Organisation du secteur, ses acteurs Cartographie des entreprises et des salari

Organisation du secteur, ses acteurs Cartographie des entreprises et des salariés Les secteurs Commerce et maintenance de cycles Sources : INSEE SIRENE 2011, IRPAUTO 2012 En France, les vélos peuvent être achetés auprès (magasins de vélo de type « traditionnel ») mais des détaillants spécialistes aussi dans (de type Décathlon) (GSS) ; ou dans (de type une grande surface spécialisée une grande surface alimentaire Carrefour) (GSA). Ce portrait sectoriel vise à décrire l’organisation des entreprises ayant pour activité principale le commerce et la réparation de cycle, c’est à dire les magasins de vélo de type « traditionnel » uniquement. Ces entreprises se partagent sur les deux codes NAF, mais la plupart d’entre elles exercent la vente, l’entretien et la réparation des cycles. Sont donc concernées les entreprises des codes NAF suivants : 4764Z (Commerce de détail d’articles de sport en magasin spécialisé), ayant pour activité principale le commerce de cycles. 9529Z (Réparation d’autres biens personnels et domestiques), ayant pour activité principale l’entretien et la réparation de cycles. Du fait d’une perméabilité importante entre les secteurs du cycle et du motocycle, ces deux secteurs sont difficiles à différencier. De plus, un certain nombre d’entreprises commercialisant du cycle sont enregistrées sous le code NAF des motocycles (4540Z) et en particulier celles qui se sont spécialisées dans la vente de Vélos à Assistance Électrique (VAE). Selectionnez une région Source : INSEE SIRENE 2011, IRPAUTO 2012 En amont : les constructeurs Dans les années 1970, les grands constructeurs français de cycles (Peugeot, Motobécane, Gitane, Mercier, etc.) produisaient, dans leurs usines, plusieurs centaines de milliers de bicyclettes par an. Aujourd’hui, suite à une concentration des acteurs productifs, ne perdurent en France que quelques fabricants de vélo dont les deux plus importants sont : le groupe Cycleurope, qui produit principalement les marques Gitane, Peugeot et Bianchi (constructeur italien) et l’entreprise familiale Lapierre qui produit les vélos du même nom. Cependant, les fabricants français de vélos sont principalement des concepteurs et des assembleurs puisqu’ils ne produisent pas eux-mêmes l’ensemble des éléments du cycle qui sont fabriqués par des équipementiers. Les entreprises qui produisent des vélos prennent en charge la conception, le design, l'assemblage et les réglages des vélos. Les composants proviennent de marques japonaises (Shimano, Suntour), allemandes, italiennes, américaines (SRAM). A coté de ce marché en grande série, il existe toujours en France quelques PME, à l’exemple de Look, Intercycle (marque Arcade / marché des collectivités locales) ou des TPE artisanales comme les cycles Cattin qui interviennent sur un marché de niche (produit haut de gamme, vélo fabriqués sur-mesure…). Les fabricants français interviennent sur un marché internationalisé où se concurrencent plus d’une cinquantaine de marques dont les plus célèbres sont Cannondale (US), Giant (Taiwan), Orbea (Espagne), Scott (US), Treck (US), GT (US), BH Bikes (Espagne), KTM (Autriche), BMC (Suisse), Commencal (Andorre)… Certains cycles ne portent pas le nom de leur fabricant, mais celui de la marque commerciale du distributeur, c’est par exemple le cas de la marque B’Twin commercialisée par le groupe Décathlon. Le marché doit aussi faire face à des importations massives de vélos d’origine chinoise qui seront principalement distribués en grande surface. Plusieurs formes de distribution Les constructeurs nationaux (Cycles Lapierre, Cycleurope, Look, Intercycles…) et les constructeurs étrangers (KTM, Orbea…) ou leur filiale française (Giant France, Campagnolo France…) distribuent leurs vélos auprès de professionnels détaillants avec . Les relations sont peu contractualisées, on ne peut réellement parler de réseaux de distribution lesquels ils traitent directement car il n’existe que dans de très rares cas des contrats de distribution. Les détaillants entretiennent des relations commerciales avec plusieurs fabricants et commandent directement leurs cycles auprès des fabricants. Les magasins de cycle sont donc des magasins multimarques. Tous les détaillants sont des entreprises indépendantes (à la seule exception des structures sous l’enseigne Holland Bikes organisées sous forme de commerce intégré). Ce sont souvent des magasins de type « structure familiale », bénéficiant d’une forte visibilité (proximité avec les clubs et pratiquants) ; qui peuvent être généralistes ou spécialisés sur un produit. Certains fabricants s’appuient sur un réseau de magasins bénéficiant de l’exclusivité de certaines marques : par exemple le groupe Cycleurope distribue ses cycles de marque Gitane, Bianchi et Peugeot exclusivement auprès des magasins Velo&Oxygen (500 magasins en France). Enfin il est à noter que très récemment deux constructeurs se sont essayés à la création de réseaux monomarques : Giant avec les « Giant Store » (10 