C CH HA AP PI IT TR RE E 1 1 – – L LE E C CO ON NT TE EX XT TE E D DE E L LA A
C CH HA AP PI IT TR RE E 1 1 – – L LE E C CO ON NT TE EX XT TE E D DE E L LA A R RE EL LA AT TI IO ON N C CO OM MM ME ER RC CI IA AL LE E D DO OS SS SI IE ER R 1 1 : : L LE ES S U UN NI IT TE ES S C CO OM MM ME ER RC CI IA AL LE ES S FICHE RESSOURCE 1 Fiche ressource 1 – Page 1 sur 1 L’UNITE COMMERCIALE L’UNITE COMMERCIALE : UN LIEU PHYSIQUE Ce peut être un magasin, un supermarché, un hypermarché, une agence commerciale, une agence bancaire, une société de location automobile, une agence d’intérim … Le client accède à l’offre de produits puis de services en entrant en contact physique avec les produits ou les services (l’achat d’un gâteau dans une boulangerie, d’un ticket de train dans une agence de voyage …), il voit réellement les produit ou les services, peut les toucher et les comparer, se faire conseiller de vive voix … L’UNITE COMMERCIALE : UN LIEU VIRTUEL Un site marchand sur Internet, une émission de téléachat sont des lieux virtuels de vente. Le client accède à l’offre de produits ou de services en entrant en contact virtuel avec l’offre. Il est dans ce cas éloigné du vendeur. L’entrée en contact s’effectue par le biais de médias d’offres du vendeur vers l’acheteur (un envoi de catalogue, une émission de téléachat…), la réponse de l’acheteur passe par le biais d’un média de commandes (le courrier, le téléphone, Internet …) C CH HA AP PI IT TR RE E 1 1 – – L LE E C CO ON NT TE EX XT TE E D DE E L LA A R RE EL LA AT TI IO ON N C CO OM MM ME ER RC CI IA AL LE E D DO OS SS SI IE ER R 1 1 : : L LE ES S U UN NI IT TE ES S C CO OM MM ME ER RC CI IA AL LE ES S FICHE RESSOURCE 2 Fiche ressource 2 – Page 1 sur 3 LES VENTES EN UNITES COMMERCIALES PHYSIQUES On distingue la vente de produits et la vente de services. LA VENTE DE PRODUITS On distingue les magasins à dominante alimentaire et les magasins à dominante non alimentaire. LES MAGASINS A DOMINANTE ALIMENTAIRE A. L’hypermarché L’hypermarché se caractérise, selon l’IFSL (Institut Français du Libre Service), par un établissement de vente au détail d’une surface minimale de 2500 m² offrant principalement en libre-service, et à des prix très compétitifs, un assortiment en alimentation et en marchandises en général. Le paiement des achats est centralisé aux caisses de sortie (exception faite de certains produits et/ou services comme la photographie ou la bijouterie). Les horaires d’ouverture sont prolongés. Les hypermarchés sont localisés en périphérie des centres urbains et ils disposent d’un vaste parking mis à la disposition des clients, ainsi qu’une station service. Les plus répandus en France sont Carrefour, Leclerc et Auchan. B. Le supermarché Le supermarché est selon l’IFSL, un magasin de vente au détail dont la surface de vente est comprise entre 400 m² et 2499 m². Il offre en libre-service, intégral ou presque, un assortiment complet de produits alimentaires auquel peuvent venir s’ajouter d’autres produits de grande consommation. Le règlement des achats s’effectue en une seule opération à l’une des caisses de sortie (exception faite pour certains rayons comme la boulangerie, par exemple). Les enseignes les plus répandues sont Champion et Intermarché. C. Le hard discount Le hard discount peut être intégré à la famille des supermarchés. C’est un point de vente en libre-service intégral qui offre un assortiment limité de produits de base, ceux-ci étant présentés de manière sommaire. Le succès des hard discounters repose sur des prix bas et des promotions. Le consommateur est attiré par la fonctionnalité de ce type de commerce (courses rapides, magasins accessibles, un produit par besoin). Les enseignes qui dominent la France sont Leader Price, Ed, Aldi et Netto. D. Le soft discount Il se développer à côté du hard discount. Il se caractérise par une offre plus large de produits, plus connus, plus chers (Exemple : Leclerc Express). E. Les petits commerces de proximité Ils comprennent les petits magasins (souvent spécialisés dans un domaine précis et dont la surface de vente est inférieure à 120 m², Exemple : une boulangerie), les supérettes (120 à 400 m²) et les magasins de dépannage aussi appelé « convenience stores », ils proposent de nombreux produits et sont ouverts généralement 24h/ 24h). LES MAGASINS A DOMINANTE NON ALIMENTAIRE On les scinde en