Action sur la «cible» Action à la source • Supprimer le risque – substitution (matière, procédés) – neutralisation in situ • Limiter les risques de fuites – renforcer le système – abaisser le niveau d'énergies • Anticiper les excursions – mesures provisionnelles (évents, rupteurs) • Surveiller – intégrité & fonctionnalité du système – niveaux d'énergie Action à l'interface • Limiter la propagation – barrières actives / barrières passives • Capter / Neutraliser – ventilation locale ou générale – épuration d'air, absorption de bruit • Éloigner les personnes – balisage, restrictions d'accès – consignes d'évacuation • Surveiller – Niveaux d'énergies dans la zone – Excursions ou dépassements (alarmes) Action sur la personne-cible • Diminuer la vulnérabilité – EPI – sélection, acclimatation, formation spéciale • Diminuer l'exposition – réduire la fréquence (automatisation) – réduire la durée (job rotation) • Surveiller – exposition individuelle, surveillance biologique, surveillance médicale – usage correct des EPI – respect des consignes A la source - Substitution Démarche Définir le problème Etudier le procédé de travail Génération d’idées Critères Evaluation des alternatives Décision Application Formation et information Contrôle Goupe de travail Groupe de travail • Plusieurs disciplines – Spécialiste de santé au travail – Responsable de production – Responsable des secteurs liés – L’ingénieur du développement – Représentant de la direction – Représentant des travailleurs • Equipe minimale – Assistant – Etudiant – Hygiéniste du travail Définir le problème • Définir le danger à éliminer ou substituer – Source du danger – Exigence de production Pourquoi ? Comment ? Exigence Produit Etudier le procédé de travail • Le situer dans l’ensemble de la chaîne de production – Interaction liée à la tâche – But de l’opération – Besoin de la production – Contraintes • Contraintes – Peu de verrerie – Temps très court – Pas de place sous chapelle – Plusieurs personnes Génération d’idées • Brainstorming – Equipe pluridisciplinaire – Toutes les idées • Domaines concernés – Opération concernée – Étape précédente – Méthode de travail – Outils – Produits • Plus de verrerie • Chapelle réservée au nettoyage acétone • Séchage à l’air comprimé • Séchage à l’aide d’un four • Plusieurs équipes d’étudiants • Linges • Minimiser l’utilisation de la verrerie • Éthanol / méthanol • Matériel jetable • Lave-vaisselle Critères • Pour évaluation des idées • Aider à prendre une décision – Technique – Toxicologique – Économique – Production – Exposition < ½ VME – Augmentation du coût < 10% – Pas d’augmentation du temps Evaluation des alternatives • Considérer – Implications directes et indirectes – Diminution du risque – Nouveaux dangers – Coût – Faisabilité technique Décision • Groupe de tavail – Critères – Évaluation de toutes les alternatives • Solution choisie: – Séchage de la verrerie à l’air comprimé Application • Mettre en œuvre les modifictions nécessaires – Responsable – Délai – Moyens financiers nécessaires • Assistant • 1 mois – Installer les buses nécessaires – Vérifier que l’acétone n’est plus utilisé pour le nettoyage – Contrôle du stock Formation et information • Etape importante Volonté = 0 ou Acceptation = 0 Résultat de 0 Résultat = Volonté * Acceptation * (Analyse + Solution) A l’interface – Cas de la ventilation Propriétés des contaminants Les vapeurs ne sont pas plus lourdes que l’air pour le domaine de la santé au travail . Densité des vapeurs par rapport à l’air Exemple: trichloréthylène vapeur pure (131.5/28.8) 4.6 vapeur saturée (58 mmHg) 1.28 5000 ppm 1.018 50 ppm 1.00023 Propriétés des contaminants Les particules de diamètre inférieur à quelques dizaines de millimètres ne sédimentent pas Vitesse de sédimentation des particules dans de l’air calme 0.01 mm 00.00007 cm/s 0.1 mm 00.00088 cm/s 1.0 mm 00.0035 cm/s 10 mm 00.3 cm/s 100 mm 25.0 cm/s Propriétés des contaminants On ne peut pas compter sur la vitesse d’émission des particules pour leur captage Distance d’arrêt pour les particules dans l’air Exemple: vitesse initiale 10 m/s 0.01 mm 000.000068 mm 0.1 mm 000.00088 mm 1.0 mm 000.036 mm 10 mm 002.3 mm 100 mm 127.0 mm Techniques de ventilation Ventilation générale • Dilution des polluants à l’aide d’un apport d’air neuf (débits élevés) Ventilation locale • Évacuation de la pollution avant sa dispersion (débits faibles) ...Ventilation locale en priorité dans tous les cas et en particulier lors d’utilisation de produits toxiques La ventilation générale Les principes de base..... Positionner correctes des entrées et sorties Assurer l'écoulement des zones propres vers les zones sales Maximiser le débit dans les zones polluées Éviter les zones mortes et de remous Éviter les travailleurs entre la source et l'aspiration Utiliser les mouvements naturels de l’air Profiter que la pulsion est directionnelle Éviter les courants d’air et l'inconfort thermique Compenser les sorties d’air par des entrées d’air correspondantes La ventilation générale La ventilation générale Les inconvénients Pollution résiduelle Faible protection des travailleurs proches des sources Difficulté d’absorber les pointes de concentration Difficulté de déterminer le débit nécessaire Nécessité d’avoir de gros débits Nécessite souvent un chauffage et/ou une climatisation La ventilation générale La ventilation locale Les hottes (ou captages enveloppants) Enfermer le plus possible uploads/Management/maitrise-du-risque 1 .pdf
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- Publié le Aoû 01, 2021
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