magasins en France) Orbea avec les « Orbea Distributor Alliance » (1 magasin en France et 20 en Espagne) Certains professionnels ont éprouvé le besoin de s’organiser sous la forme : de coopératives, c’est le cas de Véloland (85 entreprises), Cyclecoop (31 magasins), Mondovélo (45 magasins et corners dans les magasins Sport 2000) de franchises : Cyclelab avec les enseignes Culture Vélo (85 magasins) et Vélo Station (11 magasins), Bouticycle (25 magasins) Ces professionnels du secteur se sont rassemblés sous des formes diverses (association, coopérative, franchise…) dans le but de constituer une centrale d’achat et/ou de référencement afin de bénéficier de tarifs négociés auprès des fabricants et des équipementiers, mais aussi pour promouvoir une enseigne (autre que celle d’un fabricant de vélo) qui s’inscrit ainsi dans une conceptualisation d’un modèle commercial (communication, visibilité…). Les détaillants de vélo peuvent choisir de changer de marques de vélos distribués et donc d’enseigne plus facilement et plus rapidement que dans d’autres secteurs (moto, automobile..), car les accords de distributions ne s’inscrivent pas dans les contrats de concessions formalisés comme c’est le cas pour la moto ou l’automobile. Des gammes et des activités diversifiées L’arrivée du VTT dans les années 80 a bouleversé le marché du cycle et l’organisation du secteur, faisant basculer l’usage du vélo vers la pratique sportive et loisir au détriment de l’utilitaire. en réponse à De nouveaux types de vélos ont alors été développés ces nouveaux besoins : le vélo tout-terrain, le vélo hybride (mixte entre VTT et vélo de course), le vélo de randonnée, le vélo à assistance électrique, le vélo de course high-tech, le BMX… La multiplication des gammes de vélo a contribué à séparer les deux activités vélo et moto. Traditionnellement en multi-activité cycle et motocycle, les magasins se sont spécialisés. La multiplication des gammes a requis un espace plus grand et des compétences plus spécialisées, conduisant les professionnels vers une spécialisation sur les produits « cycle ». La spécialisation s’accroit en fonction des gammes qui peuvent être distribuées : Données générales sur le marché et l’économie du secteur Le spécialiste le plus fréquent se situe sur le marché du vélo de route. Ce marché « haut de gamme » s’adresse à une clientèle de cyclistes roulant généralement en club. Il s’agit d’une clientèle de passionnés avec leurs codes et leur langage, exigeants en matière de précision, de réglages techniques, de rapidité d’intervention et de personnalisation de leur vélo. Cette pratique sportive requiert une compétence spécifique (sur les produits et le type de clientèle). D’autres types de spécialisation se sont développées récemment ; par exemple sur le vélo électrique. Il s’agit d’adapter un modèle économique (proximité de la clientèle, type de prestations, pratiques commerciales …) à une clientèle spécifique : citadine pour le VAE, jeune et sportive pour le VTT… La multi-activité perdure cependant dans certaines situations spécifiques : En zone rurale : les magasins qui distribuent des cycles, proposent également une activité motoculture et scooter léger. En zone montagneuse : les magasins sont souvent en double activité selon la saison (vente et location de vélo l’été / vente et location de ski l’hiver). En zone touristique : l’activité de distribution de vélo est généralement portée par une activité de location de vélo. En 2014, le marché du cycle en France s’évaluait à 1,616 milliards d’euros, dont 697 millions pour les composants et accessoires, soit une augmentation de 7,5% du chiffre d'affaire. 2,977 millions de vélos vendus, soit une progression de 7,0 % des ventes de cycles par rapport à 2013 (source : UNIVELO). Le marché du cycle en France est assez paradoxal. Il s’agit d’un marché d’achat dont l’usage est assez limité : les français achètent beaucoup de cycles mais chaque vélo roule assez peu (moins de 90 km/an), ce qui est très faible au regard d’utilisateurs d’Europe du Nord qui parcourent en moyenne 300 km/an. Télécharger les données Télécharger les données En 2014, derrière l’Allemagne (4,1) et le Royaume Uni la France était le troisième pays européen consommateur de cycles (3,4). Compte tenu du poids de la grande distribution en France, une majorité des vélos vendus sont distribués par les grandes surfaces alimentaires ou de sport. En 2012, les magasins spécialistes, s’ils ne vendent que 24 % des vélos, pèsent économiquement sur ce marché : ils réalisent en effet 54 % du chiffre d’affaires du secteur. Après une augmentation en 2011, le chiffre d'affaires du marché du cycle repart à la baisse : en 2012, le chiffre d’affaires du , pour atteindre 810 millions d'€uros. Les spécialistes résistent mieux à la baisse secteur a diminué de -5 % par rapport à 2011 des ventes. Ils voient leur uploads/Marketing/ commerce-et-maintenance-de-cycles-pdf.pdf

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  • Publié le Dec 28, 2022
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