deux grandes catégories : les généralistes et les spécialistes A. Les généralistes Il s’agit des grands magasins et des magasins populaires. Ils représentent 2,6 % des ventes de produits commercialisables. Le grand magasin Il s’étend sur une surface de vente de plus de 2500 m², son implantation est urbaine, la vente s’effectue au détail, l’assortiment est très marge et enfin, le niveau de service (livraison à domicile, liste de mariage …) est élevé (Exemple : Les Galerie Lafayette, Le Printemps). C CH HA AP PI IT TR RE E 1 1 – – L LE E C CO ON NT TE EX XT TE E D DE E L LA A R RE EL LA AT TI IO ON N C CO OM MM ME ER RC CI IA AL LE E D DO OS SS SI IE ER R 1 1 : : L LE ES S U UN NI IT TE ES S C CO OM MM ME ER RC CI IA AL LE ES S Fiche ressource 2 – Page 2 sur 3 Le magasin populaire Sa surface de vente varie de 250 à 3000 m², il offre un assortiment plus réduit en alimentaire et en non alimentaire. Il correspond à une version simplifiée du grand magasin. Son objectif est de satisfaire les besoins courants de la clientèle (Exemple : Monoprix, Prisunic). B. Les spécialistes Les grandes surfaces spécialisées La profondeur de l’assortiment dans une ligne de produits est leur principale spécificité. Elles se développent sur des secteurs très variés : l’équipement de la maison (Conforama, But…), les loisirs (Fnac, Virgin, …), le sport (Décathlon, Go Sport …), la beauté (Séphora, Marrionaud …), les vêtements (Kiabi, La Halle …). Elles se positionnent sur l’axe discount (le moindre prix pour un produit donné) et le meilleur rapport qualité / service / prix (pour une valeur d’usage donnée). Dans le mégastore (ou magasin amiral), le point de vente devient un lieu de distraction pour les clients (principe du retailtainment : divertir pour vendre). Les petites surfaces spécialisées Elles s’étendent en général sur une surface de moins de 100 m². Elles proposent un assortiment profond dans un univers de produits donné. (Exemple : Camaïeu, spécialisées dans le prêt-à-porter féminin). LA VENTE DE SERVICES Les services peuvent être proposés dans des espaces commerciaux plus ou moins importants (quelques m² pour un simple comptoir à plusieurs hectares pour un parc d’attraction). L’offre de services s’effectue selon leur variété en agences, salons, cabinets, guichets … LES CONTRAINTES JURIDIQUES SUR LES UC ET LES METHODES DE VENTE LES CONTRAINTES LIES A L’URBANISME COMMERCIAL - 1973 : La loi Royer limite l'extension des grandes surfaces (plus de 1 000 m² pour les villes de moins de 40 000 habitants, 1 500 m² pour les villes plus importantes) par une demande d'ouverture auprès d'une commission d'urbanisme commercial (CDUC). - 1990 : La loi Doubin du 31/12 modifie la loi Royer en élargissant son champ d'application aux magasins qui font partie d'un ensemble commercial. - 1993 : La loi Sapin, qui entre en vigueur au début de l'année, crée la CDEC (Commission Départementale d'Équipement Commercial) et la CNEC en remplacement des CDUC et de la CNUC. - 1993 : Le premier ministre Édouard Balladur exprime son souhait de voir suspendue toutes les autorisations, mais de longues discussions aboutissent au décret du 16/11/1993 qui met fin au gel et crée les OEEC (Observatoires Économiques de l'Équipement Commercial) chargés d'inventorier puis d'analyser l'évolution de l'appareil commercial de chaque département. - 1996 : La loi Raffarin modifie le rapport de force défavorable aux P.M.E. et "moralise la concurrence" par différents dispositifs. La loi aggrave les sanctions en cas d'entrave à la concurrence et précise les exceptions d'alignement (vente à perte) dans la distribution en France. Le déréférencement reste légal, cependant le distributeur doit désormais prévenir son fournisseur par lettre recommandée avec accusé de réception au moins six mois avant la date du déréférencement. La revente à perte la loi autorise les commerçants à revendre en dessous du prix d’achat des marchandises dans certaines circonstances : - En raison d’un produit périssable (Exemple : fruits, légumes, ...). - En raison d’un produit provenant d’une cessation d’activité ou d’une réorientation de l’activité. - En raison d’un produit saisonnier (soldes). - uploads/Marketing/ les-relations-unites-commerciales.pdf
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- Publié le Aoû 03, 2021
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