Master : Management du sport et gouvernance des organisations sportives Module
Master : Management du sport et gouvernance des organisations sportives Module : Marketing dans l’industrie du sport Synthèse du troisième chapitre de l’ouvrage : MANAGEMENT GLOBAL DU SPORT MARKETING, GOUVERNANCE, INDUSTRIE ET DISTRIBUTION PARTIE 2 : l’industrie et distribution des articles du sport Chapitre 3 : Les nouveaux comportements des consommateurs des articles du sport Réaliser par : JAIL KARIMA Encadrer par : MR FAYSAL KADA <<Si j’avais demandé à mes clients ce qu’ils voulaient, ils m’auraient répondus des chevaux plus rapides>> HENRY FORD Un changement dans le comportement et la demande des consommateurs par rapport au service. Ils sont à la recherche toujours des nouveaux produits qui satisfaire leurs besoins et leurs attentes. <<Les jeunes d’aujourd’hui aiment le luxe, ils sont mal élevés, méprisent l’autorité ils n’ont aucun respect pour leurs ainés, bavardent au lieu de travailler, ils ne se lèvent plus lorsqu’un adulte pénètre dans la pièce ou ils se trouvent, ils contredisent, plastronnent en société se hâtent à table d’engloutir les desserts, croisent leurs jambes et tyrannisent leurs maitres >> Les jeunes d’aujourd’hui ont des mauvais comportements, ils se moquent de l’autorité et ils n’ont aucun respect pour leurs parents, maitres, les normes, les valeurs, etc. Le consommateur solvable est le seul qui intéresse le marketeur est défini comme individu ayant un besoin à satisfaire et ayant la capacité financière et de faire par l’achat d’un bien ou d’un service .Le consommateur du sport peut être le spectateur ou le pratiquant. Si nous perpétuons les mêmes refrains, vivons les mêmes angoisses comme si l’avenir de l’humanité n’était que du passé qui indéfiniment recommençait, le monde change. Ce qui change vraiment aujourd’hui ? Nous vivons dans un monde de transparence et d’incertitude, dans un monde profondément touché par les crises économiques et sociales, dans un monde de plus en plus urbanisé, préoccupé par les questions environnementales, dans un monde où les nouvelles technologies de l’information et de la communication transforment profondément la façon dont les entreprises interagissent avec leurs clients, dans un monde où le commerce physique converge avec celui, digital et désintermédié,donc plus direct , qui permet d’accéder à des produits disponibles aux confins du monde, quand des communautés de consommateurs partagent à leurs sujet et en temps réels leurs opinions et leurs recommandations. Durant les dernières années, le monde a connu plusieurs changements, évolutions, phénomènes et événements. Les conséquences, les effets, l’impact et l’influence ont concerné la plupart des domaines, et l’homme, avec son mode et son style de vie, son comportement, ses habitudes et ses attentes, n’a pas échappé à cet impact et il a été influencé d’une manière ou d’une autre, et l’impact a concerné plusieurs niveaux et dimensions. En tant que consommateur, il faut dire que l’homme a beaucoup changé de comportement. La globalisation des marchés, la concurrence, l’évolution et le progrès technologique, la digitalisation du parcours client et bien d’autres facteurs, ont fait, qu’aujourd’hui, le comportement du consommateur, n’est plus ce qu’il était. Aujourd’hui, le consommateur a la possibilité d’interagir avec l’entreprise. La communication est devenue bilatérale et interactive, elle ne va plus que de l’entreprise vers le client, mais ce dernier a aussi la possibilité de répondre, de réagir, de parler, d’exprimer un avis, une opinion ou une insatisfaction. Le consommateur d’aujourd’hui est de plus en plus informé, grâce aux informations disponibles sur le web et d’autres supports, grâce à la tribune que lui donne l’accès aux réseaux sociaux et aux communautés virtuelles, il a le pouvoir de nuire à la réputation d’une entreprise ou d’une marque, il a le pouvoir de donner des recommandations, des prescriptions (les commentaires sur facebook et autres réseaux….) et d’influencer les décisions de ceux qui font partie de son entourage, et qui peuvent lui faire confiance plus que n’importe quel autre message à caractère publicitaire. Grâce aux différents moyens de communication et les différents canaux que les consommateurs utilisent, ils exigent une communication interactive et un dialogue, ils deviennent eux-mêmes des médias, et ils génèrent aussi une masse importante d’informations qu’il convient de gérer et structurer pour les comprendre. Dans ce contexte, il serait légitime de dire que les rapports entre le marketing et les consommateurs ont changé, et l’approche actuelle de marketing pousse à une remise en question des modèles classiques du marketing et des certitudes passées notamment la vision du comportement du consommateur. La révolution digitale a donné du pouvoir au consommateur, et les différentes évolutions en matière de savoir, de communication, d’information et de technologie bousculent les fondements et les paradigmes classiques du marketing et le pousse à devenir un marketing de dialogue, orienté vers le client (marketing digital). Le monde du sport, lui aussi évolue. Le spectacle offert par les grands événements sportifs confère au sport une importance médiatique au point que l’on célèbre les sportifs tels des rock stars. Les jeux olympiques de Londres en 2012 sont devenus à ce titre ‘évènement télévisuel le plus médiatique au monde. 1-Des pratiques sportives en hausse, mais une diversité difficile à appréhender D’après une enquête (LEFEVRE ET THIERY 2010), 47 millions de Français âgés de 15 75 ans déclaraient avoir pratiqué une activité physique ou sportive au moins une fois au cours de l’année. Mais en 2017, la pratique d’une activité physique est plus courante chez les jeunes de 15 à 29 ans que chez leurs ainés (CLERON, CARUSO INJEP 2017) : 46 % d’entre eux s’y livrent plus d’une fois par semaine, contre 39% pour les 30\49 ans. Le taux de pratique sportive est en augmentation grâce à la pratique sportive qui est aujourd'hui largement diffusée au sein de la population. Conséquence de la multiplicité de l’offre de loisirs qui a émergé ces dernières années, c’est le foisonnement des pratiques qu’ils convient à présent d’appréhender : un individu pratiquerait ainsi de quatre à plus de dix activités .autre phénomène à l’œuvre, si le nombre de licences sportives délivrés reste élevé (environ 16 millions de licences en 2016), il ne suit pas la progression du nombre de pratiquants, suggérant une pratique plus libre et moins encadrée. Cette tendance de fond met en lumière la difficulté des fédérations sportives d’accompagner l’évolution des attentes et des pratiques qui s’affranchissent de plus en plus d’un cadre institutionnel. En réponse à cette demande croissante de sport loisir et concurrençant l’offre traditionnel des fédérations, de nombreux acteurs privés se sont positionnés sur le marché (avec, par exemple, la création de salles de fitness, l’installation de terrains de foot à cinq, etc.) et ont concurrencé l’offre traditionnel des fédérations. La façon de faire du sport s'est sensiblement modifiée ces dernières années, marquée par le recul progressif de la sport compétition au profit d'une forme de pratique plus libre tournée vers les loisirs. L'écart important entre le nombre de licenciés et le nombre de pratiquants déclarés s'explique par un recul relatif de la sport compétition au profit d'une pratique davantage orientée vers les loisirs. Une pratique plus diversifiée et informelle : La diversité des perceptions de l'activité sportive en tant que loisir tend à rendre la pratique plus personnelle, plus autonome et moins contraignante, chacun adoptant la forme la mieux adaptée à ses attentes, à ses capacités physiques mais aussi à ses possibilités en termes de budget, de temps, etc. On comprend alors pourquoi la pratique sportive s'est surtout développée, en dehors des clubs et des fédérations. 2 –la motivation au principe de l’action Plus l’enjeu est élevé et l’objectif ambitieux, plus le sportif va mobiliser de l’énergie. Cette mobilisation est à la source de sa motivation. La pratique libre renvoie aux valeurs plébiscitées par les individus en matière de sport : détente, plaisir, convivialité et hygiène de vie. Elle correspond plutôt à des activités dégagées des objectifs de performances et assimilables rapidement (absence de règles compliquées, apprentissage rapide…). MOTIVATION DES PRATIQAUNTS EN % DES PRATIQUNATS SANTE ET BIEN ETRE Etre bien dans votre peau 94 % La santé 90 % L’exercice, l’entretien 84 % CONVIVIALITE ET …….. Détente 93 % Plaisir 91 % Plaisir d’être avec vos proches 85% Rencontre avec les autres 65% 3- Du sport souffrance au sport plaisir, une évolution en route Le sport depuis les années 1990 serait-il donc davantage considéré comme un loisir de plus en plus lié aux notions de santé, d’équilibre et e bien être ? Dans une société hédoniste, la décision de faire du sport serait d‘abord dictées par la recherche du plaisir, pour monter une image dynamique et séduisante de soi, pour renforcer ou retrouver une estime de soi, pour l’objectif du recherche du bien –être, de la beauté et de l’harmonie du corps, pour monter des valeurs de plaisir , de jeunesse e liberté, etc. Le sport loisir répond de manière parfois simultanée à plusieurs attentes partagées par un nombre croissant d’individus. Il s’accorde également avec la perception actuelle du temps libre qui n'est plus considéré comme une période d'inaction au sens strict du terme mais comme une possibilité d'assouvir certains besoins (connaissance, découverte, épanouissement physique…). uploads/Marketing/ chapitre-3-comportement-des-consommaeurs.pdf
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- Publié le Sep 04, 2021
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